L’Eurovision au Quotidien est à la recherche du représentant français à l’Eurovision 2023 ! Pour ce faire, la rédac’ lance une compétition exceptionnelle. Le principe : trente répartis en cinq séries, un finaliste à désigner pour chaque série, et à la fin, il n’en restera qu’un ! Et en plus, c’est vous qui décidez ! Et c’est au tour de Nikola de vous convaincre aujourd’hui.
Qui est-il ?
Nikola a 21 ans, vient de Besançon et est né d’une famille monténégrine. Dans son milieu, les autres étaient plus branchés « foot » que musique, mais c’est bien vers cette deuxième activité qu’il va se tourner. Petit, il apprend la batterie, puis le piano… Nikola commence son œuvre d’artiste lorsqu’il se met à écrire des poèmes, puis il se dit qu’en musique, ses textes auraient plus de force. Ainsi il a commencé à écrire en chansons…. À 13 ans. Nikola se démène et crée une association artistique à ses 16 ans, puis obtient les premières parties d’artistes… Et plus grand, pour plus d’indépendance, il déménage enfin sur Paris.
Son talent lui permet de se faire remarquer et d’être sélectionné aux « inouïs » du Printemps de Bourges en 2021, mais également dans l’émission The Artist la même année sur France 2. Et c’est dans la continuité de tout cela qu’il sort à la fin de 2021 son premier EP Une saison en enfance, et enchaîne sur une tournée en 2022 ou il fera les premières parties d’artistes comme Gaetan Roussel, Fischbach ou Rouquine, rencontrés lors de l’aventure The Artist.
Son ADN musical
Les titres de Nikola reposent sur une base « ballade piano-voix »…. Mais loin de la simple chanson française, car au delà de ses textes mélancoliques au vocabulaire contemporain, il chante d’une voix qui rappe presque, et un beat électronique déchiré se déclare parfois sans prévenir pour donner plus de violence à ses morceaux.
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Convaincu·es par Nikola et son univers musical ? Si vous souhaitez soutenir le pianiste ténébreux, rendez-vous samedi pour l’ouverture des votes de cette quatrième série de France 2023 : qui sera votre eurostar ?
Un habitant de Besançon ayant une famille d’ origine monténégrine, il y a une logique géographique. A l’ issue de la seconde guerre mondiale, la France manquait de main d’ œuvre. La période des 30 années suivantes s’ appelait les 30 glorieuses. Notre pays recrutait de nombreux étrangers dont des yougoslaves. Jusqu’ en mai 1992, Il y avait un train reliant Paris à la Yougoslavie (le Simplon-Express) desservant notamment les capitales slovène (Lublijana), croate (Zagreb) et serbe (Belgrade), le terminus depuis 1977, auparavant, il allait jusqu’ à Athènes et Istamboul en passant par la Bulgarie. En France, il desservait Dijon et Dole (cette dernière gare assurait le relais de traction depuis Noël 1956 jusqu’ en mai 1990) et acheminait éventuellement une tranche directe Paris-Besançon, à défaut, il y avait une correspondance, les 2 villes sont distantes d’ à peine 50 KM (100 entre Dijon et Besançon, la plus courte distance entre 2 capitales régionales jusqu’ en 2016 avec le nouveau découpage).
Ce candidat choisit une mauvaise année pour participer à la sélection française. Sa famille est originaire du Monténégro, pays qui ne participe pas cette année. Ce pays en compétition et ce candidat nous représentant, au télévote, nous aurions eu des points de ce pays et tous les autres yougoslaves. En contrepartie, nous aurions donné 12 au Monténégro s’ il était en finale.
– Ce n’est pas du tout le style musical que j’affectionne, mais je dois reconnaître qu’il excelle dans ce type de chansons. Cependant s’il devait participer à la sélection française je trouverai cela logique et mérité.
J’aime bien surtout la chanson « toute la vie » et ça serait cool de le voir à la sélection nationale !