A chaque édition du Mello ses changements ! C’est en tout cas le cap que semble prendre Karin Gunnarsson, la productrice exécutive, depuis son arrivée aux affaires il y a deux ans.
Ils étaient jusqu’alors 28 compétiteurs divisés en 4 séries de 7. A partir de l’année prochaine, la sélection suédoise réunira 30 participants désormais répartis en 5 demi-finales de 6 candidats chacune, où les deux premiers au télévote obtiendront leur ticket pour la finale.
Une demi-finale de plus au programme, cela sous-tend une évolution majeure, et c’est une nouvelle fois au niveau de l’ex Andra Chansen qu’elle va se produire. Une dernière chance dont, décidément, SVT semble avoir du mal à trouver la formule adéquate, puisque c’est la neuvième fois que le dispositif connaît un changement depuis sa création en 2002.
Après un changement de nom (2022), une division en deux groupes (2022) et le retour à un seul groupe (2023) – passons sur l’historique plus ancien, c’est une suppression pure et simple de la dernière chance telle que nous la connaissions qui s’annonce. Enfin, pas si simple que cela, puisque les artistes conserveront tout de même une dernière chance.
Traduction : l’ex Andra Chansen sera désormais un after de la nouvelle cinquième demi-finale, d’une durée d’environ trente minutes. Après l’annonce des neuvième et dixième finalistes – qualifiés à l’occasion, un récapitulatif sera proposé aux téléspectateurs. Ce dernier mettra en compétition les dix artistes arrivés en troisième et en quatrième positions des demi-finales, qui ne performeront donc plus en live pour leur seconde chance. Une nouvelle période de télévote sera alors ouverte, et à son issue, l’addition des votes obtenus en demi-finale et lors de la seconde chance donnera lieu à un classement. Les deux premiers obtiendront les deux derniers tickets de finalistes.
La finale se disputera quant à elle toujours avec 12 finalistes et sera toujours départagée par un vote combiné 50% télévote-50% jury international.
La raison de tels changements ? Une baisse d’audience significative lors des séries et de la demi-finale du Melodifestivalen cette année (dont les parts de marché restent tout de même à 70% …). Selon Anders Wistbacka, chef de projet de la sélection, qui dit avoir entendu les critiques quant au manque de renouvellement artistique et au format, il s’agira d’accrocher le public tout au long de la compétition et de rendre la chose plus excitante. Avec, en filigrane, l’espoir de voir les audiences repartir à la hausse sur les différents canaux de diffusion.
A noter également que l’appel à candidatures pour le Melodifestivalen 2024 sera ouvert du 27 août au 15 septembre 2023.
Que pensez-vous de cette nouvelle évolution ? Suffira t-elle selon vous à relancer la dynamique du Melodifestivalen après une édition 2023 jugée unanimement décevante ou en faudra t-il davantage ?
Crédits photo : SVT
– Sur le principe, je ne trouve rien à redire : on gagne une soirée ( ce qui, je suppose, n’et pas négligeable économiquement) et surtout, on connaîtra tout de suite lors de l’ultime demi-finale les douze qualifiés pour la finale. Tout le monde sera ainsi sur un pied d’égalité et n’aura chanté qu’une seule fois avant la finale. Et l’air de rien, on gagne deux candidats (30 au lieu de 28).
Ils peuvent faire ce qu’ils veulent au niveau du format mais si ça ne change pas au niveau de la qualité des chansons proposées, ça ne sert à rien. C’est là que se situe leur plus gros problème. J’espère tout de même qu’ils arriveront à se remettre en question à ce sujet surtout que c’est l’année où ils reçoivent le concours.
Un nouveau format sans doute plus prometteur du point de vue des téléspectateurs (j’espère qu’ils arrêteront de faire le décompte des points dès les demies), mais peut-être un peu décevante
pour les artistes qui remonteront moins sur scène…