Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2010 avec Kristina Pelakova (SLOVAQUIE) qui a terminé 17e et avant-dernière de la première demi-finale.

Que cette chanson ne parvienne pas en finale de très peu, à la rigueur, mais qu’elle finisse au fond du classement de sa demi-finale, j’ai encore du mal à le comprendre et l’accepter…

Je ne sais combien de fois j’ai écouté cette chanson car c’était une de mes favorites dans cette demi-finale, et je n’arrive pas à y trouver la moindre imperfection. La Slovaquie n’a participé que sept fois au concours et cette chanson restera pour moi la meilleure de toutes sans l’ombre d’un doute. Que reprocher à une interprète qui chante sans la moindre fausse note dans une langue certes pas très seyante mais qui passe très bien dans cette chanson ? Que reprocher à la musique pleine d’entrain et totalement en adéquation avec le rythme de la chanson avec des instruments joués à la perfection ? Que reprocher à une mise en scène et une chorégraphie très pointilleuse et exigeante parfaitement maîtrisées ? Je cherche encore et même la choriste qui intervient en cours de route ne perturbe en rien l’ensemble de la prestation.

Cette élimination sèche et sans bavure reste pour moi un mystère entier et j’attends qu’on m’aide à l’élucider.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons débuter avec l’avis réaliste de Michael :

“Comme pour Elitsa & Stoyan, j’ai découvert Horehronie dans une vidéo Top YouTube et j’ai flashé dessus. J’ai tout de suite cherché le vidéo clip de la chanson et j’ai d’abord bêtement cru que c’était la performance officielle, jusqu’à ce que je me rende compte que ce n’était pas possible. Comme j’étais encore jeune et naïf, j’ai cherché la performance de la chanson en finale sans réussir à la trouver. Seule celle de la demi-finale était proposée. Voyons voir, une bonne chanson comme ça aurait forcément atteint la finale, non ? Et bien après moult recherches pour trouver les résultats de l’édition 2010 (vraiment j’ai galéré à l’époque), je découvrais que le tube slovaque s’était rétamé en demi-finale… C’est là que je commençais à comprendre la dure réalité de l’Eurovision. En tout cas je me suis également beaucoup intéressé à l’artiste pendant ces anciennes années, j’écoutais toutes ses chansons. Depuis j’ai grandis, et je n’y ai plus trop fait attention à la suite de sa carrière, la musique de Kristina est somme toute assez banale, et ce bien qu’elle ait de temps en temps des sonorités plus traditionnelles.”

Poursuivons avec l’avis élogieux de Rémi :

“Rien qu’aux premières notes, nous sommes plongés dans l’ambiance. Pas celle des Jeux Olympiques, non, car cela sera pour ce soir, à Paris, sur un fleuve nommé “La Seine, la Seine, la Seine”. Mais plutôt dans l’atmosphère d’une forêt enchanteresse répondant au singulier nom d’Horehronie. Trois minutes habitées, ensorcelantes, aux quelques soupçons de mystique. Un hymne à la nature, aux arbres et aux feuilles, au vert et à l’écologie, reflété par une mise en scène équivoque. Une proposition atypique, longtemps favorite des eurofans, pour un crash final au fin fond de sa demi-finale, aussi incompris qu’incongru, quand bien même cette ode singulière n’était pas de la plus grande accessibilité de prime abord. Souhaitons à Zuzana Rehák-Štefečeková, Jakob Grigar ou encore Eliška Mintálová un meilleur sort à Paris 2024.”

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous lundi pour un nouveau titre à la une, une chanson turque de la toute fin des années 80 interprétée par un quatuor qui a fini à l’avant dernière place.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)