Omar Naber est né le 7 juillet 1981 à Ljubljana, capitale de la Slovénie encore sous le régime yougoslave, d’un père jordanien et d’une mère slovène.

Omar commence sa carrière en participant à un concours de découverte de talent : Bitka talentov. Il s’agit de la version slovène de l’émission Battle Of The Talents. En 2005, il participe au Concours Eurovision de Kiev avec une chanson de sa composition intitulée Stop.

Sa popularité acquise dans son pays, Omar sort son premier album éponyme la même année que sa participation au concours.

Il passe l’année 2006 sur les routes de Slovénie et d’ailleurs, où il se produit en concert. De retour, il s’attaque à son second album avec son groupe Kareem. L’opus, baptisé justement Kareem, sort en 2007.

L’Eurovision, Omar rêve souvent de s’y rendre une deuxième fois. C’est pour cela qu’il propose sa candidature à de nombreuses reprises à la sélection slovène. On le retrouve à la finale nationale de 2009 avec la chanson I Still Carry On ; en 2011 avec Bistvo skrito je očem et en 2014, avec I Won’t Give Up.

En 2016, il propose même une chanson pour la Suisse, Take Me Far, qui ne sera pas sélectionnée pour la finale nationale.

L’année 2017 est enfin la bonne et, grâce à sa victoire à la sélection slovène, Omar retrouve non seulement le chemin de l’Eurovision, mais aussi celui de la ville de Kiev !

 

La Slovénie participe à la première demi-finale.

 

You’ve all been very kind, but I made up my mind
Now I’m about to leave you all behind
I’m feeling so alone, I’m turning down my tone
Before the rise of sun I will be gone

On my way, I’m never coming back
And I’ll pray I’m never gonna crack
World is calling out tonight, telling me I’ll be alright
Lights will guide you through the night

Still hiding in my shell and keeping to myself
I cannot count on anybody else
I’m burning deep inside, I’m giving up the fight
Before the break of dawn I will be gone

On my way, I’m never coming back
And I’ll pray I’m never gonna crack
World is calling out tonight, telling me I’ll be alright
Lights will guide you through the night

Ey yeah yeah… ey yeah yeah…
Ey yeah yeah yeah yeah…

On my way, I’m never coming back
And I’ll pray I’m never gonna crack
World is calling out tonight, telling me I’ll be alright
World is calling out tonight, telling me I’ll be alright
Lights will guide you through the night

On my way

Eh bien ! Voilà une chanson qui rendrait le Prisluhni mi de sa compatriote Darja Švajger incroyablement moderne ! Non, là faut arrêter ! Je veux bien qu’on soit tous des nostalgiques, qu’on aime parfois se relier au passé… Ca fait du bien d’écouter Niamh Kavanagh ou Linda Martin de temps en temps… Mais laissons le passé où il est une bonne fois pour toute ! Quand l’Eurovision arrive à faire un pas en avant, ce genre de chansons lui fait faire trois pas en arrière. Malgré une tentative de relifting musical, ça reste ringard et ça ne mérite même pas d’être en demi-finale. Et le pire dans tout ça, c’est que ça risque de bien fonctionner…

 

Francis – Bah, je ne déteste pas, moi. :/ Bon, je reconnais que cette ballade est très, très datée. Mais Omar Naber a fait de vrais progrès, vocalement parlant, par rapport à 2005. En revanche, alors qu’il était assez créatif avec son titre Stop, là il n’invente pas grand chose. Bonne chance quand même à la Slovénie, un pays bien mal payé à l’ESC mais que je soutiens généralement !

Jamaly Zelmerlöw-Landrut – 1ère écoute de la Slovénie : il a une voix vraiment impressionnante et exactement le même look qu’il y a 12 ans !! J’aimais bien « Stop », même si l’élimination en demi me semblait justifiée, car visuellement avec la fille, c’était franchement pas top et la chanson se terminait de façon étrange et fade. Quant à « On my way », c’est une chanson de comédie musicale hyper classique, qu’il aurait pu chanter également en 2005. Ce n’est pas nul mais juste daté et, je trouve, sans émotion. La Slovénie restera à nouveau en demi, hélas. Les Maraaya n’auront été pour la Slovénie qu’une belle parenthèse.

 

Gladys – C’est joli, mais je n’ai pas voté pour lui et je ne le voulais pas parce que c’est une ballade ET CA SUFFIT !!

Alexandre – La chanson est mignonne, la presta vocale est bonne, mais c’est vraiment désagréable cette sensation de se télétransporter dans les années 1990. Il aurait pu faire un effort pour rendre la chanson ne serait-ce qu’intemporelle.

  

Jerem – Quel horreur ringarde ! Au moins, ça fait un ennemi potentiel en moins pour la Finlande !

Antoine97 – La Slovénie peut laisser tomber dès aujourd’hui, c’est mort pour eux. Je ne veux pas faire de pronostics hâtifs, mais dans une année comme celle-ci, il y a intérêt à avoir une chanson transcendante et ce n’est absolument pas le cas ici. En plus, les ballades sont toujours mieux portées par des voix féminines !

Elio22 – Dieu que c’est….. oh…. …. Le pire c’est à partir de « yeah yeah yeaaaah »… non… J’avais eu des échos si positifs de l’EMA de cette année …. … J’ai ressenti comme d’avoir entendu une chanson pour princesse/héroïne Disney chantée par un homme. Et un Disney du 20e siècle.

Nico – J’avais bien aimé sa chanson en 2005 et son look à l’époque. Ok, il a 12 ans de plus, mais tout de même, son titre était bien plus moderne que ce qu’il propose en 2017. Je trouve son look ringard, sa chanson et son titre, rien ne va pour moi, sans compter qu’au niveau de la justesse, c’est pas son point fort. Je pense que la Slovénie a pris un gros risque de répéter le scénario de Kiev 2005, où Omar n’avait pas pu atteindre la final. Mauvais choix, un retour vers la ringardise qui ne sera certainement pas payant pour ce petit pays qui décidément cumule ce que l’on peut appeler des fautes de goût, en tous les cas pour briller à l’ESC.

Quentin – La Slovénie va pouvoir s’asseoir dessus cette année, et va sérieusement devoir lutter pour s’arracher hors du bottom 2, bien que la chanson ne me déplaise pas. Je la classerais vers la fin de mon top, et ça me fait de la peine de dire ça.

Nounours – Démodé, ringard et j’en passe !

Nicolas – Je trouve que rien ne va ensemble. La mélodie ne va pas avec les paroles, ni avec le chanteur. Le pire c’est les « yeahh » qui viennent gâcher le peu de qualités que possédait cette chanson.

Daniel – La scène est plutôt jolie ! Voilà pour le positif. Pour le négatif, on peut ranger tout le reste. Sa voix est assez irritante, la chanson n’a pas rien de spécial et l’interprétation est sans émotion. Une place en finale pour moi est impossible. 😡

John – Horreur. Le pire choix. Je l’avais classé 8ème. La Slovénie passe à côté du sujet… Dommage.

André – Laissez-moi comprendre. La Slovénie a envoyé deux belles chansons en 2014 et 2015 avec de relatifs bons résultats pour ce pays (i.e qualification en finale) et les deux années suivantes, ils nous servent le pire du pire ? Les Slovènes auraient-ils décidé de juste participer et auraient-ils peur de gagner ? Cela expliquerait le retrait Maja Keuc cette année.

Bêta X – La Slovénie m’a niqué le moral, j’ai pas d’autres mots pour exprimer mon état actuel …. Dernière place pour le pays dans sa demi-finale . Encore bravo à ce con de jury qui ne fait aucun effort pour choisir de la fraîcheur et du moderne à la place du périmé et du old-school.

 

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Recette loupée :

Certains d’entre vous l’avait bien appréciée. Pourtant, en 2013, Hannah Mancini offre au pays son plus mauvais score en terminant dernière de sa demi-finale.

Recette gourmande : 

La Slovénie a terminé seulement deux fois dans le top 10. Et pour les deux fois, c’était à la septième place. En 1995 avec « Prisluhni mi » de Darja Švajger et en 2001, avec l’énergique Nuša Derenda.

Cerise sur le gâteau : 

Jan Plestenjak est un chanteur très populaire en Slovénie. Il a tenté sa chance à l’Eurovision à trois reprises (1995, 1999 et 2001) sans succès. Pourtant, sa popularité en Slovénie n’a pas pris une ride. Le voici dans un de ses derniers clips.