Koit Toome est né le 3 janvier 1979 à Tallinn, capitale de l’Estonie. Le chanteur commence une carrière dans la chanson à l’âge de 15 ans, en formant un duo avec Sirli Hiius. La formation, produite par Mikk Targo, connaît un très gros succès durant ses quatre années d’activité. Le duo truste les tops des charts en Estonie jusqu’à sa séparation, en 1998.

Koit a dix-neuf ans et pense qu’il est temps pour lui de démarrer une carrière solo. Et c’est sur la grande scène internationale de l’Eurovision qu’il la démarre, en représentant l’Estonie au Concours Eurovision 1998 à Birmingham, avec la chanson Mere lapsed. Il termine douzième de la compétition avec un score de 36 points.

La même année, il autoproduit son premier album solo.

En 2007, Koit participe à Tantsud tähtedega, la version estonienne de Danse Avec Les Stars. Il avait pour partenaire Kertu Tänav.

En mars 2010, il sort un album intitulé Kaugele siit (Loin d’ici) et prête sa voix au personnage de Lightning McQueen dans la version estonienne de Cars.

Koit a également interprété de nombreux rôles dans des spectacles musicaux. On a pu le voir dans Tanz Der Vampire (à Tallinn en 2000), Les Misérables où il tenait le rôle de Marius (Tallinn 2001), Miss Saigon (Tallinn 2002) et à Tartu en 2005, il jouait Tony dans le célèbre West Side Story. Il a eu également le rôle principal dans Chess, Rent et Hair.

A l’automne 2014, il était la vedette du Fantôme de l’Opéra au théâtre Vanumuine et a repris le rôle du Fantôme en 2016.

Koit est le neveu d’Indrek Toome, ancien Premier Ministre d’Estonie (de 1988 à 1990).

 

Laura Põldvere est née le 30 août 1988.

C’est dans l’espoir de chanter à l’Eurovision qu’elle démarre sa carrière. En 2005, elle présente la chanson Moonwalk à l’Eurolaul, en même temps qu’elle chante avec Suntribe, un groupe de filles qui pose également candidature à l’Eurolaul. Laura termine deuxième en solo de la compétition, mais montera tout de même sur la scène de l’Eurovision à Kiev puisqu’elle gagne la sélection estonienne avec Suntribe.

En 2007, Laura a très envie d’aller chanter à Helsinki sous la bannière estonienne et propose Sunflowers à la sélection. Elle termine à la dernière marche du podium, en troisième position.

En septembre de la même année, la chanteuse sort son tout premier album, baptisé Muusa, tandis qu’elle entame des études au fameux Berklee College de Boston, mettant sa carrière entre parenthèses pendant cette période.

Elle attend donc deux avant de se lancer de nouveau dans l’aventure de l’Eurovision. En 2009, elle tente sa chance pour représenter son pays à Moscou avec la chanson Destiny. Elle finit troisième de l’Eesti Laul.

En novembre 2011, Laura sort son premier album de compilation Sädemeid taevast dans lequel on peut retrouver tous ses singles de 2005 à 2011, en plus d’un extrait de son deuxième album Ultra.

Laura tente une nouvelle fois de représenter l’Estonie à l’Eurovision 2016. Sa chanson Supersonic manque de peu d’aller à Stockholm et termine deuxième de l’Eesti Laul.

Cette année est la bonne. Avec Koit Toome, sa chanson Verona remporte l’édition 2017 de la sélection nationale et obtient son billet pour Kiev.

 

L’Estonie participe à la deuxième demi-finale.

Sleeping all alone
you wake up with a bottle in your hands
no sound of serenade cause we both know we lost our game

I was always high on loving you
before the romance turned to drama
like Romeo and Juliet once before
we are lost in Verona

Learning through the scars
will make you stronger time is the proof
I ´m not a loner kind
I know I just cant get over you

I was always trying to tell the truth
before the romance turned to drama
I hope the best in me was always you
before we lost our Verona

We are lost
lost in the crowd of the street
we are lost
like two sailing boats in the sea
we are lost
`cause sometimes we building and burning down love
we are lost our Verona


We lost and we found our Verona
….
We are lost in Verona

Reckless type of love,reckless type of love
we never said I`m sorry
we never said enough
this western type of woman; western type of man
disappeared in Verona

Voilà une chanson dont la mélodie fleure bon les années 70. On s’imagine sur la route des vacances, à bord de notre deudeuche sillonnant les routes et écoutant sur RTL grandes ondes, « Verona ». Mais nous sommes en 2017 et les auteurs de la chanson ont réussi à moderniser la mélodie avec une superbe orchestration. Le résultat est une réussite et fait de « Verona » une bien belle chanson agréable à écouter.

 

Quentin – Aaaaah, ça me plaît tout ça ! Je ne suis pas sûr qu’ils passent le cap de la DF, mais j’aime vraiment beaucoup cette chanson. 🙂

Bêta X – Je suis content du choix estonien. Laura et Koit faisaient partie de mes favoris à la victoire, mais franchement, la robe de Laura m’a refroidi sur le coup. J’espère qu’elle ne va pas la ressortir en mai prochain parce qu’elle est trop démodée ! Faut qu’elle se trouve quelque chose d’autre, une robe plus courte. 😉 En ce qui concerne la presta du duo, Koit a été à la hauteur de mes espérances, mais pas Laura. Et ça m’a beaucoup surpris quand j’ai visionné la vidéo ci-dessus, je pensais qu’elle allait assurer comme l’an dernier avec  « Supersonic », mais je suis à moitié séduit, j’suis resté sur ma faim …. J’espère qu’elle s’améliorera pour les demis ! Et sinon, en ce qui concerne le visuel, j’ai l’impression qu’ils l’ont un peu repris sur celui de Måns (on sent l’originalité) et j’espère qu’ils opteront pour un autre. 😀

Rv – Je suis très content, c’était la chanson qu’il fallait. En finale sans problème…. Bravo !

Charly – C’était mon choix depuis la découverte des chansons en lice pour l’Estonie, donc je suis content. Certes c’est une chanson aux accents « rétro », mais elle a du potentiel et est superbement interprétée. Je crois à la finale. Bonne surprise au milieu de nombreuses déceptions.

Jamaly Zelmerlöw-Landrut – 1ère écoute de l’Estonie : ouah, ça sonne Eurovision à fond. Avec cette chanson, le téléspectateur ne sera pas dépaysé. Mais c’est une bonne chanson, supérieure au niveau moyen des nombreux titres déjà révélés. Ils passeront en finale, mais ne gagneront pas, car il n’y a pas -pour l’instant en tout cas- de passage où la chanson emporte vraiment. Le visuel est complètement à revoir : la robe meringue, au secours ! Et qu’est-ce qu’ils ont les Estoniens à faire disparaître leur chanteur quand ils chantent en duo ? Déjà en 2015 à Vienne, j’avais trouvé ça ridicule, cela donnait un côté kitsch alors que la chanson était bonne et moderne, et ça recommence en 2017 ! Grrr. Koit a vraiment une belle voix, je l’avais déjà beaucoup aimé en 1998 où il présentait une chanson plus authentique.

 

Daniel – C’est pas mal comme musique, mais il y avait beaucoup mieux dans cette sélection, donc il y a de quoi être déçu. Je pense que ça va se qualifier pour la finale. 🙂

Mimi2 – Pas mal ! Pas fan ! On dirait du Stock Aitken & Waterman, Kylie Minogue & Jason Donovan ! Ce ne sera pas la chanson qui me déplaira le plus de ce cru, mais ça m’fait pas sauter partout !

Antoine97 – Je ne sais pas quoi prédire au duo, mais je le sens pas. C’est fake de A à Z… La chanson est beaucoup trop calibrée Eurovision, vocalement Laura est quand même pas top. Il y avait BEAUCOUP plus intéressant dans cette finale !

Rem’coconuts – Dans un monde en évolution perpétuelle, je constate qu’il reste toujours certains totems inviolables et inébranlables, et sur le plan musical. L’un de ces socles s’appelle Peter et Sloane (ou Stone et Charden c’est selon, ou encore Julie et Ludwig – vous savez notre cher duo de Malte 2004 « OOOOOON AGAIN OFF AGAAIIIIIIIIIIIÎN »). Très clairement, Verona, c’est retour vers le futur, du duo de l’été sirupeux et romantique des années 80 et 90, servi sur un plateau moderne et contemporain, le cocktail aux fruits livré avec. Mais le pire dans l’affaire, le pire, c’est que c’est efficace, c’est entêtant, ça reste dans la tête, et qu’en terme de rétro/passéiste/ringard, on a vu pire.

 

KaYan – Je ne sais pas si je vais les appeler les Roméo&Juliette de Tallinn ou les Peter&Sloane. 🙂 Bref, je savais qu’ils allaient gagner, mais je n’aime pas et la mise en scène est désastreuse.

Nico – La première fois que j’ai entendu cette chanson dans la version audio, je trouvais ça plutôt bien mais quand même très formaté Eurovision des années 1990. Il est vrai qu’en 2017, ce titre résonne assez ringard, sans compter sur la robe de Laura qui ressemble plus à un croisement d’une sirène et d’un calamar, c’est vraiment pas terrible. On se croirait à un défilé de mode des années 1980 dans les épisodes de Gloire et Beauté, la célèbre série américaine de la famille Forster. Laura a vraiment du mal à me convaincre dans son interprétation, heureusement que Koit tient beaucoup mieux la route. Je suis très déçu de cette prestation qui ne me donnerait pas du tout envie de voter pour nos amis estoniens. Une chose est certaine, l’Estonie ne nous embarque pas du tout à Vérone avec ce choix et je ne parierai pas sur un passage évident en finale.

Capucine – Un peu ringard comme chanson. On se croirait vraiment dans les années 90 et qu’est-ce que la chanteuse chante du nez. Bof bof bof. La mélodie est ok, mais pas assez forte pour me faire oublier les chanteurs (même eux sont ringards il faut le faire !) et le côté kitsch.

Nicolas – Nul. Je n’ai pas d’autres mots en tête, désolé. Les adjectifs melioratifs ne veulent pas sortir.

 

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Recette loupée :

Les Estoniens ont le goût de la musique… enfin pas toujours. Par exemple, en 2008, on n’a pas trop su ce que cette chanson fabriquait à l’Eurovision. Cette année-là, les Estoniens ont confondu sel avec sucre !

Recette gourmande : 

Après une première déconfiture à l’Eurovision en 1994 (avant-dernier de la compétition), le pays décide de frapper fort en envoyant deux générations de chanteurs à Oslo en 1996. Maarja-Liis Ilus & Ivo Linna terminent alors cinquième, cinq ans avant une victoire du pays. Les Finlandais, qui militaient pour avoir le droit de chanter en anglais sous prétexte qu’avec leur langue, ça ne serait pas possible de faire un top 5, n’en revinrent pas. Une recette certes fort sucrée, mais efficace.

Cerise sur le gâteau : 

Si Silvi Vrait a été la première à fouler le sol de l’Eurovision pour l’Estonie en 1994, c’est en 1993 que le pays participe pour la première fois. A cette époque, les nouveaux pays de l’Est étaient obligés de passer par une sélection. 7 pays s’étaient alors présentés pour cette sélection. 3 ont été choisis. L’Estonie n’a terminé que cinquième, avec cette chanson.