« C’est vous qui décidez. » Oui, c’est vous qui déciderez du prochain représentant français à l’Eurovision. Moi aussi, je déciderai, comptez-y ! « Tous ensemble, Suzanne ! Tous ensemble ! » ai-je dit à Madame Martineau. Bien sûr, elle, elle votera pour la première bêtise jeuniste venue. Je la soupçonne d’ailleurs de voter plus pour le physique de certains candidats que pour leur chanson. Mais enfin soit. Moi, bien entendu, fidèle à mes convictions de toujours, je voterai pour la plus belle chanson française parmi celles que la délégation, bientôt conseillée par votre humble servante, aura retenues.
Il est très bien choisi d’ailleurs ce titre « C’est vous qui décidez ». Forcément, puisque c’est Madame Redde-Amiel qui a dû l’imaginer. Bon, j’aurais plutôt opté pour « Choisissez bien ! » Parce qu’il faut l’avouer : les téléspectateurs français n’ont pas toujours l’oreille fine. Soit : la République, c’est avant tout la démocratie. Il est meilleur que les Français aient voix au chapitre. Cela les fédère mieux autour de leur représentant. Ce qui compte avant tout, c’est de leur présenter un panel de chansons qualitatif et représentatif.
Je me suis déjà penchée sur la candidature du petit Ken Carlter, qui s’est déjà déclaré. Cest très bien dans son genre. Cela a le mérite de promouvoir la diversité culturelle de notre belle patrie et d’inclure l’Outre-Mer. Je lui recommande d’opter pour une chanson franco-française, il aura de meilleures chances de succès. Une ballade de préférence, la France a toujours obtenu de meilleurs résultats avec des ballades sentimentales. Et puis, il faudrait qu’il adapte son nom de scène en Beau Charlier, cela sonne mieux à l’oreille. Je suis déjà impatience de découvrir le résultat final. Dans l’attente, place aux Eurodrames !
Après l’Est, gagnons l’Ouest et un pays dont les sélections nationales sont riches par nature en Eurodrames : l’Espagne. Dans trois articles précédents, Sakis était revenu sur les sélections 2008, 2009 et 2010. Je vous invite à les relire attentivement pour vous remettre dans l’ambiance et ne reviens donc pas sur ¡Tu país te necesita! / Destino Oslo, employé en 2010 par la RTVE pour élire Daniel Diges. Je vous remets simplement la prestation de Daniel à Oslo, interrompue par Jimmy Jump, conclusion et ultime rebondissement de cette Saison espagnole 2010. Au final, Daniel termine quinzième. Par la suite, il devient un acteur de comédies musicales reconnu et apprécié.
2011
Lassée des errements de ses présélections en ligne, la RTVE opte pour un nouveau format. Elle se complique la tâche en optant pour une sélection séparée, les artistes d’une part, les chansons d’autre part. Après des candidatures, des auditions, deux éliminatoires et une demi-finale, les aspirants espagnols ne sont plus que trois : Melissa, Auryn (groupe de Blas Cantó) et Lucía Pérez.
Lors de la finale, organisée le 18 février, tous trois interprètent trois chansons originales différentes. Un jury d’experts est appelé à voter et à déterminer laquelle les candidats interpréteront en superfinale. Sans remous particulier, Melissa obtient Eos et Auryn, Volver.
Mais quand arrive le tour de Lucía Pérez, le jury est incapable de trancher. Que me quiten lo bailao et Abrázame terminent ex aequo.
Le règlement impose que la chanson ayant reçu le plus de notes maximales l’emporte. C’est en l’occurrence Que me quiten lo bailao. Mais Lucía, de son côté, préfère Abrázame et le fait savoir. Elle est soutenue par le public dans la salle. Le jury hésite, discute longuement et décide au final de s’en tenir au règlement. Lucía porte donc Que me quiten lo bailao en superfinale et remporte la victoire en décrochant 68% des votes du public espagnol.
À Düsseldorf, malheureusement, elle ne convainc pas le public européen. Malgré les « douze points » de la France et du Portugal, elle termine vingt-troisième. Par la suite, elle poursuit sa carrière, sort deux autres albums studio, mais avec un succès confidentiel.
2012
La RTVE change encore de formule et convainc Pastora Soler de la représenter à l’Eurovision 2012. Sa chanson est choisie lors d’une finale nationale, entre trois propositions. C’est Quédate conmigo qui l’emporte largement. À Bakou, Pastora marque les esprits et termine dixième, avec les « douze points » du Portugal. Un excellent résultat et une année remarquable pour l’Espagne : pas le moindre Eurodrame signalé. Par la suite, Pastora poursuit sa brillante carrière et demeure toujours l’une des chanteuses espagnoles les plus populaires qui soit.
2013
Convaincue, la RTVE réitère la formule et après de longues discussions, désigne le groupe El Sueño de Morfeo comme représentant 2013. À nouveau, leur chanson est choisie lors d’une finale nationale parmi trois propositions. C’est Contigo hasta el final qui l’emporte largement. Les réactions des Eurofans s’avèrent nettement plus tièdes. Et à Malmö, c’est l’Eurodrame : le groupe termine avant-dernier, avec huit points à peine. Le coup est fatal : le groupe, jusque là l’un des plus populaires dans leur pays, se sépare l’année suivante. Les carrières respectives de ses membres s’arrêtent là.
2014
Échaudée, la RTVE opte pour une autre formule, la quatrième en cinq ans : une plus classique finale à cinq participants. Les heureux élus sont présentés en janvier. Il s’agit de Brequette, Jorge González, La Dama, Raúl et Ruth Lorenzo. Brequette et Ruth concentrent aussitôt toutes les attentions, la première avec Más, la seconde avec Dancing In The Rain.
La finale a lieu le 22 février. Le vainqueur doit être déterminé par un vote combiné classique, moitié pour un jury d’experts, moitié pour le public espagnol. Le duel attendu a lieu et le vote se termine sur une séquence mémorable : Brequette remporte le vote du jury ; Ruth, celui du public. Toutes deux terminent ex aequo. Le choix du public prévalant, Ruth est déclarée gagnante.
Le choix s’avère judicieux : à Copenhague, Ruth termine dixième, elle aussi. Par la suite, elle mène sa carrière avec succès.
2015
Malgré ce succès, la RTVE décide d’opter en 2015 pour une sélection interne. En janvier, elle annonce qu’elle sera représentée par Edurne et que sa chanson a déjà été déterminée. Pour la première fois depuis 2006, les Espagnols n’ont donc pas leur mot à dire. À Vienne, Edurne est attendue avec impatience par les Eurofans, mais ses répétitions déçoivent. C’est un nouvel échec : elle termine vingt-et-unième. Sa carrière en souffre et n’a pas redécollé depuis.
2016
La RTVE décide alors d’en revenir à sa formule 2014 : une finale à six candidats. Les heureux élus sont présentés en décembre 2015. Il s’agit de Barei, Electrica Nana, María Isabel, Maverick, Salvador Beltrán et Xuso Jones. La finale a lieu en février. La favorite, Barei, l’emporte sans doute, ni ex aequo, avec son Say Yay!.
Les choses se compliquent sensiblement à Stockholm. La chanteuse et la délégation espagnole rencontrent quelques difficultés durant les répétitions pour transcrire télévisuellement leur mise en scène. Ils y parviennent néanmoins, mais le résultat tombe comme une pierre devant le public européen. Barei termine vingt-deuxième. Par la suite, elle poursuit une carrière en demi-teinte, avant de se consacrer à sa famille et ses deux enfants.
2017
La RTVE décide de reprendre la même formule, mais avec un amendement : une présélection nationale accordant une place directe en finale. Le diffuseur reçoit 390 candidatures, réduites à 30 par un jury, puis à 10 par le public, puis à 3 par un autre jury. Les deux favoris du public, Nito et Brequette, sont éliminés lors de cette avant-dernière phase. Les trois rescapés, Javián, Fruela et LeKlein, s’affrontent en pré-finale en janvier et c’est LeKlein qui décroche le ticket pour la finale. Elle y retrouve Manel Navarro, Paula Rojo, Mario Jefferson, Maika et Mirela.
La soirée se déroule 11 février et se conclut par l’un des Eurodrames les plus mémorables de la décennie. Manel Navarro remporte le vote du jury ; Mirela, celui du public. Tous deux terminent ex aequo.
Le public avait déjà sifflé copieusement les résultats du jury. Car parmi ses membres, se trouvait Xavi Martínez, animateur radio qui avait promu Manel avec force et insistance avant la finale.
Le dit public se déchaîne à l’issue du vote. Le règlement prévoit que le jury départage tout ex aequo. Fort logiquement, ses trois membres tranchent en faveur de Manel. Le studio sombre dans le chaos absolu. Face à la réaction pour le moins hostile des spectateurs présents, Manel s’emporte et leur décroche un bras d’honneur, ce qui contribue peu à calmer les esprits. Il sera contraint de présenter des excuses publiques pour son geste, lors d’une conférence de presse, deux jours plus tard.
La bronca est telle dans les médias et l’opinion publique espagnole qu’elle remonte jusqu’au parlement. Les Cortes somment la RTVE de s’expliquer sur l’organisation de cette finale. Le chef des divertissements du diffuseur est convoqué devant un comité d’audit interne et passé sur le grill. La RTVE publie alors un communiqué officiel défendant son intégrité et sa transparence. L’Eurodrame s’apaise.
Il renaît avec d’autant plus de force à Kiev. Manel loupe sa prestation vocale, en émettant une magistrale fausse note à l’acmé de sa chanson. La sanction est terrible : il termine dernier avec cinq petits points du Portugal seulement. C’est la cinquième fois que que l’Espagne écope d’une dernière place à l’Eurovision. Les médias et les Eurofans espagnols se déchaînent sur Manel et la RTVE. La carrière, débutante, du chanteur est réduite en cendres. Par la suite, il sort cinq singles, qui sont tous des échecs.
2018
Dans une impasse, la RTVE décide de ressusciter un ancien format, qui avait connu ses heures de gloire dans les années 2000 et apporté de beaux résultats à l’Espagne : Operación Triunfo. Une neuvième saison est programmée, dont l’un des participants sera choisi pour représenter le pays à Lisbonne.
S’ensuivent de longues semaines de quotidiennes et de soirées, ponctuées par des éliminations progressives. Le Gala Eurovisión, dont l’objectif est d’élire représentant et chanson, se tient en janvier. La victoire est remportée par un duo sur lequel l’émission avait beaucoup capitalisé, car il était tombé amoureux devant ses caméras et l’Espagne toute entière : Alfred & Amaia. Leur Tu canción est accueilli favorablement.
Mais à Lisbonne, l’Eurodrame l’emporte. La production attribue la deuxième place aux amoureux. La mise en scène s’avère inexistante, les costumes désappointent les Eurofans et la prestation d’Amaia et Alfred déçoit. La sanction est immédiate : ils terminent vingt-troisièmes, seulement soutenus par les « douze points » des téléspectateurs portugais, ou presque. Le couple ne fait pas long feu et se sépare quelques temps plus tard. Tous deux poursuivent leur carrière en solo, avec succès.
2019
Une nouvelle fois, la RTVE s’en remet à Operación Triunfo pour sélectionner son représentant. L’émission se déroule à l’identique, mais juste avant le Gala Eurovisión, plonge dans un autre Eurodrame. Certains candidats en lice déclarent ne pas vouloir participer au Concours, tirant prétexte de son organisation en Israël et des risques encourus pour leur carrière. Ils appellent à ne pas voter pour eux et à favoriser d’autres candidats, plus volontaires. La RTVE est contrainte de les rappeler à l’ordre.
Le soir de la sélection, les dits candidats réticents masquent à peine leurs états d’âme et offrent des prestations repeintes aux couleurs de leur désintérêt. Les téléspectateurs couronnent alors Miki Núñez, l’un des dits volontaires. Sa chanson, La venda, est accueillie favorablement.
Hélas, à Tel Aviv, si le parti pris de la délégation est inverse, le résultat est quasi identique. La mise en scène chargée et mouvementée de La venda laisse de glace les jurys qui lui inflige une avant-dernière place, avec un point à peine. Les téléspectateurs sont plus généreux : soutenu par les « douze points » du Portugal, Miki est quatorzième du vote du public. Le résultat final est une médiocre vingt-deuxième place. Miki sort un album dans la foulée, qui décroche la première place des classements espagnols. Sa carrière se poursuit depuis.
Bilan de cette décennie : en dix participations, beaucoup d’Eurodrames, deux dixièmes places, une dernière place et six autres places parmi les cinq derniers. Souhaitons à la RTVE et à l’Espagne de connaître une décennie 2020 plus apaisée et surtout, plus réussie.
Quant à moi, je vous envoie mes amitiés depuis Le Vésinet. Continuez à bien prendre soin de vous et à me lire fidèlement. Chaque lecture supplémentaire de votre part gonfle mes statistiques personnelles de rédactrice et me donne plus de poids et d’arguments face à vous-savez-qui. Bientôt, il n’aura d’autre choix que de me nommer co-administratrice et là, suivant l’exemple de mon très cher William Lee Adams, j’imprimerai une marque plus professionnelle à ce blog. Et dès que j’aurais compris comment poster une vidéo sur DailyMotion, l’Internet m’appartiendra !
Sur ce, vive la République ! Vive la France ! Vive William Lee Adams !
Francine Michu
Les selections nationales espagnoles sont des perles! Si ce n’est pas a ce moment là que ca pêche, c’est à l’Eurovision que c’est le cas. Je trouve ca dommage car ce pays a un potentiel dingue. J’espère honnêtement que Blas Canto redorera un peu le blason…
Ce qui m’impressionne en revanche, c’est que malgré tous ces problèmes, l’Espagne aime l’Eurovision. Je ne sais pas si ca fait partie un peu de la culture, je n’ai aucune idée du comment du pourquoi. En France, ca aurait été parfait pour alimenter la haine ou l’indifférence des francais pour le concours.
Malgré ces eurodrames, les espagnols doivent bien aimer l’Eurovision. J’en veux pour preuve la série espagnole Elite qui passe sur Netflix.
Au cours de la saison 2, ils ont diffusé « Fuego » dans une boite de nuit, et dans l’avant dernier épisode de la saison 3, lorsqu’un élève évoque à sa soeur ses notes catastrophiques, il lui dit : « Sur l’échelle des catastrophes, on a d’abord l’incendie de Notre Dame, puis l’Espagne à l’Eurovision, puis Madonna à l’Eurovision, et enfin mes notes ». J’ai trouvé ça marrant ces petits clins d’oeil.
Ah l’Espagne, terre d’eurodrames comme Mme Michu les aime ! On oublie facilement les ex-aequo du début des années 2010, mais il est vrai que le pays enchaîne les sélections compliquées pour au final vivre de terribles échecs au concours. A réécouter les titres espagnols de la décennie, je me dis qu’il y avait des trucs qui auraient vraiment pu marcher au concours, comme les titres d’Edurne et de Barei (dont le bottom 5 est juste incompréhensible), mais voilà, un caillou s’est mis dans la roue de la charrette y voilou. Dommage. Je me rappelle avoir beaucoup accroché avec Que me quiten lo bailao, longtemps resté dans ma playlist pour la pêche qu’il procure, et d’ailleurs malgré un classement décevant, il avait de souvenir fait pas mal de points (une cinquantaine ?), car les votes avaient été très étalés cette année là et franchement, Lucia aurait mérité meilleur classement. ESDM – groupe que j’adore ! – a payé un mauvais choix de titre et une presta aléatoire, ils auraient du partir avec Revolucion. 2014, duel difficile que j’aurais eu du mal à trancher, le public espagnol l’a fait à ma place pour le plus grand bien de leur portefeuille eurovisionesque, top 10 à la clé. Edurne (Giuseppe !!!!!!!) a perdu sur sa mise en scène et une presta vocale moyenne. 2017, j’étais team Mirela, même si je doute qu’elle aurait explosé les compteurs à Kiev, mais le titre de Manel était un désastre et le « chanteur » (remarquez les guillemets) avec, preuve en est la suite de sa carrière. Le duo des amoureux aurait fonctionné en 70, moins en 2018, c’est ainsi ma pauvre JaJa. 2019 avait tout pour ramener l’Espagne en première moitié de tableau, mais pitié, pourquoi cette « choré » et cette scéno qui n’avaient rien à voir avec la chanson ? Il faut dire que 2019 était dense, enfin bref…
Ah! L’Espagne et ses eurodrames….J’adore ça…on n’a pas le temps s’ennuyer…lol… Ils ont tellement le sang chaud que la moindre petite chose gonfle à une vitesse hallucinante…Je pense que le choix de Blas Canto ne déplait pas aux eurofans mais ne les emballe pas non plus même si ce qu’il a présenté pour 2020 était bien exécuté. Il manquait cependant le facteur « je me démarque ». J’espère qu’il choisira une chanson qui a plus de punch et un peu plus aux sonorités espagnoles.
Quand je pense à ce que l’Espagne pourrait proposer à l’Eurovision et qu’elle ne fait pas…franchement c’est navrant…car après la langue anglaise, la plus commerciale dans le monde, c’est bien l’espagnol! Donc, ce n’est pas un frein, c’est plutôt un avantage que l’Espagne ne sait pas utiliser…Dommage!
– Ce n’est pas un eurodrame politique mais bien un eurodrame seulement national et encore, j’estime qu’il est un peu exagéré ma chère Madame Michu.
– Car si beaucoup de chansons espagnoles présentées durant cette décennie ne sont pas fameuses, il faut bien dire qu’il y a aussi beaucoup de sévérité des jurys et du public lors des votes ! certaines de ces chansons auraient mérité mieux qu’un » FLOP 5 » ! En fait, il y a toujours le » petit truc » qui gâche la chanson ou la prestation : par exemple l’an dernier, j’adorais la chanson de Miki mais sur scène, c’était vraiment la pagaille : on se demandait ce qu’il voulait nous démontrer… Un peu plus de clarté et de simplicité, et je suis sûr que la chanson aurait fini au moins en milieu de tableau.
– En conclusion, il faudra juste un peu plus de flair et de clairvoyance pour que l4espagne fasse mieux lors de la nouvelle décennie.
Chère Francine
1961 marque les premiers pas de l’Espagne à l’Eurovision avec à la clé, la victoire de mon idole Monsieur JEAN-CLAUDE PASCAL. Par contre, je ne trouve nulle part « ERA ES LA MUSICA », version espagnole de « C’EST PEUT-ETRE PAS L’AMERIQUE ».
J’ai beaucoup aimé PERET en 1974, Sergio DALMA en 1991 mais je crois que la chanson espagnole que je préfère, c’est celle de Betty MISSIEGO y los muchachos.
2010 Je me rappelle que Daniel DIGES a tenu à reprendre sa chanson juste avant le vote. Et en plus, il avait le numéro 2. Quelle poisse !
2011 Lucia PEREZ est pourtant la seule que je retiens dans mon top 10, puisque je laisse Pastora et Ruth à ma soeur. Dommage qu’on ne revoie plus Lucia. Cette chanson avait une pêche incroyable
Après j’ai moins accroché. J’ai continué à suivre les finales sur la TVE et tant pis pour mon sommeil.
Manel NAVARRO avait invité des artistes à un bar pour le soutenir. Rien n’y a fait.
Barei s’est fait amie d’Amir. Enfin, Miki ne méritait pas sa place. J’avais gagné un concours avec Eurofans et on m’a offert un sac à son effigie.
Depuis, il s’est classé au hit EFR 12.
Maintenant, on va croiser les doigts pour Blas CANTO. Espérons pour lui une meilleure chanson.
L’Espagne méritait bien tout un article tant les eurodramas sont le lot de quasiment toutes ses sélections nationales.
J’avais été atterré par l’élimination de Mirela car clairement on sentait que le titre de Manel Navarro n’avait aucun potentiel.
Et en 2019 voir ces jeunes gens se saborder volontairement pour ne pas gagner était pour le moins particulier. Eb tout cas le comportement de Natalia et de ses copines a fait une émule : Roxen et « Cherry red »
Merci madame michu de parler de espagne mon deuxième pays de cœur… Lucia oui bof….. Chanteuse sympathique mais chanson commerciale sans grand interet…. Pastora soler chanson ennuyeuse poutr moi…. Ruth lorenzo sympathique maid j’aurais adore brequette…. Sinon le petit merdeux manuel navarro non merci au fait que dévient il on lance un appel lol…
Daniel digues subliminal et miki souriant et craquant… Les amoureux c’etait du commercial pour moi donc next
Merci pour cette article qui me rappelle des tas de souvenirs… Lol