Voilà l’été, enfin l’été, toujours l’été, encore l’été ! Préparez le goudron et les plumes : Madame Michu reviendra bientôt pourrir vos vacances, incendier vos écrans et vous faire hurler de rage et de dépit. Vous rirez, vous ne rirez pas du tout. Vous trouverez cela génial, vous trouverez cela scandaleux, honteux, indigne, d’un piètre humour de bas étage, du plus parfait mauvais goût. Mais comme nous le rappelle sans cesse cette grande philosophe post-existentialiste qu’est Priscilla : « Aime-moi, regarde-moi. Teste-moi, déteste-moi. Mais surtout, regarde-moi. »
Mais avant ce retour en fanfares et trompettes, jetons un dernier regard sur 2015 et cette nouvelle année eurovisionesque écoulée. Que d’incroyables moments vécus depuis l’ouverture de la plateforme suisse, en octobre dernier, que de chansons et d’artistes découverts, que de fabuleux moments de musique et de télévision, que de suspenses… et que de déceptions parfois ! Tous nous avons succombé au charme irrésistible et à la beauté mélodieuse d’un morceau… sèchement éliminé dans son parcours de santé vers Vienne. Vous avez sorti vos mouchoirs et vos habits noirs : il vous faudrait faire le deuil de cette chanson, qui aurait tellement mérité le Wiener Stadthalle, mais qui restera oubliée et méconnue des millions de téléspectateurs du Concours à travers le monde.
C’est dans cette perspective que nous avons rédigé cette rétrospective personnelle, nos estimés collègues et lecteurs ayant tout dit des quarante morceaux en lice. Voici nos quinze chansons non sélectionnées préférées de l’année écoulée, celles que nous réécouterons pour longtemps encore et qui concourront dans nos cœurs par défaut. Commençons par cinq morceaux pop-rock de la meilleure des factures, qui auraient certainement brillé à Vienne et prouvé l’excellence du Concours de par leur fraîcheur et leur modernité.
5. Sunday – Fjaðrir – Islande – 5e en finale
La sélection islandaise, le Söngvakeppnin, propose toujours d’excellentes contributions et la plupart des morceaux retenus cette année nous ont plu… à l’exception, bien entendu, loi de la contrariété universelle oblige, de celui de Maria, qui, à notre grande surprise fut sélectionné. Pourquoi ? Comment ? Alors que le groupe électro-conceptuel Sunday aurait offert à l’Europe et au monde, une chanson et une prestation arty comme nous en raffolons depuis Bruxelles. Oui, nous aimons ce genre de pop glacée et sophistiquée et nous aurions bien vu Sunday en compagnie de Loïc et d’Aminata. Les Islandais en ont décidé autrement. Nous en venons à souhaiter que d’autres prennent cette décision à leur place.
4. Celia – Letter To Myself – Suisse – Élimination par les experts
Ah, la plateforme suisse ! Des heures et des heures d’ahurissements, de fous rires et de délires quadridimensionnels. Puis l’heure du tri sélectif sonne et c’est la soupe à la grimace. Les artistes étrangers passent systématiquement à la trappe et les experts votent avec du coton dans les oreilles. L’heureux élu semble avoir été choisi un peu par défaut, un peu par hasard. Mais dans ce bouillon, surnagent toujours quelques morceaux enchanteurs. Letter To Myself par exemple, pastille fraîche et sucrée qui nous a mis l’eau à la bouche. Lors de la comparution de Celia, force fut de constater qu’elle manquait un peu de bouteille et de prestance vocale. Qu’importe : nous suivons son judicieux conseil et nous nous écrivons quotidiennement des lettres à nous-même.
3. Bálint Gájer – That’s How It Goes – Hongrie – 7e ex aequo en finale
La sélection hongroise demeure l’une de nos préférées, car elle nous offre chaque année des perles sur un plateau d’argent. Dès la première écoute des trente chansons en compétition pour l’édition 2015, nous avons succombé au charme endiablé et rétro de That’s How It Goes. L’entendre interprété en direct par Bálint nous a confirmé dans notre coup de cœur. Puis Gálint a dégainé le costume brillant. Puis les jurés ont dégainé leurs scores. Nous sommes passés de l’extase à l’amertume. Mais que diable trouvaient-ils à cette Boggie ? Nous avons beau eu nous trémousser que notre canapé et ressortir tous nos vêtements à franges, Bálint n’a reçu aucun point en final d’Á Dal. Nous en sommes retournés à la lecture de Francis Scott Fitzgerald.
2. Arbresha – Same Stars – Suisse – Élimination par les experts
Cela demeurera pour nous le plus insondable de tous les mystères de cette Saison 2015. Pourquoi ces experts diligentés par la télévision suisse ont-ils recalé Arbresha ? Elle avait tout, à nos yeux, pour réussir et pour briller à Vienne. Same Stars a l’étoffe d’un tube, avec son atmosphère nostalgique et brumeuse. Arbresha nous a magnétisés de sa voix rauque et de son timbre profond. Nous avons trouvé parfaite sa prestation en direct. Alors ? Et lorsque l’on compare cette chanson aux quarante participantes, l’on se dit qu’une qualification aurait été à portée de la Suisse. Nous aurions certainement voté pour elle, ce qui lui aurait fait rejoindre la Lettonie, l’Estonie et la Norvège parmi nos préférées.
1. Ív – Fire – Hongrie – 6e en finale
Ah, ces jurés hongrois ! Ils soutiennent leurs favoris du début à la fin de la sélection, sans quasiment varier d’opinion. Au point que les carottes semblent cuites longtemps avant la finale… Pourtant, de Bruxelles, nous avons voulu y croire jusqu’au bout, tellement Fire nous a enthousiasmés. C’est là un morceau d’ampleur international, à l’incroyable potentiel, une pépite pop, une gemme, un joyau. Ív fut recalée aux portes de la superfinale, à notre plus profond dépit. Dépit augmenté par la victoire de Boggie, que nous aurons décidément poursuivi de notre haine jusqu’au bout, en partie pour cette raison. Nonobstant cela, Fire restera notre chanson non sélectionnée préférée pour 2015, toutes catégories confondues.
Il y en eut cette année en veux-tu en voilà. Nous en redemandons encore ! Des ballades, des slows, des berceuses, de l’amour, du sucre et des longues notes conclusives, formules ayant déjà prouvé leur efficacité au Concours. Voici cinq ballades non sélectionnées à nous avoir touchés par leur émotion et leur prestation.
5. Elisa Kolk – Superlove – Estonie – 3e en super-finale
Bien sûr, sans aucun doute, Stig et Elina DEVAIENT gagner l’Eesti Laul. Nous les avons soutenus tout au long de la sélection nationale estonienne. Néanmoins, dans notre poitrine de midinettes, notre cœur a battu pour Superlove, ballade légèrement tarte à la crème, délicieuse pourtant. Et puis rejouer ainsi Les Hasards Heureux de l’Escarpolette… Nous avons été plus qu’heureux pour Elisa qu’elle se hisse jusqu’en super-finale. La victoire de Goodbye To Yesterday nous fut douce, la troisième place de Superlove tout autant…
4. Siru – Mustelmat – Finlande – Élimination en demi-finale
Rien que de repenser à la sélection finlandaise de cette année, fait à nouveau bouillir le sang dans nos veines. Notre sentiment demeure celui d’un monumental gâchis. Des chansons brillantes, il y en avait à la pelle dans cet Uuden Musiikin Kilpailu 2015. Et il a fallu que ce soit Je Veux Une Pita qui l’emporte… La vengeance est un plat qui se mange froid : nous avons accueilli l’élimination, puis l’annonce de la dernière place de cette minute et demie de bruit, avec un rire mauvais. Nous aurions tellement voulu Crossroads… Mais au fond de nous, nous avons conservé une petite place pour Siru et sa ballade délicate.
3. Fahrenhaidt – Frozen Silence – Allemagne – Élimination au premier tour
La sélection allemande mériterait un article à elle-seule. D’une part, parce que les artistes et les chansons qui y concourent sont à la fois brillants et fascinants. D’autre part, parce que son système de vote est certainement le plus idiot, le plus absurde et le plus frustrant de la Saison. 2015 nous l’a encore démontré, avec son imbroglio final et le terrible nul point teuton à Vienne. De notre côté, nous avons été sur le champ emportés par la mélodie aérienne de Frozen Silence et la voix éthérée d’Amanda Petersen. Hélas, la présentation visuelle, lors de la finale de Hanovre, nous a laissés plus circonspects. Mais quel morceau envoûtant…
2. Franklin – Still Here – Malte – 5e en finale
Il est partout ! Et si chacun conserve en tête sa participation à la finale biélorusse et sa réaction enflammée après sa quatrième place, n’oublions pas qu’Alexander Rybak a aussi concouru au Malta Eurovision Song Contest. Ah, le MESC ! Un monde en soi, tout en sourcils épilés, faux-cils en plastique et extensions capillaires capricantes. Et puis ces visages familiers que l’on revoit année après année après année après année… Pour sa troisième participation consécutive, Franklin Calleja a travaillé son look, sa voix et son émotion. Il nous a émus au point que nous sommes un peu tombés amoureux de lui… Si nous suivons la logique du MESC et l’évolution personnelle de Franklin, nous devrions retrouver sous peu le jeune chanteur sur la scène de l’Eurovision. Quant à ce cher Alexander, nous parierions volontiers qu’il ressurgira l’année prochaine, dans un pays où l’on ne l’attend pas…
1. Stefanía Svarvarsdóttir – Augnablik – Islande – 6e en demi-finale
Nous y revoilà ! Le Söngvakeppnin 2015 ! Et cette étrange constatation : c’est incroyable comme, depuis son propre pays, l’on peut être convaincu de la victoire d’une chanson ou d’un artiste, pour se voir détromper par les locaux, pour des raisons qui échappent souvent à la raison. Ainsi d’Augnablik. Tout nous semblait parfait, idéal, idyllique, depuis Bruxelles. Nous sommes donc tombés de notre divan lorsque Stefanía s’est vue congédiée en demi-finale. Avec une dernière place encore bien ! Si l’un ou l’une d’entre vous a une explication à cet incompréhensible résultat, nous serions heureux de l’entendre… Au final, Augnablik restera pour nous la meilleure ballade non sélectionnée de cette Saison et nous campons fermement sur nos positions : oui, Stefanía aurait obtenu à Vienne un meilleur résultat que Maria !
Le fan acharné de l’Eurovision conserve au terme de la Saison et du Concours, au fond de son lecteur MP3 une série de chansons qu’il qualifie spontanément de « plaisirs coupables ». Vous nous comprenez : ces morceaux un brin kitsch, jouissifs au possible, sur lesquels on se trémousse dans sa salle de bains, dont on raffole, mais que l’on aurait un peu honte à supporter tout haut, même sur ce site (qui pourtant en a vu d’autres). Comme nous ne reculons devant rien, nous vous dévoilons nos « plaisirs coupables » de la Saison, ces cinq chansons qui nous donnent la danse de Saint-Guy et sur lesquelles nous vous laissons vous répandre, car vraiment…
5. Shava – Ostarilla – Finlande – 8e en finale
Bollywood sur Baltique, voilà la comparaison que nous vint à l’esprit, lorsque nous écoutâmes Ostarilla pour la première fois. Bien qu’il s’agisse là d’un résumé un peu stéréotypé, car ce morceau dépasse les cadres connus de nos références musicales. Nous avons rendu ses mérites à l’UMK : nous surprendre, nous emmener dans de nouvelles contrées sonores et nous faire découvrir des artistes brillants. Inutile de vous dire que ce début d’interprétation dans une fourgonnette hippie nous a ravis. La suite, vous la connaissez, nous ne nous répéterons point. Nous attendons désormais avec la plus grande des impatiences l’édition 2016 de l’UMK, qu’elle nous laisse encore bouche bée.
4. ElektroFolk – Sundance – Lettonie – 3e en finale
Ben oui ! Et alors ? Nous avons supporté Aminata jusqu’au bout du bout, dépensant une grande partie de notre forfait téléphonique pour elle, lors de la finale du Concours. Dans notre esprit, il ne faisait aucun doute que c’était elle la plus digne représentante lettone. Mais le cœur a ses raisons et l’oreille, ses faiblesses… Nous succombâmes dans le même mouvement à ce joyeux mélange foutraque qu’est Sundance. Cela tient à la fois du pastiche, du potache et du second degré, flirtant avec le génie et se vautrant dans la facilité. Cela n’aurait rien apporté au Concours, ni même à la Lettonie, mais cela nous apporte chaque fois que nous l’écoutons sous notre douche, un sourire pour la journée.
3. Dinah Nah – Make Me (La La La) – Suède – 12e en finale
Ah, les années nonante ! Toute notre jeunesse, notre adolescence, notre âge ingrat… Depuis que la vieillesse nous a rattrapé et que les Spice Girls passent sur Nostalgie, nous courons les soirées God Save The 90’s pour retrouver notre insouciance d’alors. Nous avions ainsi été TRÈS excités, l’année dernière, à l’annonce de la participation de Dr. Alban au Melodifestivalen. Et nous avions été TRÈS déçus à la fois par par sa chanson et sa prestation. L’espoir nous est revenu cette année, lorsque nous avons découvert qu’il signerait la chanson de Dinah Nah. Et dès les premières notes, nous avons été TRÈS ravis : cela embrassait les nineties, sans scrupule ni remord. Le pont musical nous plongea dans l’extase. Ah, c’était le bon temps…
2. Midnight Boy – Don’t Say No – Suède – 7e en demi-finale
Des années nonante aux années quatre-vingt ! Midnight Boy nous fait revivre le meilleur de la décennie qui nous a vus naître. Bien qu’il y ait quelque ironie dans ce titre, au vu de son résultat. Mais cela fait longtemps que nous avons cessé de nous illusionner au sujet du Melodifestivalen : dès qu’une chanson nous plaît… elle se fait éliminer ! Don’t Say No intègre pourtant ce dédale existentiel qu’est devenue pour nous la sélection suédoise, la plus pailletée et la plus spectaculaire de la Saison, mais aussi la plus formatée. Autant de morceaux faisandés et d’interprètes naphtalinés, c’est confondant et heurtant. Aucune audace musicale, ni de près, ni de loin. Et malgré tout, des succès à n’en plus finir au Concours et deux victoires en quatre éditions… Juvénal doit s’en retourner dans sa tombe…
1. Jessika – Fandango – Malte – 9e en finale
Fatalement, fatalement, même si vous n’y comprenez goutte. Voilà : cela fait trois ans que nous supportons chaque année Jessika dans cette sélection dégoulinante qu’est le MESC. Nous avions succombé pour Ultraviolet en 2013 et pour Hypnotica en 2014. Fatalement, nous avons pris le même chemin cette année. Et notre parcours émotionnel fut identique : joie à l’annonce des noms des sélectionnés, coup de foudre à l’écoute de l’extrait, délire à l’écoute de la version intégrale et espoir brisé lors du direct. Car il faut l’admettre : Jessika n’est pas la chanteuse du siècle et ses mises en scène frisent le carton jaune. Ce fut encore plus vrai cette fois : Fandango fut écorché par notre rousse préférée. Mais c’était encore excusable au regard de ces affreux costumes et de cette mauvaise chorégraphie. Et pourtant, six mois plus tard, il nous arrive encore de succomber à des crises frénétiques et à écouter des heures en boucle Fandango, notre kitscherie de l’année.
Bonus
Les apparences sont contre nous. Et pourtant : nous avons une vie en-dehors de l’Eurovision. Plus incroyable encore : nous avons une vie musicale en-dehors du Concours. Parfaitement : nous écoutons d’autres choses. Afin que vous puissiez nous situer dans nos goûts et mieux nous comprendre, comprendre nos jugements et nos coups de cœur, voici les cinq chansons contemporaines que nous avons le plus écoutés durant ces dix derniers mois. Come into our world :
Me voilà rassuré, pas mal de chansons que j’aimais bien se retrouvent dans ce listing! 🙂 ça va peut-être être long mais je vais faire mon listing à moi des chansons que j’aimais bien dans chaque pays (où il y a eu des sélections nationales et où j’avais des coups de cœur autres que la chanson qualifié pour l’eurovision^^)
Allemagne: Andreas Kümmert – Heart of Stone
Biélorussie: Milki – Accent
Danemark: World of Girls – Summer without you
Tina & René – Mi Amore
Finlande: Satin Circus – Crossroads
Opera Skaala – Heart of light
Siru – Mustelmat
Hongrie: Je retiens presque tout ici donc pas de listing 😉 excellente sélection de la part de la Hongrie!
Irlande: Nikki Kavanagh – Memories
Islande: Sunday – Fjaðrir
Stefanía Svarvarsdóttir – Augnablik
Malte: Daniel Testa – Something in the way
Jessica Muscat – Fandango
Norvège: Erlend Bratland – Thunderstruck
Alexandra Joner – Cindirella
Suisse: Timebelle – Singing about love
Suède: Je retiens là aussi beaucoup de chansons comme chaque année! Le Melodifestivalen a d’ailleurs sa propre playlist dans mon Ipod désormais!
J’avoue ne pas avoir écouter les chansons de certaines sélections nationales comme celles de Roumanie ou encore de Macédoine donc je ne me prononce pas chez eux et pour ce qui est de l’Italie je n’aurai jamais le courage de suivre leur émission à rallonge! :p
Mais… j’avais fait de jolis petits espaces pour que ce soit compréhensible et ils ont disparu avec la publication du commentaire :'(
tant pis :p
C’est très compréhensible au contraire. Tes coups de coeur sont sous forme d’une liste et on te lit parfaitement bien 🙂
J’ai oublié Dahï – Destiny pour la Suisse! C’était mon 2è choix après Timebelle 🙂
Rassure-toi : tu n’as rien manqué de la sélection roumaine. A la limite, si tu aimes le « so bad, it’s good », nous te recommandons ceci : https://youtu.be/0AwuX5wNU2U. Côté « tarte à la crème », Luminita bien sûr : https://youtu.be/VUQNxP8S1ew. Et à la croisée entre les deux : https://youtu.be/unfcj5YoesM.
Quant à la sélection macédonienne, nous avons honte de l’avouer : c’est la seule de la Saison que nous n’avons pas suivie ! Honte sur nous pour sept générations encore ! Mais pitié : trois heures de soupe tiède en macédonien, c’était trop pour nos nerfs…
Mais ou est donc Zoé…?.( 3 eme de la sélection autrichienne)..une chanson moitiè francais , moitié anglais qui aurait surement fais mieux que le résultat final
Ah, la sélection autrichienne ! Nous avouons tout : nous soutenions… Johann Sebastian Bass ! Absolutio… (https://youtu.be/pksBHSKTiSY)
Les chansons que j’aurais aimé voir sur la scène autrichienne :
Albanie : Diell – Elhaida Dani
Malte : Fandango – Jessika
Karen DeBattista – 12, Baker Street
Raquel – Stop Haunting Me
L-Ahwa – Beautiful to Me
Suisse : Same Stars – Arbresha
Letter to myself – Celia
Singing about love – Timebelle
Take me back to 23 – Deborah Bough
Destiny – Dahï
+ 1 chanson qui en sont restées au stade de la plateforme internet : Call the police – Sergio Ferttita & Larissa Evans
Danemark : Suitcase – Anne Gadegaard
Love Me Love Me – Sara Sukurani
Mi amore – Tina & René
Estonie : Superlove – Elisa Kolk
Kohvitassi Lugu – Miina Rikka
Finlande : Heart of light – Opera Skaala
Crossroads – Satin Circus
Lions and Lambs – Rouni Aslak
Kumbaya – Ida Bois
Love It All Away – Eeverest
Särkyneiden sydänten kulmilla – Järjestyshäiriö
Norvège :
Thunderstruck – Erlend Bratland
Louder – Raylee
Cinderella – Alexandra Joner
Suède : Make Me (La La La) – Dinah Nah
Biélorussie : Only Dance – Muzzart
Summer Love – Valeria Sadovskaya
Fighter – BeatreeS
Chypre : Right In – Emily Charalambous
Sailing Ships, Pirates and Dragons – Mariana Moskofian & Christiana Hadjiordanous
Dawn – Eleni Irakleous
In These Arms – Christina Tselepou
Beat of My Heart – Ioanna Protopapa
Grèce : Sunshine – Shaya
Jazz & Sirtaki – Thomai Apergi
Irlande : Break Me Up – Erika Selin
Moldavie : Up and down – Diana Brescan
faudrait qu’on m’explique: vous dites dans cet article que vous adorez « sundance » de Electrofolk , alors que vous lui aviez attribué trois « loreen qui font la gueule » et dit que c’était une salade instrumentale indigeste avant de connaitre le résultat de la sélection…
L’explication est simple, nous sommes plusieurs à écrire sur ce blog, avec des sensibilités musicales différentes. Là, tu as le point de vue de Pauly, les Loreen pas contentes c’était le point de vue d’Antoine. En tout cas, je te félicite pour ta fidélité et pour t’être souvenu de l’article sur la sélection 🙂
c’est parce que je kiffe « sundance » :p
Effectivement, les avis des contributeurs de ce site divergent. Antoine et nous sommes d’accord sur un point : « Sundance » est une salade. Antoine la trouve indigeste. Depuis Bruxelles, nous la trouvons joyeuse. Chacun demeure libre d’en tirer ses propres conclusions.
Ah ben oui, je veux bien faire mon Jacques Vergès et défendre les pires ignominies de la terre, mais pas ça ! 😀
Mais bon, ne vous y trompez pas, c’est MOI le gardien du bon goût sur ce blog ! :p
je me demande comment la suisse et Allemagne on put envoyer des daubes pareilles quand on entend fahrenhaidt et arbresha des tubes et des chansons magnifiques on voit que certains pays n ont pas envi de gagner et la France l annee prochaine c est la Yseult non please mais vraiment on nous prend pour des nazes je suis surpris de voir certains pays ps j ai entendu dire que la turquie revient a eurovision j espere que murat boz representera la turquie et que la grece reviendra avec kostas martakis ou the otherview mais bon avec arbresha pour la suisse et fahrenhaidt pour Allemagne ils auraient eu des classements plus decent bon on verra bien l annee prochaine
Y’avait peut-être mieux mais de là à considérer que Mélanie René et Ann Sophie c’était de la daube, j’ai un peu de mal à être d’accord. Mais bon… affaire de goûts et d’oreilles.
Si c’est un raccourci parce que l’une est restée en demi-finale et que l’autre se retrouve en fin de classement de la finale, je trouve que c’est un peu facile.
Il y a un paramètre incontournable : il faut des perdants, des derniers. Ces positions ne sont pas toujours dues au fait que c’était de la daube, d’ailleurs accéder à la finale est déjà une victoire.
Tout à fait d’accord! Et peut-on dire que Mei Finegold c’était de la merde en 2014? Pour moi Israël était le meilleur pays à Copenhague mais le pays est terminé avant dernier de sa 1/2 et c’est pas grave, ça arrive 🙂 Même les plus grands se plantent (Cascada, Bonnie Tyler et tant d’autres)^^
Rien que le titre de cet article me ramène à la charmante chanson d’Anmary 🙂
J’ai tout écouté, tout tout tout, même Priscilla, même les négresses vertes. Je crois qu’à chaque retour de l’été j’aurai cette chanson en tête et celle d’Archimède !
Impossible pour moi de comparer, de dire ce que j’aurais aimé voir à Vienne, je n’ai suivi que le MF.
Parmi les 10 premières chansons j’ai une très nette préférence pour Arbresha. En cas de victoire j’espère qu’on lui aurait suggéré une coupe de ch’weux autre que celle de Borg dans les années 80. Et puis GB ! Voilà des robes plus en cohérence avec la chanson, pas enguirlandées de néons anglais.
J’aime beaucoup les chansons de la catégorie « plaisirs coupables ». Je découvre mais j’adore tout d’suite « Ostarilla » et « Sundance » !
La chanson de Midnight boy…. moi c’est la décennie précédente qui m’a vu naître. « Don’t say no » ça a été un retour violent à mon adolescence et Dead or Alive ! Un vrai plaisir ! ♫
Je me souviens m’être réveillée un matin, à quelques jours de la finale du MF, dans ce demi-sommeil où l’on ne sait trop quel jour on est, s’il faut se lever pour aller bosser ou si l’on peut se permettre une grasse mat’…. J’avais rêvé que Dolly Style allait à Vienne alors que j’aurais brûlé une usine de cierges pour que ce soit Måns. Il m’a fallu plusieurs minutes pour faire la part des choses et réaliser avec soulagement que ce n’avait été qu’un rêve… ptdr
Enfin je termine sur les choses hors Eurovision qui ont plu à tes oreilles Pauly. J’aime tout ça, un peu moins Yseult. Je découvre surtout « Goodbye » et mes oreilles n’en reviennent pas. Je suis ravie d’avoir un coup d’cœur en ce jour de fête de la musique, merci !
Merci pour cet article personnel, c’est plaisant de découvrir ce que les autres aiment !
Pour ma part, pas de vraies découvertes, coups d’cœur en cette moitié d’année 2015. Ces douze derniers mois ont été éprouvants professionnellement, intense fatigue. Le vrai rechargement de batteries est pour dans une semaine… j’y arrive enfin et m’en réjouis par avance !
Cette année, j’ai eu tendance à écouter en boucle une vieille suédoiserie de 2011 qui m’a fait beaucoup de bien dans les moments de coups d’mou, de ras-l’bol, de « déprime », de perte de confiance en moi…. Bref… dans le blues…. A chacun ses perches, moi j’en trouve dans la musique. A chaque fois que j’ai manqué de ressort, j’ai écouté « I follow rivers » très fort, une chanson anesthésiante sans ordonnance ♫
https://youtu.be/oS6wfWu0JvA
Chère Mimi,
Merci infiniment pour ta lecture, ta fidélité et tes compliments ! Nous t’envoyons toutes nos pensées depuis Bruxelles et te souhaitons le meilleur pour les vacances. Profite-en au mieux et tâche de te reposer de tes fatigues.
Pour soigner ton blues, nous te recommandons une petite cure d’Alcazar :
– https://youtu.be/-KriUokCLHg
– https://youtu.be/t65NQg6iXDw
– https://youtu.be/CLWeBohSlvA
– https://youtu.be/3ZLqEuuY_MQ
– https://youtu.be/0Pcrd32VH_M
Wooooow Alcazaaaaaar….. je les kiiiiiiiiffffffe 🙂 Merci docteur Pauly, c’est carrément une cure de jouvence, une cure de vitamines… comme quoi les ordonnances peuvent être précieuses 🙂
Je découvre la reprise de Wham toute neuve et me voilà de retour au milieu des années 80, claquant mon argent d’ poche dans les albums et les 45 tours de ce duo ! J’adore la produc de cette reprise, ça sonnerait presque Nile Rodgers 🙂
J’adore « Stay the night » qui me rappelle des heures de répèt pour cette choré… si si on peut être quarantenaire et préparer des spectacles-parodies-show-lives avec une bande de dingues juste parce qu’on est fous et que la vie est courte… mdr
« Blame in on the disco » m’éclate toujours autant… tu as raison, ça soigne d’office le blues 🙂
Je vais me faire philosophe tiens 🙂 … mdr …. « Un Melodifestivalen sans Alcazar, ce n’est pas vraiment un Melofifestivalen »… oui je sais c’est très recherché comme adage, ça demande beaucoup de réflexion pour en comprendre le sens 🙂
Merci Pauly 🙂
Toujours à ton service !
Beautiful Song était mon péché mignon de Baku.
D’ailleurs, en restant avec la Lettonie, j’ai adoré l’univers intrigant de Mntha, un rêve éveillé pour mes oreilles.
Ce serait sympa aussi de retrouver Markus Riva, à condition qu’il améliore sa prestance sur scène.
Charmante chanson, ce clin d’oeil au gagnant de 80, cette façon d’envoyer balader Mick Jagger… 🙂 C’était plein d’humour…. elle était vraiment chouette cette chanson, elle n’avait pas l’étoffe d’une grande victoire mais elle était sympa, elle reste parmi mes mélodies préférées ♫
https://youtu.be/KAxYfMFE_94
Je me permets de faire un peu hors-sujet en évoquant des présélections hors 2015, sauf une. Il y a des échecs qui font le bonheur de mes oreilles comme
– Aliose en 2011 pour la Suisse, parce que c’est juste très joli. Il y a quelque chose d’enfantin et j’ai été sous l’ charme. J’aurais aimé entendre cette belle chanson à l’Eurovision. « In love for a while » faisait partie des mes chansons préférées mais a terminé dernière, une incompréhension, mais il faut des derniers. Peut-être qu’Aliose aurait fait mieux, nous ne saurons jamais !
« Sur les pavés »
https://youtu.be/j6OSPxFOSkY
– Alexandre Deschamps, la même année, pour la Belgique. Là je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout objective. J’aime parce que le clip est tourné dans ce magnifique parc mouscronnois et son kiosque (j’adore les kiosques qui restent si peu utilisés de nos jours), j’aime parce que j’ai foulé ce parc plein de fois et que j’en garde de bons souvenirs de marades et de sérénité. J’suis désolée pour Alexandre Deschamps mais je ne suis pas sûre que j’aurais soutenu sa chanson pour l’Eurovision, elle est tout d’même meilleure, à mes oreilles, que celle de Witloof Bay qui est restée en demi-finale.
« Elle merveille »
https://youtu.be/KHeIR-cPILM
– Salem Al Fakir en 2010 pour la Suède. Je ne peux pas me passer cette chanson. Elle fait partie de ce que j’ai besoin d’écouter régulièrement. C’est super beau, planant, je reste accro. J’en suis amoureuse à vie, elle me touche ♫
« Keep on walking »
https://youtu.be/dCu1o6GEFAg
– Timoteij la même année que Salem, pour la Suède également. Voilà une chanson qui me fait du bien, dans mes playlists. J’aurais adoré voir les filles à l’Eurovision, sûre que la Suède se serait retrouvée en finale.
« Kom »
https://youtu.be/ASRry6HQ54w
– Thierry Condor en 2015 pour la Suisse. J’ai entendu sa chanson sur ESC web radio et ça a tout d’suite interpellé mes oreilles. Il y a un dénominateur commun dans cette voix, cette chanson, un dénominateur qui me parle mais je ne sais pas lequel. J’aime, c’est tout ! Je me demande s’il n’y a pas un p’tit côté Will young dans la voix et le style, je n’sais pas, j’aime ♪
« Open heart surgery »
https://youtu.be/y4XuLENd_Sw