Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 2015 avec Nina Sublatti (GEORGIE) qui a obtenu la 11e place du concours.
La Géorgie est un pays dont les chansons ne me plaisent quasiment jamais mais là, et ce fut la seule fois, j’avais placé cette chanson dans mon TOP 5 lors de la finale.
Déjà, je dois préciser qu’en cette année 2015, deux chansons portaient le même titre, Warrior : celle-ci mais aussi celle de Malte. C’est bien celle de la Géorgie que j’ai choisie car j’ai trouvé la construction, la structure et l’interprète de la chanson correspondaient à la perfection au titre de la chanson, et c’est très rare. Le décor avec des fumées, des éclairs et des larmes est typique d’une scène de guerre avec la présence d’armes à feu, de bruits effrayants et de malheur ; la chanson tape fort, elle est dure musicalement et vocalement. Les intonations sont volontairement très appuyées pour démontrer la volonté de la « guerrière » qui est incarnée à merveille par la chanteuse : sa tenue, sa coiffure et surtout son regard froid associé à ses mouvements des lèvres et son rictus très sévères en font l’interprète idéale pour cette chanson. En fait la mise en scène, la chanson et l’interprète ne font qu’un et ce n’est pas courant.
Il se trouve que j’aime passionnément cette chanson mais même je ne l’aurais pas aimée, j’aurais trouvé tout à fait logique son bon classement et même à une place plus élevée.
Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.
Nous allons commencer par l’avis très positif de Pascal :
« Une proposition plutôt mainstream pour la Géorgie, comme quoi tout arrive. Le morceau en version studio n’était pas emballant mais Nina Sublatti a très bien vendu son titre. Une performance vocale et une aisance scénique qui emportent le morceau en définitive, sans contestation. »
Nous allons terminer avec l’avis très enthousiaste de Rémi :
« Warrior, ou un titre qui sied à merveille à son interprète, qui a littéralement délivré une prestation de guerrière sur la scène du Wiener Stadhalle ! De la chanson géorgienne de 2015, j’aime les vibes, la sombre atmosphère, l’engagement et la franchise, ce que Nina Sublatti a parfaitement réussi à transmettre lors de lives qui avaient marqué mon esprit … notamment pour l’overdose de fumigènes en finale, mais surtout pour le caractère de l’ensemble, assez remarquable. Une place dans le top 10 (que le pays avait alors loupé pur deux petits points) aurait été largement méritée ! »
C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une.
Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)
La Géorgie a le don de sélectionner des titres originaux, marquants, voire clivants (exception notable, le raté de 2021).
2015 illustre parfaitement ce talent.
Une année trop riche pour valoriser tout ceux qui le méritaient et la Géorgie en a fait les frais, tout en se hissant en finale quand même.
Un excellent morceau qui pouvait prétendre à gravir quelques échelons supplémentaires…
Le genre Epique-Tribal-Heroïc-Fantasy me réjouit toujours. C’est un incontournable de l’eurovision et quand c’est bien fait… ça marche à fond. De bonnes gorsses percussions pour marquer le rythme, une voix forte, des vêtements de buchéronne sexy et une scène à l’atmosphère sombre et enfumée, Nina Sublatti avait tout pour marquer les esprits.
La 11ème place de la Géorgie m’apparait comme étant injuste,mais dans cette édition 2015, j’étais en désaccord avec les votes presque à tous les niveaux.
A condition d’avoir Loic Nottet en vainqueur, j’aurais facilement accepté Nina Sublatti sur le podium !
– Pour moi aussi, cette 11e place me parait sous-évaluée car la performance globale était vraiment parfaite et aurait mérité au minimum un TOP 10, ce n’est pas souvent que mes souhaits sont exaucés en matière d’Eurovision…
J’ai adoré cette chanson et je l’écoute toujours. L’atmosphère épique de cette chanson et le staging ont vraiment contribué à rendre cette chanson unique. Le « bridge » instrumental à la fin de la chanson mérite d’être souligné car il met vraiment en valeur la prestation. J’espère qu’on reverra Nina bientôt car c’est sûrement la seule chanson géorgienne que j’ai aimé.
– Tout me plaisait dans cette chanson et surtout, tout correspondait au titre de la chanson dans la totalité de la prestation et du « personnage ». Je suis aussi favorable à son retour ; on ne sait jamais…
2015, c’est l’année où lorsque les deux warriors ont été dévoilées, le warrior maltais était classe, le warrior géorgien était vraiment cheap et souffrais de la comparaison …. Et puis les deux se sont fait revamp, le warrior Maltais, devenu plus symphonique était moins ouf, mais le warrior géorgien était tout à coup une tuerie. Résultat, c’est le géorgien qui emporte le duel sans hésitation à l’arrivée !
– Dès le départ, j’ai préféré le « Warrior » géorgien au maltais et ça s’est confirmé après les « revamps » ; de toute façon, celle-ci s’est qualifiée pour la finale contrairement à l’autre ce qui semble confirmer nos propos.
Peut-être que ce warrior faisait partie de https://youtu.be/hdjZzS5UwPw ?
– La Géorgie est en général un pays qui me laisse froid lors du concours, mais là, j’ai été bluffé par l’audace de l’interprète qui a payé.
– Merci beaucoup pour les deux chansons de tes liens que je ne connaissais pas.
Cher Zipo
On quitte un jeu pour un autre jeu, on laisse Nina ma n°1 pour le n°24 pour une autre Nina.
Ce que j’aime dans cette prestation, le refrain qui monte crescendo, le tout appliqué avec force (talent de la chanteuse) et nervosité.
Dans son for intérieur, je pense qu’elle s’est dit « Pour emballer le public et les votants – même si à la fin les héros ont battu le combattant-
https://youtu.be/FGVqjHSSn7c