Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2014 avec Sanna Nielsen (SUEDE) qui a terminé 3e du concours.

S’il n’y avait pas eu la flamboyante Conchita Wurtz cette année-là, j’aurais donné la victoire les yeux fermés à Sanna Nielsen.

J’ai toujours affirmé et je le confirme une nouvelle fois que les ballades ne font pas partie de mes chansons préférées : trop souvent ennuyeuses voire soporifiques même si vocalement, il n’y a souvent rien à reprocher. Mais « Undo » n’appartient pas à cette catégorie de ballade ; du moins mes oreilles ne l’ont pas identifiée ainsi. C’est une ballade puissante portée par une excellente interprète qui en a fait une chanson attrayante et pas triste. Avec sa voix ajustée à la perfection, ni trop haute, ni trop basse, une musique évolutive en crescendo qui se met au diapason de la montée en puissance vocale de Sanna et la mise en scène centrée exclusivement sur l’artiste et du coup, le fait qu’elle soit seule sur scène n’a en rien était un écueil pour elle, bien au contraire.

C’était la chanson idéale pour très bien figurer au concours, objectif atteint avec cette 3e place mais « Rise like a Phoenix » était passée par là…

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons débuter avec l’avis variable mais finalement favorable de Rémi :

« Ou le refrain de la délivrance pour Sanna Nielsen qui, après plusieurs candidatures infructueuses au Melodifestivalen, atteint enfin son rêve eurovisionesque ! Je ne suis pas certain que le titre ait si bien vieilli que cela avec les années, mais Undo n’en reste pas moins en excellente place sur la playlist du concours, indéniablement, passionnément, tout comme il a longtemps été mon favori en 2014. Tous les ingrédients de base de la ballade pop à la suédoise sont ici réunis : un texte et une musique d’une simplicité confondante, un ensemble d’une originalité discutable (pour ne pas dire inexistante), mais pour un arsenal d’une efficacité et d’une puissance redoutables, à même de faire palpiter le cœur de tout bon amateur d’eurodivas qui se doit. Il suffit en plus d’une Sanna Nielsen gonflée à bloc pour faire de ces trois minutes un incontournable de l’Eurovision, forever and ever ou presque. Car au-delà du titre, Undo, c’est aussi une performance emblématique, quand bien même se résume t-elle à Sanna Nielsen entourée de spots lumineux en jeu. Plaisir coupable ou assumé, vous aurez compris à quel point je considère Undo comme un must de l’Eurovision. Tout compte fait, peut être qu’Undo a beaucoup mieux vieilli que ce que je ne pensais en fait … »

Nous poursuivons avec l’avis respectueux mais sans excès de Betty :

« Undo » est une belle ballade qui sonne bien les années 2010. Rien à dire pour les prestations impeccables de Sanna Nielsen lors de sa demi-finale et la finale du concours. Ce n’est pas la chanson suédoise que je préfère de la décennie mais c’est très respectable. Je comprends sa troisième place à Copenhague cependant je préfère plusieurs autres chansons de l’Eurovision 2014. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous lundi pour un nouveau titre à la une, une chanson de l’année 1976 qui a été la seule à obtenir un nombre de points correspondant précisément aux années 70.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)