Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2006 avec Anžej Dežan (SLOVENIE) qui a terminé 16e de la demi-finale unique.

Voilà une chanson que personnellement j’adore et qui se retrouve irrémédiablement éliminée lors de cette demi-finale unique ; très honnêtement, je ne vois absolument rien qui justifie cette élimination sèche où alors j’ai du charbon dans les yeux !

C’est bien simple : c’était l’un de de mes trois favoris de cette demi-finale. L’interprète était souriant, expressif et surtout il chantait remarquablement bien avec cette voix vibrante et forte qui portait à merveille cette chanson. La chanson elle-même était excellente à mes oreilles : des couplets plus lents pour lancer un refrain de haute volée et facilement mémorisable. N’oublions pas les cinq danseuses qui se sont en permanence « lovées » contre lui et ne l’ont pas quitté d’une semelle pour l’accompagner durant toute la prestation. C’était très sensuel mais tout à fait décent : rien de répréhensible, juste une complicité « professionnelle » dirai-je. La finale est également très énergique et sans défaut majeur. Je ne peux pas imaginer que la tenue ou la coiffure du chanteur ait joué un rôle dans cette élimination : il y a eu bien pire que lui qui se sont qualifiés sans problème.

En conclusion, cette élimination est inexplicable de mon point de vue mais peut-être suis-je subjectif, obnubilé par cette chanson qui m’avait fait lever de mon canapé.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Débutons avec l’avis plutôt mitigé de Michael :

« Cette chanson a pour histoire d’avoir remporté la finale slovène avec 12 points du jury, face à une favorite des fans et du public (Sasa Lendero et sa « Mandolina »), qui obtint 0 point de ce même jury. Je ne m’occupais pas de l’Eurovision à l’époque, j’étais trop jeune, mais à mon avis Anzej ne devait sûrement pas faire l’unanimité au moment de sa participation. Bon, à comparer les deux chansons, j’ai quand même une préférence pour la chanson d’Anzej, dont le refrain est plutôt catchy, mais dont les strophes sont passables. Le tout dans une mise en scène chorégraphie glamour typique de l’Eurovision des années 2000, cela rend assez kitsch. Le résultat final est sympathique, mais on se doute bien qu’il y avait au moins 10 chansons meilleures que celle-là dans cette demi-finale avec 23 pays. »

Poursuivons avec l’avis plutôt positif de Maxence :

« Une élimination qui me surprend encore aujourd’hui. D’accord, ça n’a rien de révolutionnaire mais le titre est catchy. Ca revient en tête de manière random. Sans affoler les compteurs, ce titre méritait une finale dans une édition au niveau généralement faible. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous jeudi pour un nouveau titre à la une, une chanson belge des années 90 qui évoque un instrument de musique.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)