Le superviseur exécutif de l’Eurovision, le Norvégien Jon Ola Sand, a annoncé qu’il quitterait ses fonctions après le Concours 2020. En poste depuis 2011, M. Sand retournera dans son pays natal, travailler pour la télévision publique norvégienne. Rotterdam sera donc sa dixième et dernière édition du Concours.
M. Sand quittera aussi ses fonctions de chef des événements en direct et de superviseur exécutif de l’Eurovision Junior, de l’Eurovision des Jeunes Musiciens et du Choeur Eurovision. L’UER mènera dans les prochains mois, une procédure de sélection pour le remplacer.
Après mai 2020, M. Sand officiera auprès de la NRK. Il y sera responsable d’une ambitieuse stratégie de renouvellement de l’organisation du diffuseur norvégien. L’objectif est d’assurer la pérennité à long terme de la NRK.
Selon les termes de M. Sand, cette décennie passée à l’UER aura été fantastique et passionnante. M. Sand a rappelé au passage qu’il était impliqué depuis plus de vingt ans dans l’organisation du Concours, tout d’abord comme chef de délégation, puis producteur exécutif et enfin, superviseur exécutif.
Le directeur des médias de l’UER, M. Jean Philip De Tender, a remercié M. Sand et souligné combien son investissement personnel, son calme et sa main ferme avaient été précieux à l’UER. Selon M. De Tender, c’est en grande partie à M. Sand que l’on doit le développement et la croissance de l’Eurovision et sa transformation en ce qui est devenu le spectacle de divertissement le plus avancé et le plus aimé à travers le monde.
Je suis d’accord avec Pascal: dix ans de mandat, c’est trop, même s’il a fait le job. L’heure du renouvellement est arrivée, d’autant plus que l’usure du pouvoir a commencé à se faire sentir avec la gestion lamentable de l’erreur de classement de 2019, sans parler des inversions de vote etc. Il serait peut-être aussi temps d’offrir le poste de superviseur à une nation non nordique ou non historique, car si la Scandinavie est aujourd’hui la place forte de l’Eurovision, le concours c’est avant tout une quarantaine de participants annuels et davantage de potentiels. Et bon l’hypo Christer Björkman me laisse dubitatif quand on voit la stagnation du MelFest et sa manière d’arranger les choses en faveur de la Suède…
Il va me manquer c’est sûr 🙁
10 ans c’est déjà un très long mandat.
Je serai pour ma part partisan d’un mandat de 5 ans maximum pour le superviseur, le temps d’insuffler des réformes sans pour autant vampiriser la fonction.
Le départ de JOS était sans doute prévu mais je me demande dans quelle mesure le scandale des votes de cette année a pu jouer sur une accélération du processus.
Pour le remplacer j espere vraiment qu’on échappera à Christer Bjorkman…sa conception strass et paillettes du concours ne doit pas devenir la norme des prochaines éditions.
Et laisser encore les commandes à un nordique renforcerait l’idée communément répandue que c’est cette région qui a toutes les clés du concours.
UN grand Merci Monsieur Sand vous avez fait un excellent travail votre carisme va beaucoup manquer.
Je dois dire aussi votre charme
BRAVO.