Les répétitions individuelles de l’Eurovision 2021 se poursuivent. Voici l’horaire de ce mardi 11 mai :

  • 10h – 10h30 : Géorgie
  • 10h40 – 11h10 : Albanie
  • 11h20 – 11h50 : Portugal
  • 12h – 12h30 : Bulgarie
  • 12h30 – 13h30 : pause
  • 13h40 – 14h10 : Finlande
  • 14h20 – 14h50 : Lettonie
  • 15h – 15h30 : Suisse
  • 15h40 – 16h10 : Danemark

À nouveau, cet article sera mis à jour, au fil des répétitions et des publications. Vous y retrouverez descriptions, photos et vidéos des prestations. Notez que ce matin, c’est avec Audrey que vous suivrez les répétitions, et Pauly W. reprendra la main cet après-midi. Comme toujours, les commentaires ne reflèteront que nos avis personnels et n’engagent que leur auteur-e. Vous nous retrouverez également en direct, sur notre fil Twitter.

Nous vous souhaitons déjà une excellente journée. Profitez-en bien et surtout, faites-nous part de vos impressions et de vos commentaires !

Audrey a suivi les quatre premières prestations.

GÉORGIE

  • Visuel : Nu, c’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Il se passe très peu de choses sur l’écran LED : des motifs bleus éthérés pendant le premier refrain et deuxième couplet, puis des paroles en lettres dorées, écrites en géorgien puis en anglais. À la fin de la chanson, le bas de l’écran prend une teinte « coucher de soleil ». J’avoue, j’y aurais plutôt vu l’esthétique « matin en mer » du vidéoclip, qui aurait amené plus de lumière et de pittoresque à l’ensemble. 5/10
  • Mise en scène : Là aussi, il ne se passe pas grand-chose. Pas totalement rien, car un cube blanc apparaît sur lequel se reflètent les motifs du fond, et sur lequel Tornike va s’asseoir un moment au milieu de la chanson. La tenue de Tornike, chemise blanche et pantalon noir, est aussi la toile de quelques mots, à la fin du morceau. Tornike est encore en train d’apprivoiser la scène et travaille à être moins statique et plus dans l’expression et le partage. Alors, non pas que je m’attendais à de la chorégraphie et de la pyro, mais tout de même, quelques accessoires de décor bohème, marins, ou même « cottage-core » auraient été les bienvenus. 6/10
  • Prestation vocale : De ce côté-là, en revanche, rien à ajouter, ni à retirer. Tornike s’est payé le luxe de faire sa troisième répétition en chantant les notes aléatoirement, la plupart bien plus graves que ce qu’elles ne sont dans la chanson. Non pas que nous en doutions vraiment, mais nous en avons au moins confirmation : Tornike est un chanteur de talent, et sa voix fait toute l’enveloppe et le cœur de cette chanson. 9/10
  • Chanson : Là-dessus, le matériel de base n’est pas une grande ballade eurovisionnesque. C’est très, très minimaliste. Pour sûr, ce sera reposant après l’ouragan serbe et avant la diva albanaise. Mais « You » occupe le bottom 3 de très, trop nombreux classements pour se suffire à elle-même dans la perspective d’une qualification… 5/10.
  • Moyenne : 6,25/10. Ce ne sera pas simple pour nos amis géorgiens. Tout repose sur la voix et la capacité de Tornike à nous faire partager son émotion et nous emmener avec lui dans la volupté de « You ». Pas chose facile, malgré les capacités vocales du chanteur que l’on ne peut que respecter. Le visuel très sombre n’est pas des plus accueillants, et pour le moment, malgré mon affection pour les propositions originales de la Géorgie, j’ai bien peur que le crépuscule qui tombe sur la fin de la chanson n’emporte avec lui toute perspective de voir le pays en finale du samedi…

ALBANIE

  • Visuel : Esthétique, dès la première seconde, tout fait de flammes et de fumées rouges et blanches, parfois bleues. Elles dessinent tantôt des cercles autour d’Anxhela, tantôt elles se fondent façon ciel troublé derrière elle, et les Eurofans ne manqueront pas de souligner la ressemblance de l’un des plans finaux avec l’intro du monumental « Fuego ». Anxhela porte un body argenté à épaulettes recouvert de sequins, avec des franges de sequins également, qui rend très bien selon moi. 7/10
  • Mise en scène : Manquante, aurais-je envie de dire. Elle se résume à un ventilo. Anxhela reste sur la grande scène centrale, esquisse quelques pas, et surtout, des poses de diva comme nous en raffolons. A la fin de la chanson, la scène se couvre de fumée. J’y aurais vu, là aussi, des choristes, des accessoires, dans l’esprit de son clip, histoire de meubler un peu l’ensemble, qui peut faire un peu vide sur certains plans caméras… Une question me reste : la délégation albanaise a-t-elle laissé les pyros à Tirana ? 5/10
  • Prestation vocale : Très bonne. Comme toute diva albanaise qui se respecte, Anxhela ne commet aucune erreur vocalement durant ces trois minutes. Nul doute qu’elle en a encore sous le pied et donnera des notes plus impressionnantes lors des lives, mais de ce côté-là, aucune sortie de route en vue pour l’Albanie. 9/10
  • Chanson : « Karma » est une ballade albanaise comme on en entend régulièrement à l’Eurovision. Chantée en albanais, elle est très appréciable et permet d’apprécier les capacités vocales d’Anxhela. Toutefois, elle manque à mes yeux du supplément d’âme d’un « Mall » ou d’un « Khteju Tokës » qui me ferait parier sur sa qualification les yeux fermés. 7/10.
  • Moyenne : 7/10. La délégation albanaise n’a pas à rougir : elle nous prouve une fois de plus la constance vocale de ses chanteur-euses, décidément hors-normes, et nous offre une belle ballade en langue albanaise, et je les remercie de ne pas avoir commis l’écueil de la passer en anglais. C’est cet écueil qui leur a quasi-systématiquement coûté la finale. C’est aussi pour cela que, dans cette deuxième demi-finale, je qualifiais Anxhela aisément. Toutefois, les Albanais m’ont habituée à plus d’action sur scène, et j’ai peur que la relative absence d’éléments scéniques qui accrocheraient l’attention du téléspectateur ne fasse oublier le numéro 11 au moment du vote…

PORTUGAL

  • Visuel : La première minute de la chanson se vit en noir et blanc, visuel vieil Eurovision, avec un plan rapproché sur Pedro Tatanka, le chanteur, qui est légèrement en contre-jour. Après le premier refrain, la scène prend une couleur bleutée, on voit la silhouette d’un orchestre, puis des lignes rétros sixties s’esquissent en fond, puis des motifs beige façon gravure en bois. Les membres du groupe sont habillés de costumes similaires à ceux de la finale portugaise, mais noirs, et Pedro porte son chapeau. Sur le rendu écran, on voit les gravures prendre vie et se promener, façon promenade sur le boulevard. C’est très joli et l’oeil est attiré par de multiples détails. 9/10
  • Mise en scène : Pedro chante à un micro sur pied pendant les deux premiers tiers de la chanson, puis se rend sur l’avant-scène, où se trouve une guitare dont il joue durant le bridge. Les autres membres du groupe jouent de leurs instruments, la caméra s’attarde sur chacun d’eux durant le deuxième couplet. L’ensemble respire la même élégance qui leur a valu les suffrages des Portugais au Festival da Canção. 9/10
  • Prestation vocale : Au point. Aucune difficulté ne se fait sentir pour Pedro, qui navigue dans la chanson au gré de ses propres sentiments, et nous en offre une interprétation délicate et toute agréable. 9/10
  • Chanson : Et c’est là que le bât blesse me concernant : je ne suis toujours pas fan de Love Is On My Side. C’est classy et jazzy, mais ce n’est vraiment pas mon style, et je l’écoute peu car je m’ennuie avant la fin. On ne peut pas dire que la TVP nous ait retrouvé un « Amar Pelos Dois », mais cela fait tout de même partie des bonnes contributions du pays, si on regarde leur historique de la décennie. 5/10.
  • Moyenne : 8/10. Nul doute que le Portugal aura convaincu les parieurs de les compter en finale. La délégation portugaise nous régale visuellement une nouvelle fois, avec un beau visuel, des idées qui ne renouvellent pas l’Eurovision certes, mais qui se mettent au service d’un tableau solide, cohérent, et quelque part rafraîchissant. Ils m’ont convaincue, malgré un matériel de base que je ne porte pas forcément dans mon coeur. Le télévote leur fournira un solide réservoir de points, le jury devrait faire le reste.

BULGARIE

  • Visuel : Sur l’écran, peu de choses. L’attention est sur Victoria et son rocher, l’écran LED est un ciel nocturne constellé d’étoiles et d’un lointain astre. Sous le rocher, les lumières deviennent des vaguelettes. À mesure que la chanson avance, les points lumineux d’étoiles sur le fond se mettent à pleuvoir et la scène est baignée dans le doré. C’est très sobre et tout à fait cohérent avec l’univers de la chanson. La tenue, en revanche, est simple : une chemise large et un pantalon bleu gris, avec des sneakers couleur sable. Très « à l’américaine ». 9/10
  • Mise en scène : Un gros bloc façon rocher est posé en plein milieu de l’Ahoy. Du sable coule dessus, métaphore du sablier et du temps qui passe pour rappeler le texte de la chanson. Victoria est assise pendant la première moitié de la chanson, à côté d’une photo d’elle-même petite fille avec son père. Au deuxième refrain, elle se lève, interagit avec le sable et reste juchée sur son rocher jusqu’à la fin de la chanson. Je trouve que l’ensemble aurait très bien pu être fait lors d’une cérémonie musicale aux États-Unis. Ou c’est peut-être parce que le dernier clip de Billie Eilish, « Your Power », est tourné sur un rocher dans le désert et que cela m’y fait immanquablement penser. E tout cas, c’est beau, c’est Eurovision, et l’univers de Victoria et de GUIGO sont parfaitement retranscrits. 8/10
  • Prestation vocale : En cours de perfectionnement. Ici, ce n’est pas la capacité vocale le problème : la chanson et le style de Victoria sont emplis de douceur, de fragilité parfois et il s’agit ici de réussir à la doser pour que l’interprétation ne donne pas l’impression d’être hésitation. Elle était proche de la toute perfection sur le deuxième essai. 9/10
  • Chanson : Vous le savez, à mes yeux, toutes les chansons de Victoria sont du cristal dont on fait les gagnants de l’Eurovision. La chanson fait partie des favorites de l’édition. 9/10.
  • Moyenne : 8,75/10. Il faudra définitivement compter avec la Bulgarie dans la bataille pour le Top 5. Maintenant, je ne sais pas trop dans quelle mesure je suis objective, étant déjà conquise par Victoria et tout son univers. La délégation bulgare a fait dans la justesse (y compris dans le dosage du sable) et la sobriété, en s’inspirant de ce qui se fait de mieux dans la musique et la tendance esthétique actuelle. Victoria, relève des chanteuses « tumblr », mérite à mes yeux un podium (un trophée ?) et, évidemment, un succès mondial.

Pauly a suivi les quatre dernières prestations.

FINLANDE

  • Visuel : semblable à celui de l’Uuden Musikiin Kilpailu. Des lumières rouges et bleues. En arrière-plan, les silhouettes et portraits des membres du groupe, en trois dimensions, à l’envers et à l’endroit. Beaucoup de spots lumineux, quelques effets pyrotechniques. La caméra tournoie en tous sens, se fixant parfois sur les membres du groupe. Efficient et adapté. 8/10
  • Mise en scène : comme à l’UMK, il n’y a pas de mise en scène à proprement parler. Le batteur est en arrière-plan. Les autres membres du groupe vont et viennent sur scène. La dynamique vient des plans caméra et des mouvements corporels et capillaires de nos représentants finlandais. De quoi transformer l’Ahoy en festival métalleux. Une nouvelle fois, adapté au contexte musical. 8/10
  • Prestation vocale : impeccable. Joel et Niko ont offert une prestation digne des meilleurs groupes de nu metal. La note finale caverneuse impressionnera dans les chaumières et se gravera dans la mémoire du public. 9/10
  • Chanson : Dark Side plaira au plus grand nombre. Il y aura certainement quelques poétesses albanaises réfractaires, mais rien qui ne devrait entraver la marche de Blind Channel vers la finale. Quant à moi, je n’irais pas jusqu’à dire que je suis conquis. DS me hérisse toujours autant. Mais j’en discerne les qualités et perçois le bien musical qu’elle apporte au Concours. 7/10
  • Moyenne : 8/10. Une excellente moyenne pour une excellente répétition. Nos amis Finlandais détonneront au sein de cette deuxième demi-finale et c’est encore la meilleure chose qui puisse advenir. La finale les attend et ils y offriront certainement une belle place à la Finlande.

LETTONIE

  • Visuel : discordant et agressif. De grandes formes psychédéliques dorées et orangées tournoient sur elles-mêmes. S’y adjoignent des mains oranges géantes et une couronne tournoyante. Et voilà à peu près tout… Le mot qui m’en reste est hélas : « affreux ». 4/10
  • Mise en scène : réduite à sa plus simple expression. Samanta débute sa prestation de dos devant les spots lumineux derrière l’écran LED. Elle se retourne, s’avance sur la scène. L’écran se rabaisse, tandis qu’elle rejoint ses trois danseuses. Samanta porte une très belle robe fendue verte, ainsi que des gants accordés. L’ensemble est rebrodé de cristaux. Les danseuses sont également habillées de vert et portent une visière verte. Toutes quatre restent ensuite immobiles, sauf lors des ponts musicaux, où elles tournent sur elles-mêmes et se couronnent de leurs mains. C’est d’ailleurs par ce geste que Samanta conclut sa prestation. L’entame et la conclusion sont très bien. Le restant est vide, pour ne pas dire ennuyeux. 5/10
  • Prestation vocale : magistrale. Une leçon pour bien d’autres concurrents de cette édition 2021. Samanta déploie l’immensité de son talent et l’on en reste bouche bée. L’une des plus grandes voix du Concours. 10/10
  • Chanson : clivante pour le moins. Et ce direct la laisse en l’état. Une expérimentation musicale poussée trop loin, à laquelle Samanta insuffle une âme. Mais sans lui apporter la cohérence nécessaire. Les jurés albanais feront la grimace… et les lambdas aussi. 5/10
  • Moyenne : 6/10. De cela, il n’y a que Samanta à sauver. Elle est belle, élégante, charismatique, géniale et chante magnifiquement bien. Le reste est discordant et cacophonique. Le visuel est aussi traumatisant pour l’œil que la chanson l’est pour l’oreille. Même le plus pointu des téléspectateurs restera sur le bord de la route…

SUISSE

  • Visuel : sobre. Quelques images de taches blanches, mais le fond reste essentiellement noir. Des spots lumineux blancs et des jeux de lumière. Cela ne dit rien en l’état, mais cela sert surtout le décor, la mise en scène et les jeux de caméra. 8/10
  • Mise en scène : très surprenante, audacieuse, arty et réussie. La délégation suisse nous emporte dans un autre univers. L’on oublie l’Ahoy et l’Eurovision, durant cette prestation artistique de premier ordre. Des formes architecturales blanches en crépi sont disposées sur la scène. Gjon se tient sur l’un d’elles. Il porte un ensemble noir rebrodé de cristaux. Plus surprenant encore : il effectue une chorégraphie gracieuse et tout aussi arty. La forme est tournée tout au long de la prestation. Gjon se déplace également durant sa prestation, de sorte à ce qu’aucun angle de caméra ne soit identique au précédent. Un chef-d’œuvre de télégénie. 10/10
  • Prestation vocale : magistrale. Gjon chante sublimement bien. Trois minutes magiques et bouleversantes. Un moment qui se gravera dans les annales du Concours. Les jurés albanais ont déjà envoyé leurs « douze points ». 10/10
  • Chanson : Tout l’univers était déjà une excellente chanson en version studio. Mais là, en direct, elle se hisse au niveau du chef-d’œuvre. Gjon lui insuffle une âme, une spiritualité, une émotion sans pareille. Un moment musical majeur. 10/10
  • Moyenne : 9,5/10. Il n’y a désormais plus que Barbara entre Gjon et la victoire. Tout ici est digne de remporter l’Eurovision et de rester gravé dans la mémoire collective européenne pour l’éternité.

DANEMARK

  • Visuel : identique à celui du Dansk Melodi Grand Prix. Des grilles de néon roses et jaunes sur fond noir. Du violet et du bleu, à la mode des années 80. Seule nouveauté : des effets tridimensionnels permis par l’écran LED. Bien adapté. 7/10
  • Mise en scène : identique à celle du DMGP également. Jesper et Laurits portent les mêmes costumes. Ils sont accompagnés par trois choristes. Jesper débute en passant les portes de l’écran LED de fond et rejoint sa plateforme. Laurits se tient déjà sur la sienne et n’en bouge pas. Jesper se déplace ensuite sur l’avant-scène, durant le pont musical. Il revient près de Laurits pour le final. Simple, tout repose sur des jeux dynamiques de caméra. 7/10
  • Prestation vocale : excellente. Jesper n’est jamais pris en faute et insuffle à l’ensemble joie de vivre et dynamisme. 8/10
  • Chanson : Øve os på hinanden reste une chanson d’une légèreté voisinant avec le coupable. Elle demeure plaisante et agréable, sans rien révolutionner. Dans les conditions du direct, elle s’élève au rang d’hymne pour discothèque rétro de la banlieue de Copenhague. 6/10
  • Moyenne : 7/10. Une moyenne honnête pour une proposition honnête. Ces trois minutes ont le mérite de la cohérence, de l’insouciance et du dynamisme. Elles ne changeront rien au classement final, mais nous ferons passer un agréable moment.

CONCLUSION

Voici notre classement personnel au terme de cette quatrième journée :

  • Suisse – 9,5
  • Bulgarie – 8,75
  • Finlande / Portugal – 8
  • Danemark / Albanie – 7
  • Géorgie – 6,25
  • Lettonie – 6
  • À notre sens, Gjon aura réalisé la meilleure répétition de cette première série. Sa mise en scène, son visuel, sa prestation sont du cristal dont on fait les vainqueurs du Concours. Nous en sommes encore émus…
  • Victoria aura confirmé les espoirs placés en elle. En trois minutes, elle nous aura emportés dans un monde magique et onirique. Une beauté musicale, vocale et visuelle de premier ordre.
  • L’énergie pure et brute de Blind Channel est demeurée intacte. Nos métalleux finlandais secoueront les téléspectateurs sur leur canapé et cela leur fera le plus grand bien. Saluons également leur apport à la diversité musicale.
  • Les Black Mamba ont enchanté de par leur grâce musicale et leur visuel élégant. De quoi toucher au cœur bien des jurés et des téléspectateurs épris de douces mélodies.
  • Fyr & Flamme apporteront une touche d’insouciance et de légèreté en conclusion de soirée. Leur prestation est excellente, mais leur chanson reste très légère.
  • Anxhela a une nouvelle fois brillé vocalement. Mais son seul en scène ne contribue à pas rehausser un « Karma » assez convenu. Une proposition belle et oubliable tout à la fois.
  • Tornike a opté pour une sobriété drastique. Il ne se passe donc pas grand chose durant ses trois minutes. Et « You » n’est pas une chanson propre à déchaîner les serveurs téléphoniques. La Géorgie reste sur la sellette.
  • Quant à Samanta, elle accomplit un sans faute vocal. Mais son visuel et sa chanson heurtent les sens. Sans compter sa mise en scène paresseuse et statique. Triste pour elle et pour l’esprit de compétition…

Nous voilà avec une vue plus claire encore de cette deuxième demi-finale. Et elle s’annonce tout aussi passionnante et prenante que la première ! Au terme de ces répétitions, à titre personnel, sur base de nos impressions et de ces répétitions, nous qualifierions dans l’ordre :

  1. la Suisse
  2. la Bulgarie
  3. la Grèce
  4. l’Autriche
  5. la Serbie
  1. la Finlande
  2. le Portugal
  3. Saint-Marin
  4. l’Islande
  5. le Danemark

Nous laisserions donc sur le carreau l’Albanie, l’Estonie, la Géorgie, la Lettonie, la Moldavie, la Pologne et la République Tchèque. Bien entendu, tout cela reste conditionnel et conditionné aux nouvelles répétitions, puis aux prestations du grand soir. Et tout ceci ne sont que des avis à prendre pour ce qu’ils sont : des avis.

SONDAGE

Sur ce, à votre tour de vous exprimer !

Selon vous, qui a réalisé la meilleure répétition de ce mardi 11 mai ?
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Nous vous fixons rendez-vous demain, pour la cinquième journée des répétitions. Passez une belle soirée !

Crédits photographiques – UER