Je sais que la Belgique regorge de jeunes talents que l’on ne connaît malheureusement pas assez et je dois dire qu’avec cet artiste j’ai été servi en émotion, tant il m’a transcendé avec sa musique et sa voix.

C’est une véritable découverte pour moi, figurez-vous que je n’y étais pas mais une amie m’a envoyé plusieurs vidéos et liens de ce bel artiste que je ne connaissais pas du tout.  En effet, il ne se produisait pas plus tard que hier au soir, lors du célèbre Festival de Jazz de Montreux qui se déroule en ce moment au bord de notre merveilleux lac Léman.

J’avoue que cela été un coup de foudre immédiat, dont on ne s’attend pas forcément à recevoir en pleine figure pour ne pas dire en plein coeur.  Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point j’ai regretté de ne pas avoir assisté à ce concert, mais voilà, je rentre à peine de vacances.

Par hasard, à midi, j’ai découvert un bref reportage lors du journal de la RTS à propos du Festival de Montreux qui présentait Tamino lors de son concert hier soir,  On peut dire qu’il a totalement embarqué la foule dans une vague émotionnelle délirante,   Aujourd’hui, les critiques à son sujet dans la presse de ce matin sont dithyrambiques. il vient de conquérir un nouveau public suisse, francophone mais aussi anglophone, italophone et germanophone.

Alors pour vous amis belges qui connaissez certainement déjà Tamino et aussi pour vous autres lectrices et lecteurs de ce site et que vous découvrez également cet artiste,  je tenais absolument à partager avec vous, une des plus sidérantes découvertes qu’il m’ait été donné d’entendre dernièrement.  Il est pour moi une puissante révélation.  Cela me semble évident,  ce n’est pas possible autrement, ce jeune homme est voué à faire une brillante carrière à un niveau international.

Il a un univers que certains pourraient qualifier de sombre, mais moi cela me va bien avec mes goûts éclectiques, j’aime aussi beaucoup la douceur qui sombre dans quelque chose de beaucoup plus intérieur.

Je  ne trouve rien de morbide ou de triste dans ce qu’il chante,  c’est avant tout le coeur qui parle,  il y a beaucoup de vérité dans ses paroles.   Avec son timbre de voix qu’il arrive à moduler jusqu’en dans les aigus,.

Il ne faudrait pas qu’il passe à côté d’un destin glorieux, alors il devra sans doute trouver des titres plus percutant encore pour envisager de se lancer dans une carrière d’envergure internationale.   Une chose est certaine, il  est capable de toucher et surtout de faire vibrer beaucoup de monde.

Ses mots ensorcellent à travers sa musique et tout cela résonne comme authentique et tellement sincère.

Franchement, moi je dis Chapeau Monsieur l’artiste, c’est du haut niveau, il rentre dans ma sensibilité et j’aimerais bien aussi qu’il élargie sa palette, car il se découvre à ce stade.  Il n’est pas impossible qu’il ignore peut être encore quelles sont les limites de son potentiel.  Il devrait vraiment en prendre conscience. il peut vraiment exceller dans plusieurs registres, un élément essentiel qui pourrait le rendre encore bien plus populaire.

 

Voici sa biorgraphie

 

La voix passant des graves profonds aux aigus stratosphériques et les mélodies torturées rappellent autant Jeff Buckley que Radiohead période post Kid A Comparaisons dithyrambiques pour commencer, en effet. Mais c’est pourtant bien ce qu’évoque le premier EP du jeune et talentueux Tamino. Né en 1996 à Anvers d’une mère belge et d’un père égyptien, Tamino-Amir Moharam Fouad étudie la musique au conservatoire d’Amsterdam. Bercé par l’opéra et la musique orientale dès sa plus tendre enfance (son grand-père Moharam Fouad était également chanteur en Egypte), il puise dans toutes ces influences pour créer un univers mystérieux et minimal, où la voix et la guitare électrique s’entremêlent, créant des complaintes à la fois arachnéennes et lancinantes.

Il a choisi pour nom de scène celui du prince oriental dont Mozart fait le héros de La Flûte enchantée – un musicien magicien symbolisé par le feu. Évidemment, avec un tel pseudonyme, mieux vaut ne pas décevoir.

Entouré par deux musiciens (batterie et claviers), ce chanteur et guitariste développe un style au charme immédiat. Originaire d’Anvers, c’est en langue anglaise que Tamino a choisi de chanter. Avec une voix aussi extraordinaire, il pourrait bien chanter dans n’importe quelle langue qu’on continuerait de l’écouter sans broncher. Ce timbre exceptionnel s’accommode aussi bien de beaux graves profonds et denses à la Leonard Cohen que d’aigus prodigieux rappelant les inflexions de Jeff Buckley. «D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours chanté comme ça», avoue le chanteur. «Évidemment, quand on est enfant, la voix sonne comme ça, avant de muer. Quand j’ai mué, je me souviens m’être assis au piano pour écrire des chansons vraiment nulles, toujours en utilisant cette voix. Très tôt, j’ai réalisé que j’avais ce registre très étendu, et que je pouvais en jouer. Je ne me suis jamais senti obligé de chanter dans un seul registre. Même quand j’écrivais des chansons punks très mauvaises, j’utilisais cette voix. Ça a été mon premier groupe, et à cause de ça, il était très bizarre.»

 

Sur scène dès 14 ans

Influencé par des artistes comme St Vincent, Joanna Newsom, les frères Dessner de The National, Laura Mvula, Agnes Obel ou James Blake, ce musicien classique de formation a réussi à se réinventer avec force. Son single Habibi («mon amour» en arabe) est une merveille décrivant avec justesse le sentiment amoureux.

Tamino a commencé à chanter très tôt, il a aussi étudié le piano, plongeant dans Bach, Erik Satie et Rachmaninov. Il s’est produit sur scène la première fois à 14 ans. S’il se rend souvent en Égypte, Tamino se considère comme profondément belge.

Le succès en Belgique du premier EP de Tamino a surpris le jeune homme. «Quand j’ai sorti Habibi, le titre s’est vite retrouvé en radio, je ne sais pas trop comment, raconte-t-il. Ne pas savoir comment ni pourquoi on écrit quelque chose, ou d’où vient une chanson, n’est pas un problème pour moi. Ça fait partie de ce que j’aime le plus. Je me souviens que lorsque j’ai trouvé la mélodie de Habibi et que j’ai utilisé ce mot, je n’étais pas trop sûr de moi et je me suis dit: “Est-ce que je devrais simplement chanter My baby?”»

 

 

 

 

Il a été un des finalistes lors de l’émission « DNL 17″, De Nieuwe Lichting 2017 et c’est  grâce à son premier gros succès qu’est Habibi, qu’il s’est révélé sur le devant de la scène musicale belge,  Il s’agit pour moi d’une prodigieuse chanson totalement envoûtante et que l’on retrouve dans plusieurs versions toutes aussi belles, l’une que l’autre.

J’avoue tout de même que c’est cette première version qui m’a foutu une sacrée claque émotionnelle !

La Version audio !

 

 

 

 

 

Tamino – Sun May Shine

 

Son nouveau single, toujours aussi déroutant et touchant ! 

 

 

 

 

Un autre excellent titre avec une ambiance un peu macabre mais cela fait aussi partie du personnage qui semble beaucoup se complaire dans un univers un peu ténébreux ! 

Dans un registre qui n’est pas le sien, il revisite admirablement cette chanson à succès du groupe Artic Monkeys.

 

 

 

 

 

 

Une pure merveille cette chanson !

D’autres titres de son répertoire en version live et acoustique !

 

 

 

je ne sais pas ce que vous procure cet artiste en l’écoutant chanter mais moi, vous l’aurez compris, c’est un vrai coup de coeur et j’écoute ses titres en boucle,

Puisque nous parlons de la Belgique,  je peux pas m’empêcher de penser à Tamino pour représenter les couleurs belges l’année prochaine.    Avec une excellente chanson un peu plus contemporaine ou adaptée,  je pense qu’il ferait sensation en Israêl,   sa sensibilité, sa double culture, sa voix,  son aisance scénique, il n’aurait pas besoin d’artifices autour de lui pour se distinguer,  pour briller.

Je n’ai aucune idée si cela pourrait faire partie de ses projets mais je trouve qu’il aurait vraiment sa place et qu’il s’agit sans doute là, d’un candidat a fort potentiel malgré le fait qu’il ait un style un peu décalé, je trouve qu’au contraire qu’il s’agit de sa force.

Qu’en pensez-vous amis belges,   La RTBF devrait peut être y songer, ok je sais qu’il est d’Anvers il n’est pas francophone, et alors peu importe,  il est belge avant tout Non ?

A mon avis, il n’aura pas forcément besoin de passer par la case ESC, car sa carrière est déjà en place et elle ne fait de que démarrer,   Il a un univers atypique qui plaît ou pas, mais suffisamment accrocheur pour se faire connaître bien au delà des frontières belges, c’est d’ailleurs déjà le cas.

Je vous laisse découvrir cet artiste qui m’a vraiment touché et surtout, chers lecteurs belges, français, suisses et tous les autres qui lisez cet article,  de me donner votre avis sur ce talentueux artiste !

 

https://taminomusic.com

 

Merci !