Attachez vos ceintures, la route sera longue et cahoteuse ! Néanmoins, route il y aura… du moins selon les dernières rumeurs. La télévision publique grecque n’a pas encore confirmé sa participation à l’Eurovision, il semblerait pourtant qu’en coulisses, la délégation réfléchisse déjà à quelle voie emprunter pour retrouver le succès. Car la vingt-et-unième place de Katerine Duska à Tel Aviv a laissé comme un goût d’amerture à l’ERT…

Selon les rumeurs que les médias grecs ont relayé cette semaine, l’ERT envisagerait sérieusement d’en revenir à une formule qui avait fait son succès durant les années 2000 : une sélection nationale avec un seul artiste participant présentant plusieurs chansons. Comme avec Helena Paparizou en 2005, Anna Vissi en 2006, Sakis Rouvas en 2009 et Demy en 2017.

La question demeure donc : quel artiste choisir ? Vous l’avez lu dans un article précédent, Leea Nanos avait avancé spontanément sa candidature. Giannis Moraitis était pressenti. Sur ces entrefaites, Vangelis Kakouriotis, dont nous avions également parlé, a été interrogé par les médias grecs. Il s’est déclaré enthousiaste à la perspective de participer à l’Eurovision 2020. Il n’a pas de préférence pour l’heure : il portera avec autant de joie les couleurs grecques ou chypriotes. Mais il ne se lancera que si le projet en vaut la peine et que s’il se trouve une chanson à la hauteur de ses espoirs.

Dernière artiste en date à s’être avancée : Athena Manoukian (ci-dessus). La chanteuse a déclaré sur Instagram qu’elle adorerait concourir à l’Eurovision et rendre ses fans fiers de sa participation. Elle n’a cependant pas précisé quel pays elle souhaiterait représenter. Athena est en effet une Grecque issue d’une famille arménienne.

Notez qu’Athena a déjà eu quelques contacts avec l’Euromonde. En 2008, elle avait tenté sa chance à la sélection nationale grecque pour l’Eurovision Junior et y avait terminé septième.

En 2011, Athena avait rencontré le succès avec Party Like A Freak, puis, en 2014, avec XO. Depuis, la chanteuse poursuit sa carrière dans les sphères hellénophones et arméniennes.

De son côté, Wiwibloggs, par la plume de son fondateur, William Lee Adams, s’est penché sur la question et proposé un autre nom : celui de Stefania Liberakakis (ci-dessous).

Née en 2002 à Utrecht, Stefania est une Néerlandaise d’origine grecque. Elle débute sa carrière à 9 ans, en participant à The Voice Kids. Après de nombreuses apparitions à la télévision, elle embrasse le Concours une première fois, en 2016, en participant à la sélection nationale néerlandaise pour l’Eurovision Junior. Avec son groupe Kisses, elle l’emporte et représente son pays à Malte. Kisses termine huitième.

Ayant repris sa carrière en solo, Stefania a sorti son premier single en 2018, Stupid Reasons, avec succès.

Surtout, Stefania s’est produite aux derniers MAD VMA. C’est ainsi qu’elle a retenu l’attention de notre ami WLA. Selon lui, Stefania incarne l’Europe sans frontières et la diversité propre à l’Eurovision et au vu de ses prestations, l’ERT devrait songer à elle pour la représenter aux Pays-Bas, en mai 2020.

Reste à ajouter à cette liste, un autre nom récurrent depuis 2017 : celui de Iasonas Mandilas (ci-dessous).

Vous le reconnaissez : il a été l’un des danseurs de Demy, en 2017. Jusqu’à présent, Iasonas s’est surtout illustré en tant que danseur et chorégraphe. Né en 1992 à Athènes, il a étudié en Grèce, au Royaume-Uni et au Luxembourg. Il s’est forgé un nom en tant que champion d’athlétisme, avant de devenir danseur professionnel. Il a collaboré avec des pointures de la chanson grecque, telles qu’Anna Vissi, Elena Foureira ou encore Ivi Adamou.

Mais Iasonas s’est découvert aussi une passion pour la musique. Il étudie le piano et se met au chant. Il s’est lancé sur YouTube et a déjà publié quelques reprises. Et cette année, il a sorti ses premiers singles. Il est donc pressenti lui aussi.

À suivre…

(avec la collaboration de Pauly)