Nos équipes ont eu la chance d’assister aux conférences de presse qui se sont tenues vendredi et samedi à la Seine Musicale

Voici en quelques lignes ce qui s’y est dit.

Conférence de presse de l’EBU et du diffuseur

Martin Osterdahl (superviseur exécutif de l’Eurovision Junior), Stéphane Sitbon Gomez (directeur des antennes et des programmes de France télévisions) et Alexandra Redde-Amiel (directrice des divertissements à France télévisions et cheffe de délégation française) ont participé à une conférence de presse ce vendredi. Elle était animée, comme toutes les suivantes, par l’excellent Sébastien Barké (Télé Loisirs).

En préambule, Martin Osterdahl a félicité France Télévisions pour l’énergie incroyable déployée pour organiser le Junior. Il a également remercié les délégations pour leur implication, notamment concernant le respect des règles sanitaires. Pour lui, tous les pays participants ont déjà gagné.

Stéphane Sitbon Gomez s’est déclaré très excité à l’idée d’organiser le concours. Il souhaite mettre en avant le côté féerique de Paris et participer à rendre concrète l’appartenance à ce continent pour tous les jeunes européens. Il a aussi indiqué que Mme Ernotte, directrice de France Télévisions, lui avait confié une mission, celle de ramener l’Eurovision en France. Il a enfin affirmé que le diffuseur serait ravi d’une nouvelle victoire cette année.

Alexandra Redde-Amiel a souligné que le Junior représentait un an de travail, de construction et de création et qu’avoir travaillé sur ce gigantesque projet était pour elle une immense fierté. Elle a également réaffirmé son mantra : le Junior n’est pas un concours pour enfants mais un spectacle familial.

Une série de question-réponse s’en est suivie et les points suivants ont été abordés :

  • Des discussions sont en cours avec la BBC afin qu’elle intègre le Junior. L’objectif de l’EBU étant d’avoir la totalité du Big 5 danmala compétition.
  • Possibilité de dépasser les 20 pays participants au Junior. Mais cela devra s’accompagner d’une refonte du format de la compétition (introduction d’une demi-finale ?)
  • L’EBU envisage de sortir à l’avenir des supports physiques pour le Junior (CD, DVD)

Enfin, Martin Osterdahl a nié que le mode de scrutin au Junior était défavorable aux petits pays. Mais on ne le sentait pas très convaincu sur ce point là.

Conférence de presse des artistes

Elle s’est tenue ce samedi, en 2 groupes d’une dizaine de participants, regroupés en fonction de l’ordre de passage.

Tous les jeunes artistes s’exprimaient en anglais, à l’exception d’Alinur le kazak et des petits bulgares.

Cétait l’occasion pour nous de mieux découvrir chacun des participants, interrogés par Sébastien Barké qui avait sorti sa panoplie de Jacques Martin pour l’occasion.

Sara la polonaise a insisté sur l’importance pour chacun de s’aimer et d’avoir confiance en soi. Elle s’est dite bien entourée. Pauline l’allemande a déclaré que c’était un avantage selon elle d’ouvrir la compétition car elle pourrait ensuite profiter du spectacle.

Elisabetta l’italienne a indiqué qu’elle ne ressentait pas la pression car elle faisait confiance à sa chanson. Pour elle c’est une victoire d’être à Paris, une ville qu’elle adore, et de rencontrer les autres artistes. La langue française a aussi été louée par d’autres candidats, le géorgien et la russe en particulier, qui sont ravis d’avoir quelques mots dans la langue de Molière dans leur chanson. L’irlandais Maiu a révélé qu’il étudiait le français à l’école.

Beknur le kazakh, extrêmement à l’aise en anglais et en français, a visiblement beaucoup voyagé puisqu’il cite Tokyo, et Washington parmi ses villes favorites. Il faut dire que son père est diplomate. Son compère Alinur a évoqué sa joie d’être en France. C’est d’ailleurs la première fois qu’il quitte son pays.

Parmi les autres concurrents, l’Ukrainienne Olena a révélé son top 5, sans donner d’ordre particulier : Espagne, Italie, Pologne, France et Arménie. Tous les autres candidats se sont abrités derrière un très diplomate « j’aime toutes les chansons »… Quand on a demandé aux concurrents quel titre d’un de leurs adversaires ils auraient aimé chanter, 2 morceaux sont revenus en boucle : « Somebody » et « Tic tac » !

Les représentants de la Macédoine du Nord et de l’Albanie ont été interrogés sur les problématiques « sérieuses » de leur morceau.

Pêle-mêle, le duo bulgare a indiqué que la grosse difficulté pour eux était de capter tous les mouvements de caméra et Levi l’espagnol a révélé que sa chanson préférée était « Fly me to the moon » de Frank Sinatra !

Conférence de presse des animateurs et des invités

Carla, Olivier Minne et Elodie Gossuin sont d’abord passés sur le canapé avant que le duo Ofenbach, Barbara Pravi et Valentina leur succèdent.

Olivier Minne a indiqué qu’il connaissait Elodie Gossuin depuis près de 20 ans et qu’ils étaient très complices. Pour lui, travailler avec elle c’est comme retrouver un membre de sa famille. Elodie est tout à fait d’accord, elle se sent comme dans un cocon, entourée de personnes bienveillantes. Pour Carla et elle, la présentation du Junior est comme un cadeau de Noël !

Olivier rappelle ensuite qu’il a commenté plusieurs fois le concours Eurovision dans les années 90, à l’époque où il était considéré comme un peu ringard par la presse. Dans ses commentaires, il a introduit de l’humeur et de l’humour, ce qui n’avait pas été apprécié à l’époque. Il a rajouté avec malice que tous les commentateurs français qui lui ont succédé ont pourtant adopté le même ton sarcastique.

Olivier a ensuite souligné que l’événement avait pris une dimension énorme depuis qu’il y avait assuré les commentaires et, enfin, il a rendu hommage à Catherine Langeais, sa marraine de télévision, qui faisait partie de l’équipe qui avait choisi le Te Deum pour ouvrir le concours à l’époque de sa création.

Le trio de présentateurs a ensuite révélé avoir multiplié les répétitions et les rencontres en amont du Junior.

Elodie, très protectrice avec Carla, a ri de l’embarras de la jeune fille quand elle a ete interrogée sur l’éventualité d’une candidature au concours des grands.

Après ce trio très complice, la parole a été donnee au duo Ofenbach. Ils ont admis que l’Eurovision n’était pas dans leur culture car ils sont très influencés par les États Unis et le Royaume Uni. Ils reconnaissent toutefois que le Junior est une belle opportunité pour eux et qu’ils apprécient les valeurs portées par cet événement.

Barbara Pravi a été plus spécifiquement interrogée sur son prochain concert au Trianon en Février prochain. Elle a indiqué que cette salle avait une histoire pour elle puisqu’elle y a travaillé en tant qu’ouvreuse il y a une dizaine d’années. Elle a promis un show intimiste, poétique avec un intérêt particulier porté au travail sur les lumières.

Valentina a ensuite évoqué toutes les opportunités que lui a offert le concours : elle a en particulier insisté sur le fait qu’elle était suivie sur les réseaux sociaux par des fans de toute l’Europe et qu’elle avait pu enregistrer son premier album, sur lequel Barbara Pravi a écrit deux titres.

Crédits photographiques : Anders Putting/EBU