Les cloches de Pâques sonnent les participants à l’Eurovision Asie ! Depuis décembre dernier, la liste des postulants s’allonge et une poignée de volontaires ont la main levée. Voici ces partants qui ont répondu présent à l’invitation de l’UER.
La version asiatique promet un format beaucoup plus large que la version européenne. Elle est ouverte aux pays de la zone Asie-Pacifique et souhaite impliquer des diffuseurs qui ne se limitent pas aux membres de l’ABU. Aucun critère d’adhésion n’est demandé pour être éligible. Les adhérents restent une référence. L’organisme compte 280 radiodiffuseurs dans une soixantaine de pays : de la Russie au Nord à la Nouvelle-Zélande au Sud, de la Turquie à l’Ouest aux Samoa à l’Est.
Depuis son lancement, le site eurovisionasia.tv a mis à l’honneur l’Inde, l’Indonésie et le Vietnam, mais aucun ne s’est déclaré officiellement. Douze pays ont déjà manifesté leur intérêt sur la vingtaine envisagée par SBS et Blink TV.
Trois grandes villes seraient candidates pour accueillir la première édition :
- Australie (avec la ville de Sydney)
- Singapour
- Hong Kong
Les marchés musicaux les plus concurrentiels d’Asie de l’Est rejoindraient le groupe de « pilotage » :
- Chine
- Japon
- Corée du Sud
Les autres prétendants à l’appel :
- Maldives
- Kazakhstan
- Nouvelle-Zélande
- Papouasie-Nouvelle-Guinée
- Iles Salomon
- Vanuatu
Les participants du festival ABU depuis 2012 pourraient compléter le casting : Afghanistan, Brunei, Iran, Inde, Kirghizistan, Macao, Malaisie, Indonésie, Mongolie, Sri Lanka, Thaïlande, Tunisie et Zambie. Le Turkménistan a intégré la rencontre annuelle en 2017 et devrait l’accueillir cette année.
La Turquie de retour ?
En 2003, Sertab Erener remporte l’Eurovision avec Everyway That I Can. Can Bonomo représente son pays pour la dernière fois en 2012 et décroche une honorable septième place avec Love me back. La Turquie claque la porte du concours européen en 2013, conséquence d’un désaccord sur le « big five ».
Son engagement au festival ABU en 2014 et en 2016 console les fans sur le Bosphore. Istanbul organise même l’événement en 2015. Ses performances au Türkvizyon prouve que son esprit compétitif demeure intact : elle se classe respectivement sixième en 2013, dernière en 2014 et troisième en 2015. Ce concours de chants des langues et ethnies turques est devenu une alternative. L’Eurovision Asie est-il en prévision ?
Les micros au micro !
A l’image de Saint-Marin, de petits états prendront place sur le scoreboard : Fidji, Kiribati, Samoa. Les territoires à souveraineté spéciale ont l’autorisation de concourir. Certains d’entre eux prennent déjà part à de grandes compétitions sportives et rassemblements internationaux.
Certains confrères citent la Polynésie française. En juillet dernier, Marie nous présentait Ugo, un jeune chanteur-guitariste originaire de Tahiti, pour la sélection nationale. La chaîne locale Polynésie Première pourrait lui piquer l’idée ! Une candidature tahitienne ne serait pas si inédite : en 1981, le représentant français était Jean Galibou, un artiste d’origine polynésienne. Malheureusement, son épouse restée sur l’île décède durant la première semaine des répétitions. Il se produit malgré tout et termine troisième avec Humanahum.
Plutôt deux fois qu’une…
Depuis 2015, la présence des euro-straliens sur nos terres anime les commentaires. Coté Asie, les conditions d’admission « allégées » ne cloturent pas ce débat : à l’initiative du projet, l’Australie saisit maintenant l’opportunité de participer aux deux versions. Achtung ! Certains pourraient faire de même…
D’autres « historiques » peuvent prétendre à l’Eurovision Asie : les transcaucasiens formés par la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan. La Russie dont 75% du territoire occupe le nord asiatique. Au Moyen-Orient, Israël a été le premier pays non européen à participer en 1973. Bien que culturellement et politiquement rattachée à l’Europe, Chypre est la seule île méditerranéenne d’Asie et unie à la Turquie par son occupation militaire.
La liste provisoire des participants pourrait encore s’étoffer. Suite à sa demande de participation, le Ministère de l’Information et des Communications kazakh aurait évoqué octobre comme date éventuelle de l’unique finale.
Euroquotidienneurs, restez connectés ! Vous serez attendus prochainement sur « le tarmac » de l’Eurovision Au Quotidien. Bouclez vos valises et glissez à l’intérieur, la meilleure paire d’oreilles que vous ayez…
Ca serait top si ça prenait enfin vie, ce concours.
On en parle, on en parle… mais on veut des dates! hehe
Moi qui ai écouté de la Jpop pendant plus de 15 ans, forcément, je serais derrière l’éventuel artiste nippon (car même si c’est de l’Enka, je suis graaaave client!)
Et puis j’aime beaucoup la scène chinoise aussi, qui est super variée et avec des talents de fous!!!
On a haaaate que ce concours soit sur les rails!!
Ah! je l’attendais cet article! Merci Kris pour nous tenir au courant. J’aimerais que ce concours voit enfin le jour.
Je me pose une question:
Sachant que le vainqueur d’eurovision Asie aura une place directement en finale de l’eurovision. Que se passera t-il pour l’Australie? Si elle gagne la version Asie, elle ira directement à la finale de l’eurovision mais si elle ne gagne pas, elle sera quand même au concours et devra participer à la demi-finale pour se qualifier et en plus il y aura le vainqueur eurovision Asie en finale.Pour l’instant, l’uer n’a pas été clair là dessus.
Je trouve intéressante l’idée d’avoir le pays vainqueur eurovision Asie participer à la finale. Chaque année apporterait son lot d’originalité. Mais je ne sais pas ce qui arriverait en cas de victoire.
Que le gagnant de la version asiatique se retrouve en finale de la version européenne n’a été qu’une spéculation et n’a jamais été annoncé… tout du moins il me semble…
Ma chère Marie,
Quel enthousiasme ! Je dois t’avouer que l’idée de voir le vainqueur de l’Eurovision Asie à la finale européenne ne m’enchante guère. Personnellement, je souhaite préserver l’intégrité du concours en Europe. Voilà pourquoi l’Australie (qui a toute sa place dans la compétition) devrait choisir de participer à une unique version. Tu as raison, l’UER n’est pas claire à ce sujet. L’organisation de l’Eurovision Asie est assez complexe comme ça (pour des raisons politiques, concurrentielles et de droits) pour qu’on en remette une couche chez nous. Sans me prendre pour Christer B, j’avais proposé dans un précédent commentaire, que les gagnants des deux versions viennent chanter respectivement aux entractes des deux concours. Et pourquoi pas pour un joli duo…
Non Kriss je le souhaite pas je serais hyper triste si l’ Australie devait quitter l’Eurovision europeen et devait choisir entre les deux concours je suis trop habitué et chaque année ce pays apporte de super candidats Dani Im était formidable et Jennifer Mauboy …..Moi si le magnifique pays qui est Australie partait du concours devait quitter le concours sa me ferait un grand vide reel….Je serais plutôt que le meme candidat participe aux deux editions voila plus simple …..Vraiment la je serais hyper decu…
– Très intéressant cet article : on sent que ce concours prend forme progressivement et le nombre de potentiels candidats augmente considérablement. Mais, c’est là qu’il y a de sérieuses incohérences !!
1) Le cas de l’Australie : il va bien falloir le régulariser si elle souhaite participer aux 2 concours… Moi, je sais ce que je ferai mais je ne vais pas le dire ici pour ne pas me faire lyncher ! :ol:
2) Que viennent faire la Tunisie et la Zambie, deux états africains dans ce concours asiatique étendu à l’Océanie ? Il y a peut-être une explication mais je ne la vois pas…
3) Enfin, et ça me fait bien rire ( jaune bien sûr ! ), c’est de voir des pays comme la Turquie, l’Arménie, Azerbaïdjan voire Russie qui pourraient participer à ce concours : certes ce sont des territoires asiatiques en très grande partie, mais il me semble qu’ils ont beaucoup insisté pour intégrer l’Eurovision ! Il faudra bien clarifier leurs situations et qu’ils choisissent leur camp : ça serait trop facile de vouloir participer partout…
4) Par contre j’aime bien le principe d’étendre la participation aux petits-états océaniens qui sont » proches » de l’Asie et qui ne pourraient pas organiser seuls un tel concours ( sauf la Nouvelle-Zélande ) et même à des territoires autonomes qui ne sont pas des états : ça c’est une belle ouverture d’esprit. Dans le même ordre d’idée, je serai favorable à la présence des Îles Féroé voire l’Ecosse dans notre concours européen.
Merci Kriss pour ce super article et je suivrais ce concours avec une grande joie et moi j’ adorerais une chose je sais que beaucoup sont contre mais que le gagnant de chaque édition asiatique vienne concourir a Eurovision europeen je trouve que sa aurait de la gueule vraiment deja Australie apporte un plus au concours la sa serait super top….
Enfin kriss merci de nous tenir au Courant ….Hate de connaitre les futurs candidats je l’ avoue je connais presque rien des artistes asiatiques et du marche musical …..
Ce concours est allechant mais il demeure tant de zones d ombre et de problèmes à résoudre que je serai surpris de le voir se tenir en 2018.
Je suis contre les doubles participations et à fond pour voir les gagnants en entracte (avec aussi une vidéo sur les disparus de l ‘année)
Je ne sais pas vraiment quoi penser de cet Eurovision Asia… J’ai le cul entre deux chaises…
D’un côté, je suis vraiment impatient de découvrir ce concours, ça rajoute du piment dans notre vie d’eurovision fan, et si ça peut se tient en octobre ça pourrait combler un vide de notre année 😉 Et surtout, l’Asie-Pacifique, il y a tellement de potentiel au niveau musical.
Par contre, l’organisation est pas top… Les règles d’adhésion sont un peu trop libres à mon goût… Je suis content que les micro-états et ceux non reconnus officiellement participent. Par contre, je suis catégorique sur un point. Pour moi, il est hors de question qu’un pays participe aux 2 éditions… L’Australie, pays que j’adore pourtant et que je supporte chaque année (sauf 2017), doit retourner en Asie-Pacifique, donc participer à l’Eurovision Asia uniquement. Quant aux pays caucasiens et la Russie, il va falloir faire leur choix… Mais ce serait dommage qu’il se retourne vers ce concours-là alors que, « historiquement », ils « appartiennent » à celui d’Europe.
Bref, beaucoup de zones d’ombres qui ne me plaisent pas et qu’il va falloir résoudre rapidement…
Sinon, la participation des gagnants respectifs en entracte est clairement la meilleure idée pour moi, comme la récente tradition au gagnant de l’ESC junior de faire une apparition 🙂