Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2024 avec Nemo (SUISSE) qui a gagné le concours.

Je voulais absolument évoquer une chanson du concours 2024 et particulièrement, une chanson que je ne classerai pas dans mon Top 10 en fin d’année lorsqu’il sera le moment de présenter le Top 10 de l’ensemble de la rédaction de l’EAQ et comme cette année, de nombreuses chansons ne m’ont pas plu, parmi celles-ci se trouve le grand vainqueur sur lequel je suis resté muet depuis sa victoire.

Déjà, je tiens à préciser d’emblée que je ne juge que la chanson, la performance vocale et la prestation sur scène : donc le fait qu’iel soit non-binaire ou sa tenue vestimentaire, cela ne rentre pas en compte dans mon jugement ; tout le monde est le bienvenu au concours. En fait, ce sont beaucoup d’autres aspects qui ne m’ont pas plu : déjà, j’ai eu peur durant toute la prestation qu’iel tombe et qu’iel se blesse. En effet, j’ai trouvé très sincèrement que c’était davantage une performance sportive, voire un spectacle de cirque (et ça n’a rien de péjoratif dans mon esprit car j’ai toujours admiré les numéros des artistes de cirque) mais pas du tout une performance musicale à proprement parler. D’ailleurs au niveau vocal, je trouve sa voix assez pénible à écouter, et comme vous le savez, mes oreilles y sont très sensibles… Enfin, cette succession de lyrique, de rap et d’un petit peu de douceur en ajoutant un refrain pas très emballant à mon goût ne me plaît absolument pas ; je n’ai jamais aimé les chansons où les styles musicaux se multiplient et encore plus lorsque du rap vient s’immiscer dans la chanson, ce qui pour moi est rédhibitoire puisque je déteste le rap sauf si c’est un tout petit morceau intégré dans la chanson, et là, ce n’était pas le cas. En résumé, cette chanson cumulait tout ce que je n’aime pas.

Nemo a gagné, c’est qu’iel a mérité : de nombreuses personnes ont aimé certainement sa prise de risque et son univers, mais je retiendrai toujours qu’il n’a terminé que 5e du télévote, ce qui prouve que même s’iel a été apprécié(e) par le public européen et au-delà, il y avait tout de même quatre autres artistes classés avant.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Commençons avec l’avis mitigé de Marie :

« Pour tout vous dire, ce n’était pas ma chanson préférée de cette édition. Je ne suis pas une grande amatrice de lyrique et oar conséquent, ce sont les parties de la chanson que je préfère le moins. Par contre, la partie rap, je la trouve plutôt intéressante.
Sa prestation scénique d’une difficulté assez élevée lui a permis de remporter le trophée. »

Terminons avec l’avis très enthousiaste de Lolotte :

« Je crois que on peut le dire (et Juliette sera sûrement d’accord avec moi) : dès la 1ère écoute de The Code, cela a été une évidence que le titre helvète de cette année serait dans les favoris à la victoire. Et l’on ne s’est pas trompé ! Chanson survitaminée de 3 minutes qui passe d’un genre à un autre avec maestria grâce à Nemo et sa superbe voix. Et encore, ça c’était ma réaction en voyant le clip. Parce que la mise en scène à Malmö a encore plus rehaussé la contribution ! Ça a envoyé du lourd, pololo (même si je trouvais la prestation un peu sombre. Mais j’ai révisé mon jugement) ! Bref, personne ne pouvait rivaliser avec Nemo, le soir de la finale (bon… Si, Slimane ! Mais ça c’est parce que je suis chauvine ^^). »

Il s’agissait de la dernière chanson de cette rubrique pour cet été. Au nom de toute la rédaction, veuillez recevoir, amis lectrices et lecteurs fidèles de cette rubrique tous nos remerciements pour vos commentaires sur chacune des chansons qui ont fait l’objet de cette rubrique. Me concernant, on se retrouvera dès demain pour la suite de « Votre Eurovision Mixage, les années zéro » et la semaine prochaine, ce sera le retour d’une rubrique dont je sais que vous l’appréciez et qui sera présentée par deux collègues de la rédaction, Juliette et Rémi.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)