PREMIERE DEMI-FINALE

Hooverphonic

Hooverphonic fête cette année ses vingt-cinq ans d’âge. C’est en 1995 qu’Alex Callier (bassiste et programmeur), Raymond Geerts (guitariste) et Frank Duchêne (au clavier) fondent le groupe avec la chanteuse Esther Lybbert. 

Durant près de deux ans, le groupe s’est appelé Hoover. L’idée vient d’une blague d’un de leurs amis qui parlait de « musique d’aspirateur » en entendant leurs premiers titres. 

La marque d’aspirateur Hoover contraint le quatuor à modifier son nom.

Le premier album du groupe sort en 1996. Baptisé « A New Stereophonic Sound Spectacular», l’opus contient onze titres parmi lesquels « 2Wicky », inscrite dans la bande son de trois films : « Beauté Volée », « Souviens-toi… l’Été Dernier » et « L’interview qui tue ! ».

En 1998, parmi les treize titres de leur second album « Blue Wonder Power Milk » se trouve « Eden », qu’on peut écouter dans le deuxième volet du film d’horreur « Souviens-toi… l’Eté dernier 2 ». 

En 2000, leur troisième album, « Magnificent Tree » est un gros succès international, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Il se classe d’ailleurs numéro 1 en Israël. Pas moins d’un milliard de téléspectateurs pourront alors admirer le talent du groupe dont la prestation à la cérémonie d’ouverture de l’Euro 2000 se fait remarquer. Après cette performance, Hooverphonic entame une tournée de six mois aux États-Unis. Du troisième opus, on retient les succès « Mad About You » et « Vinegar & Salt ».

En 2002, leur nouvel album « Hooverphonic Presents Jackie Cane » s’écoule à plus de 100.000 exemplaires. 

L’année suivante, le quatuor traverse neuf pays européens afin de promouvoir leur premier album live « Sit Down And Listen To Hooverphonic ». 

Trois ans après leur dernier album studio, le groupe frappe fort avec la parution d’un double album intitulé « No More Sweet Music ». Les morceaux sont les mêmes sur les deux CD, mais dans des versions différentes. L’opus devient rapidement disque d’or, puis disque de platine. Trois titres sont sortis en single : « Wake Up », « You Hurt Me » et « Dirty Lenses », tous trois ont été de gros succès. 

Pour fêter ses dix ans, en 1996, la formation sort une première compile, « Singles 96-06 ». De nouveau, le succès est au rendez-vous avec plus d’un million d’exemplaires vendus. 

L’année suivante, Hooverphonic innove avec un album pop-rock inspiré des années 60, baptisé « The President of the LSD Golf Club ».

A l’automne 2008, la chanteuse Geike Arnaert (qui avait remplacé la chanteuse d’origine), annonce son départ de la formation, voulant se consacrer à des projets personnels. 

Noémie Wolfs la remplace et apparaît sur le septième album du groupe : « The Night Before » sortit le 26 novembre 2010. Noémie participe encore à l’album « Reflection » en 2013, avant de quitter le groupe. 

En 2016, plutôt que d’introniser une nouvelle chanteuse, les membres masculins d’Hooverphonic ont l’idée de faire chanter plusieurs artistes sur leur nouvel album « In Wonderland », parmi lesquelles Émilie Satt (de Madame Monsieur).

En avril 2018, la chanteuse Luka Cruysberghs, lauréate de The Voice version flamande, devient la nouvelle chanteuse officielle du groupe. Avec elle, le groupe sort son dernier album en date, baptisé « Looking For Stars ». 

En 2019, « Mad About You », sans doute l’un des plus gros succès du groupe, a servi de support musical dans l’épisode 8 de la série à succès de Netflix « Umbrella Academy ».

En début d’automne 2019, Hooverphonic sort le single « Horrible Person » avant que la VRT annonce, le 1er octobre, la participation du groupe au Concours Eurovision de Rotterdam. Celui-ci ayant été annulé, la VRT (en accord avec la RTBF qui passera son tour), Hooverphonic se présentera sur la scène de l’Eurovision 2021.

Release Me

Auteurs : Alex Callier / Compositeurs : Alex Callier, Luca Chiaravalli

Release me
Don’t talk, go away
Release me
It’s not right to make me stay
All the lies and all the pain
Only you can make them go away
Yeah, release me from this sad and losing game
 
Release me
Don’t say what I already know
Release me
Only trouble steals the show
All those words won’t comfort me
It’s clear we’re not meant to be
Yeah, release me from this sad and losing game
 
You’re all I want
A dangerous need
It’s wrong to keep you close to me
And if you dare, if you care
Then cut the ropes and float away
Yeah, release me
If you love me, let me go!
 
Release me
Don’t talk, go away
Release me
It’s not right to make me stay
All the lies and all the pain
Only you can make them go away
Yeah, release me from this sad and losing game
 
You’re all I want
A dangerous need
It’s wrong to keep you close to me
If you dare, if you care
Then cut the ropes and float away
Yeah, release me
If you love me, let me go!
 
All the lies and all the pain
Only you can make them go away
All those words won’t comfort me
It’s clear we are not meant to be
Yeah, release me from this sad and losing game
 
Oh, release me, yeah, release me
From this sad and losing game
Oh, release me, yeah, release me
From this sad and losing game
Libère-moi
Ne parle pas, pars
Libère-moi
Il n’est pas juste de me faire rester
Tous les mensonges et toute la douleur
Toi seul peux les faire disparaître
Oui, libère-moi de ce jeu triste et perdant
 
Libère-moi
Ne dis pas ce que je sais déjà
Libère-moi
Seuls les ennuis volent la vedette
Tous ces mots ne me réconforteront pas
Il est clair que nous ne sommes pas destinés l’un pour l’autre
Oui, libère-moi de ce jeu triste et perdant
 
Tu es tout ce que je veux
Un besoin dangereux
C’est mal de te garder près de moi
Et si tu oses, si tu t’en soucies
Alors, on coupe les ponts et on part à la dérive
Oui, libère-moi.
Si tu m’aimes, laisse-moi partir !
 
Libère-moi
Ne parle pas, pars
Libère-moi
Il n’est pas juste de me faire rester
Tous les mensonges et toute la douleur
Toi seul peux les faire disparaître
Oui, libère-moi de ce jeu triste et perdant
 
Tu es tout ce que je veux
Un besoin dangereux
C’est mal de te garder près de moi
Et si tu oses, si tu t’en soucies
Alors, on coupe les ponts et on part à la dérive
Oui, libère-moi.
Si tu m’aimes, laisse-moi partir !
 
Tous les mensonges et toute la douleur
Toi seul peux les faire disparaître
Tous ces mots ne me réconforteront pas
Il est clair que nous ne sommes pas destinés l’un pour l’autre
Oui, libère-moi de ce jeu triste et perdant
 
Oh, libère-moi, oui, libère-moi
De ce jeu triste et perdant
Oh, libère-moi, oui, libère-moi
De ce jeu triste et perdant

https://lyricstranslate.com

L’avis de nos lecteurs

Indice de satisfaction : 8,33/10 – 7ème ex/41

J’adore la chanson belge. Très bien chantée, elle détend je pourrais l’écouter en boucle.
J’avoue, je suis ce groupe depuis leur début, j’ai l’ensemble de leurs albums. Mais Là c’est l’artillerie lourde qu’ils envoient.
Comme Ehla nous chantait : « Pourtant j’ai cru, oui j’ai cru… » J’y croyais et je ne suis guère déçue. Je pense néanmoins que ça se sublimera plus en live, pour apporter du souffle à une chanson qui peut sembler « plat » pour certains.
C’est de bonne facture, mais ça ne sort pas du lot. À voir en live…
Étant belge je ne peux qu’être fière du choix de la VRT, Hooverphonic donc je suis fan depuis près de 25 ans. « Release Me » est juste parfaite.
Bravo la Belgique. C’est top. La finale assurée. Haut dans le classement.
Jolie mélodie, voix habitée, orchestration magnifique, mon Dieu qu’une telle chanson fait plaisir !
Choix plein de subtilité. Hooverphonic propose une ballade où la voix de la chanteuse est joliment mise en valeur. J’aime beaucoup et je suis confiant.
Pour la chanson belge, j’aime bien. 
J’aime beaucoup ce groupe belge avec leur chanson ! Il faut maintenant attendre de voir comment ils se débrouillent en live… J’ai peur XD
Certes la contribution est jolie mais un brin répétitif…. à mon goût !
Très jolie chanson un brin mélancolique. J’aime beaucoup. J’espère un top 10 pour la Belgique cette année. 
C’est plaisant (j’aime bien le côté symphonique), mais je ne ressens pas d’extase non plus. J’attendais mieux quand même. 
J’aime beaucoup mais ça va être encore compliqué pour la qualification…
Je ne sais pas quoi en penser, pour l’Eurovision, je crains que la mise en scène soit inexistante comme le clip. C’est reposant et agréable a écouter, mais ça ne sera pas non plus la chanson gagnante. 
C’est ni bon ni mauvais, c’est aussi triste que la France !
Très agréable à écouter ! Bah vous savez quoi ? Les belges je vous envie !!
Rien de transcendant pour la Belgique , chanson plat comme le pays qui va accueillir l’Eurovision.
Une bonne place en finale, peut-être, mais si finale il y a ! Si elle passe entre deux up tempo elle est morte.
J’adore, je suis totalement client … c’est tout à fait le style de chanson que je peux intégrer à ma playlist de vacances en Asie, à écouter devant un paysage de coucher de soleil sur des rizières avec un thé glacé à la main et qui pourrait se glisser élégamment entre un titre de JayJay Johannson et un aria de Bach …
Rien de mauvais ici mais je n’arrive pas à accrocher. Pendant 3 minutes j’ai eu l’impression d’écouter une version plus faible et répétitive du titre de Sennek. 
Ah j’aime beaucoup c’est très pro et l’émotion passe instantanément. 
Un petit goût de Slovénie 2019 avec le jeune couple qui chantait Sebi. Quelque chose d’étrange et d’attachant. Belle voix, musicale et fragile et accompagnement de qualité.
Je n’ai jamais été fan de Hooverphonic mais je suis content de voir que cette chanson est représentative de leur identité. C’est le plus important dans un titre. 

L’indice de satisfaction est calculé en fonction des commentaires postés par nos lecteurs au moment de la découverte de la chanson.

Tout est Eurovision !

Parmi les chanteuses invitées sur l’album « In Wonderland », il y a Emilie Satt, la moitié de « Madame Monsieur », qui avait défendu les couleurs françaises au Concours Eurovision de Lisbonne en 2018. 

Bonus

Le co-auteur de « Release Me », Luca Chiaravalli, est un artiste italien qui a collaboré avec de nombreuses stars, comme Laura Pausini, Eros Ramazzotti, Ana Oxa ou encore Francesco Gabbani. Il a aussi participé à l’écriture de la chanson « Vonken En Vuur » du groupe belge Clouseau. 

Crédit photo : eurovision.tv