Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2015 avec Loïc Nottet (BELGIQUE) qui a terminé à la 4e place.

Cette année-là, la Belgique nous présente une chanson et un interprète hors du commun et ça a payé.

Voilà une chanson qui ne pouvait pas passer inaperçue dans ce concours 2015 : un interprète avec une voix « hybride » difficilement identifiable selon le passage dans la chanson, mais aussi un chanteur multicartes car il a su me captiver non seulement par sa voix unique mais aussi par sa gestuelle sur la scène à la fois très personnelle mais aussi très travaillée. La prestation et la mise en scène ne sont pas du tout étrangères à cet intérêt permanent pour cette chanson : les contrastes sont nombreux mais les plus importants sont, d’une part, la séparation et l’éloignement quasi constants entre les choristes et Loïc Nottet et d’autre part, le contraste persistant et fixe du noir et du blanc durant toute la durée de la chanson. C’était à la fois saisissant et très esthétique.

Je ne sais pas si cette chanson aurait mérité une place sur le podium mais j’estime cette 4e place justifiée.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons commencer avec l’avis inconditionnel de Marie :

« J’adore, j’adore et j’adore. C’est en ce qui me concerne, la meilleure chanson que la Belgique ait présentée au concours. Loïc Nottet est un artiste qui a son propre univers et qui nous attrape pour jamais nous laisser repartir. En disant cela, j’ai tout dit. »

Continuons avec l’avis aussi enthousiaste de Lolotte :

« Le voilà mon vainqueur personnel de l’année 2015. Ne comptez pas sur moi pour encenser une énième suédoiserie qui doit plus son succès à sa mise en scène qu’au reste. Ne comptez pas sur moi pour applaudir une chanson russe plus faux-cul tu meurs. Et pour une fois, je ne serai pas ébaubie par l’Italie (Il Volo ne me fait ni chaud, ni froid). Non le gagnant est à la 4ème place, il est belge et il avait seulement 19 ans. Loïc Nottet a pendant 2 soirées, offert une prestation mémorable. Sa chanson est si marquante que je n’ai pas l’impression que c’était, il y a déjà 8 ans : tout le packaging y est. Quelle voix mes aïeux ! Et ce fut également le début dune sacrée carrière. Croisons les doigts pour qu’elle dure encore longtemps ! »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous lundi pour un nouveau titre à la une, interprété par un artiste qui a représenté deux fois la Yougoslavie dans les années 60.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)