Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1997 avec Debbie Scerri (MALTE) qui a terminé 9e de ce concours.

J’ai été immédiatement sous le charme de cette chanson à la fois douce dans ses couplets et plus énergique dans son refrain.

A la base, ce n’est pas une chanson qui normalement aurait dû me plaire et pourtant tout a contribué à me la faire aimer et encore actuellement, je l’écoute toujours religieusement. Son introduction musicale tout en douceur avait immédiatement retenu mon attention ; l’interprète a une voix très pure et forme un alliage parfait avec la musique ; la structure de la chanson, avec des couplets plutôt lents et un refrain accéléré, a renforcé mon admiration pour cette chanson et évidemment, je n’oublie pas la harpe qui a grandement contribué à mon coup de cœur pour cette chanson. Je ne l’explique pas mais la harpe est un instrument de musique pour lequel je ferais des folies pour aller l’écouter ! En somme, une quasi perfection pour cette chanson.

Cette 9e place obtenue certes pas déshonorante, m’avait extrêmement déçu : un Top 5 me semblait plus conforme à ce que j’avais ressenti tout en étant conscient que la victoire du Royaume-Uni était incontestable.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commencerons avec l’avis très honorable de Betty :

« La chanson « Let Me Fly » est jolie, très sympathique et fait rêver, dommage que ce ne soit pas vraiment mémorable car l’instrumentation du titre est bien et Debbie Scerri a une très belle voix. Le classement final de Malte en 1997 est plutôt compréhensible mais c’est loin d’être une mauvaise chanson. »

Nous poursuivrons avec l’avis de Rémi :

« Let Me Fly » n’est pas une chanson désagréable. Grâce à la belle voix de Debbie Scerri, Malte nous a offert un joli moment sur la scène du Point Theatre en 1997, à travers des sons mêlant influences britanniques et méditerranéennes. Dire toutefois que je suis emballé serait mentir, tout comme je n’avais aucun traître souvenir de la chanson avant de la réécouter pour écrire les présentes lignes. Il faut dire que face au rouleau compresseur Katrina & The Waves ou encore la prestation emblématique de Paul Oscar, difficile pour la proposition maltaise de susciter mon attention. Non pas qu’elle fut déplaisante ou de moindre qualité, mais elle me laisse tout simplement de marbre, à rebours du soutien des jurys nationaux et des prémices du télévote, qui lui ont offert un top 10 cette année-là.« 

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, une chanson moldave issue de sa sélection nationale en 2019 et qui aurait pu à quelques points près se retrouver à Tel Aviv.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)