Joci Pápai

József « Joci » Pápai est né le 22 septembre 1981 à Tata, en Hongrie. De descendance Rom, Joci a baigné très vite dans le monde de la musique. Son grand frère a commencé à jouer de la guitare dès l’âge de quatre ans. Joci a ainsi pu grandir dans un monde où la musique joue un rôle très important.
C’est à l’âge de 24 ans qu’il monte pour la première fois sur une scène, en participant à la deuxième saison de Megasztár, la « Nouvelle Star » version hongroise. Il sera éliminé avant les primes, mais cela lui permet de se faire connaître du grand public. Le magazine Blikk s’intéresse à lui et publie une interview. La carrière de Joci est alors sur les rails.
Son premier grand succès est le titre Ne nézz így rám. En 2006, il collabore avec le rappeur Majka en interprétant Nélküled et Nekem ez jár, mais leur plus grand succès vient en 2015 avec la chanson Mikor a test örexik. Il réalise ensuite une chanson en collaboration avec Caramel et Zével Szabo intitulée Elrejtett világ. Sa dernière collaboration où il apparaît avec Majka, est la chanson pop-funk Senki más.
En 2017, Joci remporte la compétition A Dal, qui lui permettra de représenter la Hongrie au Concours Eurovision de Kiev, avec la chanson Origo. Il termine deuxième de sa demi-finale et huitième de la grande finale. La chanson sera un tube en Hongrie, atteignant la deuxième place des charts du pays.
Lancé sur la route du succès, Joci publie un autre single :Özönvíz, qui sera classé cinquième des meilleures ventes en Hongrie.
En 2018, il participe à la version hongroise de l’émission Your Face Sounds Familiar (Un Air de Star en France) et n’hésite pas à montrer une autre facette de son talent, comme par exemple se déguiser en une Olivia Newton John un peu spécial…
Az én apám
Auteur : Ferenc Molnár / compositeurs : Joci Pápai, Ferenc Molnár
Az én apám úgy nevelt, mint a szél Halkan fújt, énekelt, úgy mesélt Ott lakott, hol minden út véget ért Ezeregy év is kevés egy életért, egy életért Hallom őt, az ő szívét a húrokon Látom őt, múló idővel az arcomon Az ő hitét büszkeség vallanom Ezeregy dalból ezt az egyet dúdolom, dúdolom Régi napok, gyönyörű napok Szeretem az emlékét Ő hív, és hozzá szaladok Játszani így volt szép Régi dalok megidézik Még érzem a nap fényét A szél zúgását is hallom még A szél hangjában is hallom még Egy dallal űzte messze el a bánatom Mit adhatok, csak az, hogy hozzá tartozom S az én fiamnak büszkeséggel mondhatom Ő az én apám, és itt az én otthonom Régi napok, gyönyörű napok Szeretem az emlékét Ő hív, és hozzá szaladok Játszani így volt szép Régi dalok megidézik Még érzem a nap fényét A szél fütyült altatót, legyen álmom szép A szél fütyült altatót, ma is hallom még | Mon père m’a élevé comme le vent Il a sifflé doucement, il a chanté, de cette façon il a raconté des contes Il a vécu là, où chaque route s’arrêtait Mille et une années, ce n’est pas assez pour une vie, pour une vie Je peux l’entendre – lui et son cœur dans mes cordes Je peux le voir avec des rides plus profondes sur mon visage Je suis fier de confesser sa foi De mille et une chansons, c’est celle-ci que je fredonne, fredonne Le vieux temps, le bon temps J’aime le souvenir de lui Il m’appèle et je cours vers lui C’était très bien de jouer comme ça Les vieilles chansons le font apparaître (de nouveau) Je peux encore ressentir la lumière du soleil Je peux encore entendre le bruit du vent Je peux encore l’entendre dans le bruit du vent Avec une mélodie il a écarté mon chagrin Qu’est-ce que je peux donner, sauf que j’appartiens à lui Et je peux dire à mon fils avec fierté: Il est mon père et ici, c’est chez moi Le vieux temps, le bon temps J’aime le souvenir de lui Il m’appelle et je cours vers lui C’était très bien de jouer comme ça Les vieilles chansons le font apparaître (de nouveau) Je peux encore ressentir la lumière du soleil Le vent a fredonné une berceuse, que mon rêve soit beau Le vent a fredonné une berceuse, je peux l’entendre même aujourd’hui |
Votre avis
Comme souvent avec la Hongrie, la chanson de cette année « laisse de glace » Sakis.
« Bonne chanson » pour Zipo. « même si je la trouve en dessous de celle de 2017. N’empêche qu’il y avait meilleur selon moi, et surtout, je trouve qu’envoyer le même candidat à deux ans d’intervalle, ce n’est pas vraiment judicieux. Ca peut le desservir… »
Rem_coconuts est « satisfait du choix hongrois ». « Un beau choix pour la Hongrie avec un artiste qui assure ses lives et un excellent interprète. Beau potentiel pour TLV! »
Antoine97 est « moins convaincu ». « Beaucoup de mal à rentrer dans l’univers de la chanson, beaucoup moins accessible que celle de 2017. Pas certain que ça fasse une finale mais en même temps ça reste très ethnique et ça pourrait quand même passer. Ce ne sera certainement pas un top 15. »
Même s’il trouve que « la chanson n’est pas mauvaise », nounours n’est « pas emballé. »
« Une excellente nouvelle » pour Joh ce choix Hongrois. « Un bon résultat en perspective ! »
« Joci Papai a une très bonne chanson dont il est le meilleur atout. » estime Pascal.
Pour Francis A, c’est plutôt un bof : « Mouais, je ne suis pas convaincu. Je m’ennuie assez vite quand j’écoute cette chanson. Origo était bien plus marquant. »
Kris B, lui, « adore Pápai. Il y a vraiment quelque chose d’envoûtant dans ses interpretations. Origo était dans mon top 10 en 2017. Je suis moins emballé cette année mais belle proposition… »
« Typiquement le genre de titre dont le rang de passage va être déterminant. Selon après qui et avant qui il chante, va sceller son destin à TLV. », nous dit OmbK
On termine par l’analyse de Nico : « Il y avait beaucoup mieux dans cette sélection hongroise mais on donne une seconde chance à cet artiste qui défend bien sa chanson. C’est ethnique et cela va plaire, Une qualification en finale me semble accessible mais je préférais quand même la chanson qu’il avait interprété lors de son premier passage à l’ESC. »
Sondages
T’es fan de l’Eurovision si…
… tu sais que 1994 n’a pas été la première véritable participation de la Hongrie à l’Eurovision
Bonus
Co-auteur de la chanson hongroise, Ferenc Molnár, plus connu sous le nom de Caramel est un chanteur qui a remporté la Nouvelle Star version hongroise saison 2.
– Le fait qu’à la rubrique » Votre Eurovision » il a été éliminé est pour moi un avertissement sans frais.
– Je pensais que dans cette DF1, il avait un boulevard mais finalement pas tant que ça : sa chanson est de bonne qualité mais pas assez marquante et moins efficace qu’en 2017… Donc, je dois bien l’admettre, une élimination est envisageable et elle aurait pu être évitée grâce à un autre choix et il y avait réellement des chansons meilleures dans la sélection hongroise.
Comme pour la Russie, je ne suis pas pour le retour des artistes qui ont déjà fait une finale, donc selon moi il doit rester en demie.
Mon frère qui vit en Hongrie avec sa femme hongroise me dit qu’il a surtout été choisi par une frange de personnes qui sont contre Orban et que Joci assume et joue parfaitement le rôle.
Après concernant sa chanson mouais bof, j’aimais tellement celle de 2017. Je n’accroche pas.
Certes Az én apám est moins fort que Origo mais j’aime beaucoup cette chanson et bien entendu j’espère la voir en finale. J’ai de la sympathie pour Joci que je ne peux pas expliquer, mais il pourrait chanter l’entièreté du bottin, que je trouverais géniale!
je reconnais le talent de Joci Papai, pourtant je n’apprécie pas.
pour moi son retour n’est pas une bonne nouvelle, je n’ai pas très envie de le retrouver en finale.
mais je pense qu’il a de bonnes chances de se qualifier. il le mérite sans doute, même si ça ne m’enchante pas
J’aime beaucoup Joci Papai, c’est un interpréte exceptionnel.
Le public hongrois l’a plébiscité. Rien de surprenant au vu de son talent même si au pays de Viktor Orban, choisir un rom n’est pas anodin.
Comme Rem je ne l’imagine pas très haut le mois prochain. Il est par contre un des seuls sur son créneau ça pourrait aider son titre que je trouve très « jury compatible ».
En 2017 Joci avait pourtant surtout cartonné au televote (2eme en demi, 7eme en finale)
Cette chanson me fait l’effet des montagnes russes. Je n’étais pas convaincu, puis je l’ai été et maintenant je le suis moins. J’avais eu un léger excès d’enthousiasme lors de la finale d’A Dal, le soufflet est pas mal retombé depuis, surtout qu’entretemps sont sortis les meilleurs titres de cette année (ce qui n’était pas le cas lors de la sélection de Joci Papai). Que ce soit un bon choix, oui, même s’il y en avait de meilleurs dans la sélection hongroise (Gergo Szeker, The Middletonz), Joci est un excellent interprète et il sait faire vivre ses chansons. Par rapport à Origo en 2017 qui était très envoûtant, nous embarquait, nous faisait voyager, on a un titre pop plus classique auquel ils ont rajouté une touche ethnique qui le renforce, mais il faut avouer que c’est plus linéaire, que ça ne décolle pas vraiment et que ça envoie moins qu’il y a deux ans.
Depuis, je me questionne sur le passage en finale, et si le cut est franchi, je doute qu’il monte très haut dans le classement. Il a l’avantage d’être dans la DF la plus ouverte, de passer dans la première partie hors des titres les plus marquants et de concourir pour la Hongrie qui reste sur huit finales consécutives (dernière élimination en 2009 et non-participation en 2010). Ça devrait le faire de justesse, mais le risque d’élimination n’est pas à négliger.