Afin de prévenir toutes nouvelles formes de tensions au sein du concours, l’UER a décidé de frapper fort en introduisant dès cette année un nouveau code de conduite ainsi qu’un protocole de devoir de diligence que chaque pays devra respecter sous peine de sanctions.

En quoi consistent ces deux directives ? Pour quels objectifs ? Voyons cela ensemble de plus près !

Code de conduite : la liberté d’expression a ses limites

Ce nouveau code de conduite précise que le moindre comportement négatif ne sera pas toléré. En cas de violation de cette règle, des avertissements voire des limitations d’accès au site seront ainsi prononcés. “Il y a des domaines, où la liberté d’expression a des limites, particulièrement lorsqu’elle impacte d’autres personnes” comme le souligne Bakel Walden, ancien président du SSR, “Si des participants font étalage de leurs convictions, le concours Eurovision ne fonctionnera tout simplement plus dans trois à cinq ans”. Durant la compétition de 2024 à Malmö, Éden Golan, la chanteuse israélienne avait essuyé les foudres de certains participants. Cette règle impose aux artistes un devoir de respect et de solidarité mutuelle durant toute la compétition. Ce code de conduite impose également le respect des lois locales et interdit toute forme d’instrumentalisation du concours. 

Devoir de diligence : garantir la sécurité des artistes

L’UER introduit également un devoir de diligence que chaque nation devra respecter à l’avenir. Ce protocole de diligence souligne la responsabilité partagée de l’UER, du diffuseur hôte et des diffuseurs participants dans la protection des artistes contre toute forme de détresse physique ou mentale. L’objectif de ce devoir de diligence est de protéger les artistes de toute forme de maltraitance tant physique que psychique. 

D’autres changements prévus pour garantir le bien-être des candidats

Afin d’améliorer leur bien-être et de garantir la sécurité des candidats jusqu’à leur entrée en scène, l’UER a fait le choix d’apporter de nouvelles modifications à la production du concours pour les années à venir.

Ces changements se traduiront par :

  • L’introduction d’un producteur de bien-être comme point de contact pour le personnel et les artistes 
  • La création de zones de non-filmage dans les espaces réservées aux artistes 
  • Plus de répétitions à huis clos 
  • L’optimisation des plannings de répétitions afin d’offrir plus de temps libre aux artistes. 

Ce code de conduite et ce devoir de diligence visent à mettre fin aux multiples incidents et tensions survenus en 2024. L’Eurovision se doit de rester un concours apolitique et pacifique. Avec ces nouvelles directives, l’UER vise à améliorer le confort des artistes de leur arrivée à leur montée sur scène. Pour rappel, l’UER promeut la diversité, l’inclusion et l’unité des européens autour de la musique. Ces deux directives sont un rempart contre tous ceux qui s’opposent à cette unité autour de la musique.