L’enquête indépendante liée à l’Eurovision 2024 a rendu une partie de ses conclusions. À son terme, l’UER a communiqué les axes de développement du concours dans l’avenir...
L’édition passée a rassemblé plus de 160 millions de téléspectateurs issus de 37 marchés de médias de service public et des millions de personnes ont consulté le contenu associé des chaînes numériques. L’ampleur du concours est considérable.
L’organisation d’un événement d’intérêt mondial entraîne un certain nombre de défis. En mai dernier, l’UER avait lancé une étude indépendante sur l’édition organisée à Malmö. Cette enquête a été diligentée par un expert autonome qui a récolté de nombreuses remarques auprès des chefs de délégation, des membres du groupe de référence, du conseil d’administration, ainsi que des équipes en charge du concours.
Au terme de l’enquête, l’UER a déterminé trois domaines thématiques sur lesquels elle compte appliquer les recommandations recueillies. Les conclusions rendues ont pour but de consolider l’Eurovision 2025, de préserver les éditions futures et pérenniser les audiences. Les axes de développement sont les suivants : gouvernance et participation de l’UER, sécurité et gestion des risques, engagement du public, fans et médias.
Des mesures ont déjà été mises en place avant l’Eurovision 2024 afin de perpétuer le concours : un groupe de travail formé de hauts dirigeants de l’UER et de ses membres a été nommé afin de vérifier la prise de décision et la mise en œuvre des changements dans les domaines mentionnés. Le renforcement de l’équipe dirigeante doit garantir les opérations indispensables à la gestion d’un tel événement. Un nouveau poste de directeur (rattaché au directeur général adjoint et au directeur des médias de l’UER) a été créé. Cette décision normalise les responsabilités du superviseur exécutif davantage focalisé sur la production, ainsi que les relations avec les chefs de délégation et ses membres. Le directeur contrôlera le travail du superviseur exécutif actuel et du nouveau « responsable de la marque et des activités commerciales ».
L’UER s’engage à ce que l’Eurovision continue de se développer et que les parties prenantes, les diffuseurs ainsi que les millions de personnes qui suivent annuellement le concours puissent être rassurés de son futur. L’organisme de radiodiffusion souhaite cimenter le succès de l’événement.
Plusieurs axes thématiques seront développés dans les mois à venir :
- La gouvernance et participation de l’UER s’attachera à clarifier les décisions des différents organes de l’UER comme la liste des pays autorisés à participer, le respect des opinions des membres, le mandat des organes directeurs, le rôle des chefs de délégation, ainsi que les responsabilités de l’équipe dirigeante et des artistes en compétition.
- La sécurité et gestion des risques visera à améliorer la compréhension des règles de l’Eurovision des parties prenantes, y compris les artistes. Une réflexion sera apportée sur le perfectionnement de l’accessibilité du règlement, le renforcement des protocoles de gestion de crise préexistants, ainsi que les dispositions en matière de sécurité et de cybersécurité.
- La garantie d’un spectacle grand public et un engagement élargi favorisera la collaboration avec les médias, les influenceurs et les fans. Elle permettra de construire un engagement fondé sur les valeurs de l’Eurovision et assurera la continuité d’un spectacle grand public attirant une large audience de tous âges aux heures de grande écoute.
[À SUIVRE]
Crédits photographiques : UER | Corinne Cumming
Un festival de phrases empoulees et parfaitement saugrenues, à quelques exceptions près…..
Franchement, lire « le respect des opinions des membres »… Parce que, jusqu’à maintenant, c’était irréel ???
Je tombe de ma chaise…. Faux jeton à ce point, une chose est sûr : je ne veux plus jamais subir, ni retrouver une ambiance morose et peu attrayante à la fois dans la salle, ni aux alentours de l’aréna….
Malgré les efforts des suédois, le mot « cauchemar » restera longtemps gravé dans les mémoires… pour eux comme pour moi…
….et surtout un pays (très compliqué sur le plan international) imposée par l’UER dans la compétition…..
Que l’UER comprenne qu’un pays quel qu’il soit propose une chanson avec des paroles qui ne respecte pas les règles (basiques) de la compétition soit recalée pour cette année et qu’elle soit invitée à se positionner l’année suivante…. et qu’aucune personnalisé politique ne décide d’imposer une candidature, artiste ou chanson dans un concours qui se présente comme « apolitique »….
On pourrait en rire. Finalement, à bien y réfléchir, non. En aucune manière.
La mélasse suédoise, pour l’avoir vécu. Plus jamais.