Les villes candidates à l’accueil de l’Eurovision 2024 avaient jusqu’au 12 juin pour se manifester auprès de la SVT. Voici désormais la liste définitive !

Elles étaient nombreuses à évoquer une potentielle candidature. Eskilstuna, Jönköping, Örnsköldsvik, Partille, Sandviken, … sans oublier le Big 3, beaucoup rêvaient d’accueillir l’Eurovision 2024 sur leur territoire. Mais le rêve est parfois rattrapé par la réalité : celle d’un cahier des charges de l’UER au demeurant très pointilleux quant aux conditions d’accueil du concours. Capacité de la salle, hauteur du plafond, nombre d’hébergements sur place, présence d’un aéroport international à proximité, … De quoi ramener certaines municipalités à la raison, ce au-delà de l’investissement financier que représente l’accueil de l’Eurovision.

Tant et si bien, et sans grande surprise, qu’elles ne seront finalement que quatre sur la grille de départ, un seul objectif en tête : celui d’être désignée ville hôte de l’Eurovision 2024, dont la SVT hésiterait à organiser la finale le samedi 11 ou le samedi 18 mai.

Les villes candidates sont :

  • Göteborg : ville hôte de l’Eurovision 1985, celle que l’on surnomme la « San Francisco scandinave » pour sa vie culturelle foisonnante, son port animé et son ambiance détendue pourrait accueillir le concours 2024 au sein du Scandinavium (14 000 places).
  • Malmö : celle qui a déjà accueilli le concours en 1992 et en 2013 veut remettre le couvert. Pour cela, la municipalité nous propose un petit retour à la Malmö Arena (15 000 places), tout juste à 35 minutes de Copenhague en train via l’Öresund. Et tel un symbole, dans la foulée de la victoire de Loreen à l’Eurovision. Comme en 2013 en somme …
  • Örnsköldsvik : plus outsider qu’une outsider elle-même, Örnsköldsvik se mêle à la course pour la deuxième fois après 2016. Ses chances d’être désignée sont sans aucun doute infimes, mais la petite ville (30 000 habitants) – dotée de la Hägglunds Arena (9 800 places) souhaite faire valoir ses atouts. A savoir des liens forts avec l’industrie musicale suédoise et son rapport à la nature, qu’elle met en lumière dans une vidéo de candidature.
  • Stockholm : ville hôte de l’Eurovision en 1975, 2000 et en 2016, la capitale suédoise souhaite réaliser la passe de quatre. Pas de quoi égaler Dublin, actuelle détentrice du record (6 fois ville hôte), mais qu’importe ! En lieu et place de l’Avicii Arena (en travaux), Stockholm jetterait son dévolu soit sur la Tele2Arena (45 000 places), soit sur la Friends Arena (65 000 places). Cette dernière, qui accueille la finale du Melodifestivalen depuis 2013, dispose des faveurs du Stockholm City Council, et pourrait ainsi devenir la plus grande salle à avoir jamais accueilli le concours.

Qui aura l’honneur d’accueillir l’Eurovision 2024 ? Stockholm fait évidemment figure de très grande favorite, qui plus est à un an du cinquantenaire de la victoire d’ABBA et de la première victoire de la Suède au concours. Mais ses concurrentes n’ont pas dit leur dernier mot. Göteborg et Malmö seront-elles en mesure de créer la surprise (comme la seconde l’a déjà fait en 2013) ? Hors course car hors cahier des charges, Örnsköldsvik proposera t-elle à nouveau de pallier son manque d’hébergements par la présence d’un bateau de croisière ?

Verdict dans l’été, et peut-être même en juillet, comme ce fut déjà le cas en 2012 et en 2015. En attendant, qui de Göteborg, Malmö, Örnsköldsvik ou Stockholm souhaitez-vous voir désignée ville hôte de l’Eurovision 2024 ?

Eurovision 2024 : quelle ville souhaitez-vous voir accueillir le concours ?
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Mise à jour (samedi 17 juin)

Dans un document confidentiel dévoilé par Aftonbladet, la SVT a « résumé » les pré-requis demandés à la ville hôte en 123 points et 14 pages. Au-delà des pré-requis classiques de l’UER (Green Room, cabines de commentateurs, loges, espaces VIP, etc.), rien de très surprenant et révolutionnaire :

  • La production du show sera à la charge de la SVT, tandis que les frais d’organisation seront à celle de la ville hôte
  • La salle d’accueil du concours devra être disponible pendant 7 à 8 semaines consécutives, dont celle après la finale. Elle ne devra pas porter le nom d’une entreprise ou d’une marque commerciales. L’accès à la salle devra être garanti par la ville hôte via un plan de transports adéquat,
  • La ville devra proposer 3 500 chambres d’hôtel disponibles la semaine du concours, avec une capacité d’accueil adéquate en centre-ville et aux environs de la salle. Les prix devront être annoncés et garantis pendant toute la période.
  • Le centre de presse devra être en mesure d’accueillir 1 200 journalistes, avec des espaces de travail dédié aux fan medias, des bureaux, des salles d’interview et une cafétéria.
  • Le turquoise carpet nécessitera 200 à 300 mètres de longueur dans un espace pouvant accueillir 1 500 à 2 000 personnes, tandis qu’un évènement festif pourrait être envisagé après la finale.
  • Des espaces seront dédiés à l’Eurovillage et à un Euroclub ouvert tous les jours entre 23h et 3h du matin. La SVT demande aux municipalités intéressées d’être attentives à l’extension exceptionnelle des horaires d’ouvertures des lieux festifs.

Les détails sont disponibles chez nos consoeurs et confrères d’Eurovision Spain (en espagnol).

Si avec tout cela, la capitale suédoise n’accueille pas l’Eurovision 2024 …