Peu à peu, les premières infos sur l’organisation de l’Eurovision 2023 sont dévoilées au public. Aujourd’hui au programme : des modalités d’accès à l’eurovillage qui risquent de faire du bruit, un Euroclub déjà On Fire et un nouveau partenaire pour le concours !
L’Eurovillage payant le soir de la finale !

Plusieurs détails ont été dévoilés dans une lettre aux habitants du quartier de Mann Island quant à l’organisation de l’Eurovillage.
D’une capacité de 25 000 personnes, il sera situé comme prévu sur le célèbre Pier Head et sera ouvert pour une durée de neuf jours, jusqu’au soir de la grande finale qui marquera la cloture des festivités à 0h30. Les autres soirs, l’espace dédié aux eurofans fermera ses portes à 23 heures.
Comme chaque année, il offrira la diffusion des trois live shows, mais il sera également l’occasion de proposer au public une scène musicale à la programmation assez large, mêlant eurostars et musiciens locaux.
Une information de la plus haute importance risque cependant de bousculer les eurofans, et ce à juste titre. Pour la première fois dans l’histoire de l’Eurovision, l’accès à l’Eurovillage ne sera pas libre le soir de la finale. Autrement dit : il sera payant.
Ajouté à cela l’augmentation croissante des prix des billets depuis dix ans et le coût de la vie sur place, l’organisation serait-elle donc décidée à faire des eurofans des money pumps ? Dommage pour l’image et l’ambiance d’un concours qui anime la flamme des eurofans, dont beaucoup font de considérables efforts financiers pour pouvoir y assister. Mais, pour certains, business is (visiblement) business, qu’importe la passion du public. Carton rouge pour Liverpool si l’info est officialisée.
Rendez-vous au Camp and Furnace pour l’Euroclub

Logique quand tu nous tiens, et alors même que la vente des billets pour le concours n’est pas encore ouverte (et les prix inconnus), l’Euroclub, lui, dégaine déjà ! Ouvert du vendredi 5 au samedi 13 mai, il sera situé au Camp and Furnace, au sein du quartier Baltic Triangle.
Pour le grand retour d’un Euroclub officiel (dont ne disposait pas Turin, qui avait toutefois « prévu » une alternative) pour la première fois depuis trois ans, ce sont neuf soirées d’euro tubes qui sont promises par une organisation conjointe entre OGAE UK et OGAE Ukraine. Elle fera appel à plusieurs des meilleurs DJs Eurovision, ainsi qu’à de nombreuses eurostars, dont certaines ont déjà confirmé leur présence. Est d’ores et déjà annoncée ainsi la présence de Linda Martin (Irlande 1992) le 9 mai, Conchita Wurst (Autriche 2014) le 10 mai et de Charlotte Perrelli (Suède 1999 et 2006) le 12 mai.
Les billets sont d’ores et déjà disponibles en pré-vente pour les eurofans via les branches nationales d’OGAE. Les billets pour le grand public seront eux proposés à partir du mois de mars. Le prix du pass hebdomadaire (du 7 au 13 mai) est fixé à 88,50 £ (99,34€), tandis que le prix à la soirée est fixé à 17,10 £ (19,20€).
Les présidents d’OGAE UK et OGAE International, ainsi que le manager-directeur de Camp and Furnace, ont en tout cas déclaré leur joie d’accueillir l’Euroclub et leur excitation à l’idée d’accueillir des milliers de fans prêts à venir se déhancher et faire la tête au son des eurotubes. Ils promettent rien de moins qu’une impressionnante liste d’eurostars pour accompagner les nuits liverpuldiennes au Camp and Furnace, un espace de fiertés et d’inclusion, safe pour toutes celles et ceux à qui il ouvre ses portes.
Baileys nouveau partenaire de l’Eurovision !

Après Morocanoil (dont le logo était limite plus important que celui du concours et qui a donné ses couleurs au turquoise carpet), c’est un nouveau partenaire qu’accueille le concours de l’Eurovision. À consommer selon toute logique avec modération, puisqu’il s’agit de Baileys, la célèbre marque de liqueur de whisky irlandaise façon crème et café. Selon eurovision.tv, cette dernière réunit tous les ingrédients pour une célébration ultime en communauté, en joie, en fiertés et en toute gourmandise !
Tant à la Liverpool Arena que dans les lieux clés de l’Eurovision 2023, Baileys promet d’apporter des « moments joueurs et délicieux » à cette édition. De quoi réjouir Martin Osterdahl, qui se félicite de la présence de l’un des meilleurs partenaires possibles pour un concours qui s’annonce parmi les plus grands, les plus extravagants et les plus spectaculaires à ce jour. De quoi réjouir également la directrice de la marque, Jennifer English, qui précise qu’en tant que fan de l’Eurovision, Baileys est ravie d’accompagner « la célébration des cultures et des communautés diverses et inclusives la plus joyeuse au monde » , ajoutant également que les plaisirs sont pour tous, indépendamment du genre, de l’orientations sexuelle, de l’ethnicité et des capacités de chacun.
Avec un mot en guise de fil rouge pour les différents interlocuteurs : « indulgence ». Pour « playful indulgence », « delicious indulgence », « indulgent fun » … Car « indulgence » en anglais signifie aussi gâterie, péché mignon ou encore petit plaisir …
Avec une question majeure : le turquoise carpet deviendra t-il un coffee carpet ?
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
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L’info majeure qui est encadrée tout en haut m’a fichu un coup au cœur.
Alors on en est là. Puis ce n’est certainement pas fini. Maintenant que l’idée est là, c’est comme les choristes enregistrés, c’est là pour longtemps. J’aurai aimé avoir cette occasion de m’y rendre une nouvelle fois, à Paris peut-être, mais je crois que l’Eurovision se fera plutôt à la télévision dans les années qui viennent, même si c’est organisé à domicile.
Je me rappelle encore de la file d’attente monstrueuse de Lisbonne, mais je me disais que c’était le jeu, et que ça coûtait le temps de se pointer tôt dans la queue. Le temps c’est de l’argent donc maintenant il faudra payer pour être dans la file… et je suppose que ce sera limite toute la journée de la finale puisque qu’il y est facile de s’y rendre dès le matin et de rester manger avec les food truck dispo, et faire ses derniers achats Eurovision puisque la boutique officielle était là.
L’augmentation du tarif des entrées, du prix de la participation de pays qui finissent par se barrer, les économies pour éviter le déplacement des choristes (si, si, c’était dans les arguments avec le covid) ne suffisent vraisemblablement pas. On est loin de l’édition de 2016, qui en mettait plein la vue sans dépasser l’enveloppe budgétaire. Tout pour le show de « qualité », on oublie peu à peu pourquoi l’Eurovision est né…
J’espère qu’effectivement le logo de Bailey’s sera plus humble que le précédent, et si ça change la couleur pour le tapis, pourquoi pas, au point où on en est…