Comme vous avez pu le suivre depuis début juin, Eurovision au Quotidien a fêté ses dix ans d’existence. C’est l’occasion pour moi de poursuivre cet anniversaire et de revêtir ma veste de journaliste et de poser dix questions aux rédacteurs qui font vivre ce site avec passion et qui se concertent, discutent, partagent leurs idées afin de vous proposer des articles intéressants avec une touche de second degré et de vous tenir informés de l’actualité eurovisionesque. Nous débutons cette série d’entretiens avec Pascal C. dont vous connaissez le petit journal de la semaine.
Le profil de Pascal C.
Pascal C. est eurofan depuis que Danijela a ôté son manteau en 1998. Il est amateur de schlager, de divas et de sélections nationales. Il a débuté à l’EAQ en 2015 en tant que commentateur compulsif, c’est ainsi qu’il se définit puis est devenu rédacteur en 2019. Il est en charge de la sélection italienne au sein de l’EAQ ainsi que des conseils de classe de l’eurovision et du petit journal de la semaine.

Bonjour Pascal !
1) Quelle est ton édition du concours préférée de ces dix dernières années ?
2015. C’est la première édition à laquelle j’ai assisté. J’adore Vienne, malgré l’accueil plutôt frisquet des locaux. Niveau Eurovision, trois de mes chansons préférées proviennent de cette édition : « Monster like me », « Here for you » et « Goodbye to yesterday » (Norvège, Slovenie et Estonie).
2) Quel est l’entracte qui t’a le plus plu ?
L’entracte de 2016 avec Mans et Petra. C’était tellement drôle et juste…
3) Quel est le pays que tu aimerais revoir au concours eurovision ?
J’aime beaucoup les micro états : donc je dirai Monaco, Andorre et le Luxembourg . Dans un autre registre, la Turquie me manque et ses propositions, souvent très marquantes, aussi.
4) Quelle est ta sélection nationale préférée ?
Ce n’est pas une sélection nationale mais je vais répondre « Sanremo ». J’adore cette semaine de shows où le glamour, l’extravagance et les bavardages sont omniprésents. Et au-delà, le festival nous offre chaque année sur un plateau une multitude de grands chanteurs et de morceaux mémorables.
5) Sachant que l’EAQ est un site franco-belgo-suisse, quelles sont tes chansons française, belge et suisse du concours des dix dernières années ?
Madame Monsieur (2018) pour la France, Blanche (2017) pour la Belgique et Timebelle (2017) pour la Suisse. Ces artistes auraient pu faire beaucoup mieux avec une meilleure mise en scène ou une meilleure interprétation.
6) Quelle est l’édition de cette décennie dont les votes t’ont apporté le plus de stress ?
2016. La première fois depuis très longtemps que la France jouait la victoire…Amir a été loin du compte au final mais le suspense a été au rendez-vous ( j’aurai tant aimé que Dami Im l’emporte…).
7) Quelle est ta chanson gagnante préférée de ces dix dernières années ?
Arcade, largement. La seule fois de la décennie où mon vainqueur personnel l’a emporté. Et mine de rien, Duncan Laurence restera le seul artiste à avoir conservé son titre deux ans !
8) Quel pays aimerais-tu voir gagner l’eurovision ?
L’Italie. À force de frôler la victoire nos voisins transalpins vont bien finir par y arriver …. sinon j’aimerai beaucoup que les pays favoris de 2020 puissent connaître leur première victoire très prochainement : Lituanie, Islande, Bulgarie…
9) Si on te demandait de participer un jour au concours, qu’aimerais-tu faire ?
J’aurai adoré vivre un concours dans l’organisation. Être Jon Ola Sand, le temps d’une édition.
10) Au concours, quel est le rêve que tu aimerais voir se réaliser ?
Vivre une victoire de la France (puis un concours à domicile l’année suivante). Pas sûr qu’on y arrive avec l’équipe actuellement en charge de l’Eurovision chez France 2.
Merci Pascal C. d’avoir répondu à mes questions.
Rendez-vous samedi 11 juillet pour la suite de ces entretiens.
Yeah ! J’aime bien les interviews^^
Je partage ton stress de 2016 et le souhait de voir l’Italie et des primo-gagnants pour la décennie actuelle.
Merci. L’Italie étant aussi mon pays de villégiature préféré, j espere bien faire d’une pierre deux coups et assister à un concours sur place en espérant que l’organisation et la présentation ne seront pas aussi désastreux qu’il y a 30 ans. J’ai revu le concours de Cinecitta grâce à sa restauration par Eurovision Again et tout était hallucinant : les cartes postales, l’emploi quasi inexistant de l’anglais, la procédure de vote avec Toto « Allora » Cutugno qui était totalement à la rue..
Excellent rubrique qui me permet de connaitre un peu plus les autres rédacteurs. Je constate qu’avec Pascal, nous avons des réponses en commun. Il y a vraiment des moments et des pays qui marquent l’ensemble des eurofans et des telespectateurs
Oui Taron, certaines réponses sont presque évidentes pour les eurofans, surtout celle pour le meilleur interval act.
Hâte de savoir si certains citeront la prestation de Madonna à Tel Aviv 2019…
Merci de cette chronique ma chère marie. .. Et j’adore…. Merci a Pascal pour ses réponses….. hate de lire les autres interviews…..
Cher Pascal
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Dans mon top 10 toujours sans image parce que je ne sais pas insérer une vidéo dans le texte et que je ne suis pas chroniqueuse, mais je me sens très bien dans ma peau de répondeuse, tu as dit qu’Alma était ta préférée et là tu dis Madame Monsieur, soit mon choix numéro un. Tu as changé d’avis ?
Jan OLA SAND sera très difficile à remplacer. Est-ce que Martin OSTERDAHL saura dire avec autant de tact Take it away ?
Mon premier disque acheté c’était « Ding dinge dong » des TEACH IN et ma première Eurovision suivie intégralement à la télé c’était 1973.
Ah ce chi sala con te qui a bercé toute mon adolescence. J’ai adoré les galas de Massimo RANIERI l’année dernière pendant l’été sur la RAI.
La première fois que j’ai entendu un titre dans un magasin c’était « APRES TOI » de VICKY LEANDROS.
Pauline, tu as une mémoire exceptionnelle ! C’est vrai, dans un commentaire sur mon top 10 j’avais mis Alma en tête mais j avoue qu avec Madame Monsieur les 2 propositions sont vraiment au coude à coude… et ne dit on pas « souvent homme varie (pas de raison que ce soit réservé aux femmes) ?
Pour insérer des vidéos c est très simple. A partir de celle ci, tu as un bouton « Partager » et ensuite tu choisis le canal (mail, WhatsApp…)
Mais inutile , sauf pour des découvertes ou des raretés , de mettre des vidéos en commentaire quand elles concernent des chansons que nous connaissons tous.
Sanremo <3
"A Dal", aussi, ça manquait un peu cette année. Et ça risque de durer…
Même si je suis rarement fan de leurs propositions, Malte aussi devrait finir par obtenir bientôt son trophée, peut-être avec Destiny ? L'archipel attend depuis 1971 quand même…
Alors,tu aurais aimé être Jon Ola Sand le temps d’une édition. Tu aurais donc été le premier à connaître le vainqueur du concours…lol…
Je pense que la question 9 est ma question préférée 🙂
Je vois qu’on a des points d’accord dis-donc !
J’aime beaucoup Sanremo également, c’est une scène et un programme mythiques, celui-là même à l’origine de notre beau concours, c’est un incontournable tant de la musique que désormais des sélections nationales – même si ce n’en est pas une à proprement parler, évidemment.
Pour ce qui est de retours, je ne dirai oui à celui de la Turquie que si le télédiffuseur se plie aux valeurs qui sont celles du concours, ce qu’il refuse de faire depuis plusieurs années, et c’est un point sur lequel je ne céderai pas. Dommage pour eux, parce que leurs chansons sont vraiment sympas, marquantes, énergiques, et que le pays a pleinement sa place au concours, mais entre leurs sorties sur les valeurs et leur mauvaise foi sur la fin du 100% télévote (qui leur a été évidemment défavorable en 2012, tout ça pour finit 7e au vote combiné au lieu de 4e au télévote), la balle est dans leur camp.
Pour la Turquie je suis de ton avis : si retour il y a ce devra être sans censure ou polémique par rapport aux droits humains ou à certaines « valeurs occidentales » auxquelles nous sommes attachés.
La Hongrie, même si ça n’a jamais été officiellement confirmé par le diffuseur, a aussi jeté l’éponge pour des raisons idéologiques.
Et je suis aussi inquiet de l’évolution en Pologne et en Russie même si leur participation n’est absolument pas remise en cause pour le moment.
– C’est donc toi, mon cher Pascal qui a essuyé les plâtre devant notre charmante journaliste ; pas facile de répondre à toutes les questions mais je vois que tu les as données de façon claires et concises. Au total j’ai avec toi deux réponses semblables.
– Et la réponse que je n’ai pas donnée mais avec laquelle je suis 100% d’accord avec toi, c’est la question numéro 2.
– Merci pour cet interview et vivement la suivante !
Merci à Marie surtout qui a eu l’idée de cette rubrique !!
En lisant les interviews suivantes vous constaterez que les rédacteurs ont souvent des goûts communs (quoi de plus normal au fond..) mais qu il y a quand même quelques singularités…
C’est quand même fou que nous soyons devenus tous les deux fans de l’Eurovision, exactement au même moment :
Sinon, comme toi pour les années 2020 : une victoire de l’Italie, une victoire des trois pays francophones ET une première victoire de pays vraiment malchanceux au Concours (Islande, Lituanie, Malte, République Tchèque, Saint-Marin,…).
Danijela a une place unique dans mon cœur, comme toute l’édition 1998 que j ai revue récemment grâce à Eurovision Again.
Si Saint Marin l’emporte je sais déjà où je dormirai si le micro etat organise le concours suivant à domicile (tout cela est fortement improbable…): dans la maison de Valentina Monnetta qu’elle propose à la location sur Airbnb !