Place à votre nouvelle rubrique entamée la semaine dernière ! Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou coup de griffe. Aujourd’hui, c’est Rémi qui nous ramène en 2012 avec l’un des titres les plus mythiques de l’histoire récente du concours, si ce n’est de son histoire tout court. Rendez-vous avec Loreen, alors représentante de la Suède, et grand gagnante de l’édition 2012, avec Euphoria.
« Euphoriaaaaaaaaa, forever ’til the end of tiiiiiime ! »
Que dire qui n’a pas déjà été dit sur Euphoria ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : deuxième plus gros total de points obtenu par un vainqueur avec l’ancien système de vote, record de douze points (18), neuf victoires consécutives à l’ESC TOP 250, un succès international inscrit dans les annales du concours, … et la liste pourrait être longue, aussi éternelle qu’Euphoria.
Que dire qui n’a pas été dit sur mon degré d’adoration d’un titre qui restera probablement à jamais mon Éternel, mon must, mon alter ego, mon seul et mon unique, celui qui me traverse et me transperce, me soulève et me surélève, celui dont l’esprit sauvage me pénètre et s’empare de moi sans que je ne puisse y résister ?
Que dire de plus sur l’électricité qui s’empare de moi dès lors que j’écoute les premières notes de ce morceau ?
Que dire de plus sur la manière dont je suis propulsé dans une indescriptible galaxie déconnectée de l’espace-temps dès lors que je redécouvre l’âme mystique et indocile de la prestation de Loreen ?
Qu’ajouter à ce « forever ’til the end of time » « pour toujours jusqu’à la fin des temps », qui reflète à la perfection ces trois minutes touchées par la grâce ?
Qu’ajouter à la magie, à l’intrinsèque sentiment d’un surnaturel pourtant si naturel, à la déconcertante facilité qui cache en réalité complexité, à la fulgurance pourtant si travaillée, éprouvée, entraînée ?
Quels mots trouver pour vous dire comment une « simple » chanson a marqué une vie d’eurofan ?
Quels mots trouver pour vous dire à quel point Euphoria même à mon sens tant le l’essence du chant dans la voix que celle de la danse dans les pas ?
Que dire ? Rien. Car nul terme n’a d’équivalent à celui de la vénération, si ce n’est vaguement celui de piété, telle une prière païenne ici exaucée sans crier gare.
Vénérer : « considérer le respect dû aux choses sacrées ». Parce que c’est bien ce dont il s’agit : de sacré.
(Note : mais qu’aurait-ce été si Euphoria était tombé dans les mains d’un Danny Saucedo ? Avec tout le respect que j’ai pour lui, les destinées mélodifestivalesques ont eu bon goût et bon flair de nous éloigner de cette triste perspective et de mettre ce titre sur le chemin de Loreen, à moins que ce ne fut le contraire, tellement ici, un et un font plus que jamais un seul et unique corps musical)
Découvrons maintenant l’avis de deux de nos rédacteurs, Maxence et Zipo.
Le premier est lui aussi séduit : « Euphoria est une chanson eurodance, ce qui n’est pas forcément bon signe à l’Eurovision car cela peut manquer d’âme ou d’authenticité. Et pourtant ! La construction musicale du titre est excellente avec des couplets qui me plonge dans une ambiance mystérieuse et qui présagent un refrain fort et marquant. Loreen apporte vraiment tout un univers intrigant et sombre qui contraste merveilleusement avec le rythme effréné du refrain. En trois minutes, Euphoria démontre qu’elle est la chanson gagnante par excellence. Pas pour rien qu’elle reste iconique encore aujourd’hui ! ».
Zipo, par contre, est loin d’être de cet avis…
« Ce que j’ai d’abord vu, c’est l’obscurité : j’ai eu du mal à distinguer Loreen. Ensuite, ce que je voyais distinctement, c’étaient des gesticulations dans tous les sens avec une mise en scène larmoyante et minimaliste. Mais ce que j’entendais était pire : une suite de paroles soit criées, soit murmurées, sans oublier les onomatopées infernales dans le refrain… Bref, à mon sens, une des pires contributions de la Suède que je n’aurais même pas qualifié en finale… »
Et vous, chers lecteurs, quel est votre ressenti sur ce titre, presque 10 ans après la sortie du morceau ? Est-il gravé dans votre petit cœur d’eurofan ou au contraire le vouez vous aux gémonies ?
Exprimez vous dans la section « commentaires ».
A demain pour un nouveau numéro, le titre choisi ne vous laissera pas indifférents…
Crédits photographiques : Maraaya
Image créée par Kris EAQ
Je dois vraiment être un extraterrestre !!!!!cette chanson me laisse de marbre mais bon je respecte!!!!!
J’aurais totalement assumé mon point de vue mais je dois dire qu’après avoir lu Zipo et StevEn, je me sens moins seul…
Je n’ai pas été emballé par cette proposition et – comme Zipo – la prestation dans l’ombre m’a déconcerté pour ne pas dire qu’elle m’a gêné.
Le titre se laisse écouter sans déplaisir mais il n’était pas servi de mon point de vue par la scénographie. J’ai appris à apprécier le titre avec le temps, mais il est loin de figurer dans mon panthéon sonore.
En 2012, mes préférences allaient vers la Turquie (Kat Bonomo – Love me back) vers l’Albanie (Rona Nishliu – Suus), vers l’Espagne (Pastora Soler – Quedate conmigo) et mieux encore vers l’Italie (Nina Zilli – L’amore e femina) et je n’ai pas compris la claque infligée à Angunn, nettement sous-côtée à mon sens.
Alors je dois bien dire que la suede de maniere generale a souvent été pour moi une enigme musicale…voir une imposture . C est violent je le conçois. Je n ai en règle generale pas de tres bons souvenirs ( 91 … la.honte .. face a Amina ) .
2015 et mans ont un peu sauvé l honneur. Mais cet euphoria sent trop l eurodance a mon goût..on amorcait deja un virage un peu plus creatif dans les propositions. Notamment , et je rejoins un internaute, avec nina zilli… tellement plus classe. Mm angun … la . Mais la , cette unanimité autour de ce morceau ,c est incompréhensible. Une vraie cacophonie.
Cher Garfieldd
Moi aussi je préfère Can BONOMO et pas Kat à Loreen et prie pour qu’elle ne soit pas en tête du Top 250 de fin d’année.
Je partage à 100% l’avis de Rem_Coconuts et de Maxence. Je vénère carrément Loreen et Euphoria qui reste d’ailleurs une de mes chansons préférées même hors concours ! Après je reste ouvert aux autres propositions et je serai ravi qu’un jour une autre chanson me provoque le même engouement.