Chaque jour, un de nos rédacteurs vous propose de revenir sur une chanson liée au concours. C’est au tour de Juliette de remonter le temps ce jeudi avec « Dansevise « , interprétée par
Grethe og Jorgen Ingman en 1963 pour le compte du
Danemark
Ce morceau avait remporté la victoire.

« Aujourd’hui, j’aimerais remettre en lumière une chanson gagnante quelque peu oubliée de nos jours.
Si l’on me demandait quel est, dans l’histoire de l’Eurovision, le titre victorieux le plus classe et élégant d’entre tous, je répondrai sans hésiter que la couronne revient à deux morceaux: « Amar Pelos Dois » bien sûr, mais aussi et surtout notre chanson du jour: « Dansevise ».
« Dansevise ». « Danse d’Hiver ». Que c’est joli, n’est-ce pas?
« Dansevise » réussit particulièrement bien à mettre en valeur toute la beauté de la langue danoise, en l’y associant avec un soupçon adroit de jazz.
C’est une valse ni trop malicieuse, ni trop mélancolique.
C’est le parfait équilibre.
Il y a comme une forme de profonde sobriété qui s’en dégage, mais pas une sobriété austère. Plutôt quelque chose de calme et serein.
Oui, c’est ça. « Dansevise » est une chanson sereine, qui, en cette année 1963, méritait bien sa victoire. »

Découvrons maintenant l’avis de deux autres rédacteurs :

C’est Lolotte qui commence :

« Dansevise est un titre vainqueur de l’Eurovision fort singulier. Son début à la guitare électrique (chose peu entendue au concours jusqu’alors) est là pour nous le rappeler. La voix chaude et jazzy de Grethe fait de ces 3 minutes un pur moment de bonheur pour nos oreilles. Le titre fleure bon les années 60 et de plus, je trouve le danois très poétique et joli (et pour une fois, je ne parle pas de Viggo Mortensen). »

Au tour de Rémi :

« Envoûtant. Tel est le premier mot qui me vient à l’esprit à l’écoute de Dansevise, une très belle ballade parfaitement inscrite dans son édition et qui dégage un délicieux mystère. À travers ces notes d’une remarquable subtilité et à la légère et suave tonalité jazzy, je n’ai qu’à fermer les yeux pour être plongé dans les brumes nocturnes du port de Copenhague, non loin de la célèbre Petite Sirène d’Edvar Eriksen (alors même que les premiers mots du titre sont « un rayon de soleil »), embarqué dans les turpitudes d’un amour où les deux ne sont pas sur la même longueur d’onde. Pendant ce temps, le monde ne cesse pas de tourner, et l’on continue de danser jusqu’au retour espéré de l’autre… Somptueux. »

Visiblement « Dansevise » fait consensus parmi la rédaction. Et vous qu’en dites-vous? Coup de cœur ou coup de griffe ?

Exprimez vous dans la section commentaires. Rendez vous demain pour revenir sur une des plus jolies ballades balkaniques du concours.. .