De battre, notre cœur s’est arrêté… Nous avons réellement cessé de vivre pendant quelques secondes, anéantis sur notre canapé bruxellois, la respiration coupée, le teint livide, les yeux révulsés. Neuf pays déjà qualifiés, plus qu’une seule place en finale et nulle trace du drapeau noir-jaune-rouge. Quoi !? La Belgique éliminée !? La perspective nous détruisit, nous tua littéralement. Non ! Non ! Impossible ! Nous contemplâmes l’abîme, nous vîmes l’Europe à feu et à sang, nous aperçûmes la destruction de septante années de paneuropéanisme… Vous imaginez sans peine l’immense soulagement, l’incroyable délivrance, suivis aussitôt de la joie la plus intense, la plus vive, la plus extraordinaire qui soit, à l’annonce in extremis de la qualification de notre Loïc national. Nous bondîmes sur notre canapé et hurlâmes en chœur : vive le Roi ! Vive la Belgique ! Vive l’Eurovision ! Et surtout, vive Loïc !
Quelle soirée, mes aïeux, non mais, quelle soirée ! Nous comprenons mieux à présent le supplice de nos amis islandais, proclamés trois années de suite, les derniers. De quoi vous rendre cardiaque… Calmons-nous et revenons ensemble sur cette première demi-finale du Concours 2015, deux heures intenses, riches en émotions et dont chaque seconde fut un morceau de paradis, spécialement les dernières. Nos premiers compliments vont à la télévision publique autrichienne pour la qualité de la production et le spectacle qu’elle nous a offert. La scène et la scénographie étaient un ravissement pour les yeux. Nous avons particulièrement apprécié les jeux de champ et contre-champ et le rendu de la sculpture cinétique suspendue au-dessus du public. Cette année encore, le Concours demeure à la pointe des techniques scéniques et télévisuelles.
L’ouverture fut parfaite. Conchita est redevenue la reine d’Europe et du monde, sa prestation fut époustouflante et quelle joie de revoir un orchestre symphonique. Nos trois charmantes présentatrices se montrèrent linguistiquement à la hauteur des attentes placées en elles. Nous demeurons plus circonspects quant au choix de leurs tenues. Mais détail que tout cela ! Le défilé des candidats parmi le public jusqu’à la scène, est une excellente idée, qui devrait être perpétuée. La liturgie d’une demi-finale fut respectée de bout en bout. La vidéo de l’entracte nous a fait sourire. Et bien sûr, l’annonce des qualifiés nous a plongés dans les affres. La production aurait fait durer le suspense, que nous en serions décédés…
Passons à présent en revue les prestations de chacun, en accordant la priorité, si vous le permettez, à notre nouvelle idole, Loïc.
La Belgique
Nous sommes restés les yeux ronds et la bouche bée devant cette prestation étrange, hors standards. Loïc nous a livré une interprétation parfaite de Rhythm Inside. Ce morceau nous a à nouveau frappés par sa modernité et son actualité. Mais la mise en scène… Avouons-le : nous avons douté. N’était-ce pas trop arty pour le téléspectateur lambda ? Le résultat final nous a prouvé que non. Loïc et ses choristes nous ont fait songer à ces artistes qui se livrent à d’incompréhensibles happenings à Venise, Bâle ou Miami, pour les besoins de l’Art contemporain. Car voilà une prestation qui touche à l’Art, un véritable concept artistique en soi. En y réfléchissant, nous sommes tombés d’accord : il s’agit là d’un enterrement. Oui, d’un enterrement ! En trois minutes, Loïc a enterré l’Eurovision de papa, l’Ancien Eurovision, celui auquel trop de personnes se réfèrent encore. Le voilà, le messie du Nouvel Eurovision, celui où l’univers et le concept l’emporte sur la facilité et la banalité. Loïc incarne ce qu’est et devrait toujours être l’Eurovision : un aperçu de la scène musicale internationale actuelle, dans ce qu’elle a de meilleur et de plus pointu. Bref, une place parmi les dix premiers de la finale serait un signal et une récompense, signal d’un changement en profondeur du Concours, récompense amplement méritée pour avoir fait preuve d’autant d’audace. Quant à la RTBF, quelle révolution copernicienne : les voilà enfin en phase totale avec les attentes des fans, des jurys et du public. Deux qualifications en deux participations consécutives ? Les miracles existent !
La Moldavie
Ce fut le fou-rire de la soirée, irrépressible, irrésistible. Ces fliquettes en chaleur, quelle idée ! Et surtout quel cliché… Voilà résumée la prestation de pauvre Eduard : un amoncellement de clichés éculés sur le Concours. Tout cela arrive dix ans trop tard, totalement à contretemps. Nous avons prié pour que tout ce beau monde retourne régler la circulation à Chisinau, nous avons été exaucés… Suivant !
L’Arménie
Ce fut la première bonne surprise de notre soirée. Les prestations vocales et scéniques des six membres de Genealogy s’harmonisaient parfaitement, leur message fut transmis clairement. Leur émotion nous toucha, mais ce furent les décors et les images qui retinrent notre attention. Nous leur avons accordé notre vote et avons été heureux de leur qualification. Triompheront-ils samedi ? Sans doute non. Mais ils méritaient de chanter en finale.
Les Pays-Bas
Plait-il ? Cette question existentielle nous tarauda durant les trois minutes sur scène de Trijntje. Déjà que la chanson nous évoquait confusément les cris d’une personne s’étant coincé les doigts dans une porte… Mais cette mise en scène, quelle idée ! Ce gros plan sur ces yeux masqués, ces mouvements de caméra aléatoires, ces regards perdus de la chanteuse et n’évoquons même pas cette espèce de grenouillère qu’elle avait revêtu… Ce fut pour nous la plus grande déception de la soirée. Nous étions prêts à lui attribuer quelques votes géopolitiques, mais l’envie nous a subitement passés. Nous n’avons versé aucune larme sur son élimination. Vu le temps dont nos amis néerlandais ont disposé pour préparer leur prestation et vu les très nombreuses remarques qui leur ont été adressées (et dont ils n’ont presque pas tenu compte), ce dénouement nous est apparu logique et mérité. Á l’année prochaine, donc !
La Finlande
Raah ! Raah ! Raah ! Nous avons suffoqué de rage et de dépit durant une minute trente. Et dire que ! Dire que l’UMK fut l’une des meilleures sélections nationales de la Saison ! Dire que chaque autre morceau en compétition aurait pu se qualifier sans l’ombre d’un doute ! Mais non ! Non ! Il a fallu que nos amis finlandais votent pour cet accident industriel. Car, pardon, ce n’est pas de la musique, c’est du bruit. Et du bruit désagréable encore bien… Un marteau-piqueur en duo avec une ponceuse auraient été plus mélodieux ! Aux lions ! Aux lions ! Reste une question : ont-ils fini derniers ? Nous espérons bien que oui ! Et avec un « nul points », s’il y a une justice sur cette Terre !
La Grèce
La voilà, la sirène du Pirée ! C’est ainsi que nous apparut Maria Helena, dans sa robe scintillante : une sirène à la voix enchanteresse. Certes, sa chanson et sa présentation se confinèrent à un classicisme absolu en matière d’Eurovision. Nous n’y vîmes rien de nouveau sous le soleil. Mais force est d’admettre que Maria Helena livra une impeccable prestation vocale et qu’elle parvint à toucher notre cœur. Nous votâmes pour elle, elle fut sélectionnée, la Grèce perpétua son record de qualification, les traditions furent ainsi respectées. Maria Helena gagnera-t-elle samedi ? Non, pas assez d’audace et de risque. Qu’importe, après la Finlande, elle fut miel à nos oreilles…
L’Estonie
Nous ne pouvions voter pour Loïc. Nous ne pouvions officiellement le désigner comme notre favori. Il nous fallait d’autres champions. Ce furent Stig et Elina. Bien sûr, nous rîmes un peu des faux cils d’Elina, mais ses larmes firent venir les nôtres à nos yeux. Nous fûmes submergés par l’émotion. Nous avions aimé Goodbye To Yesterday dès sa publication, nous l’avons adoré hier soir, à Vienne. La prestation des deux chanteurs estoniens fut parfaite. Plus encore : la mise en scène de leur morceau nous ravit. L’apparition d’Elina et surtout, la disparition de Stig, nous marquèrent profondément. Ces graphismes et ces jeux de lumière, l’Eurovision à son pinacle. Nous avons voté en masse pour l’Estonie et nous avons été comblés de sa qualification. Alors ? Victoire en vue ? Tallinn 2016 ? Cela se pourrait et nous achèterions volontiers cette perspective. Vive Stig ! Vive Elina ! Vive les faux cils !
La Macédoine
Le retour du verre d’eau tiède… Nous avons beaucoup discuté durant cette prestation de Daniel, mais d’autres sujets que lui hélas, ce qui n’est guère prometteur. Ces trois minutes nous ont ennuyés, disons-le carrément. Autumn Leaves n’est pas un morceau mémorable et sa présentation nous a semblé rien moins que marquante. À force d’ennui, nous avons cherché la petite bête. Chanter en imper, vraiment ? Et puis, ce décor… Finalement, nous nous sommes disputé le bout de gras sur ces trois choristes, aux faux airs de gardes du corps. Bonne ou mauvaise idée ? Le débat est demeuré en suspens… Suivant !
La Serbie
Cette chère Bojana… Un doute nous a effleurés : était-elle vraiment au meilleur de ses capacités vocales ? Il nous avait semblé qu’elle en avait plus sous la pédale, comme qui dirait. Hier soir, elle nous a parus un peu en deçà de nos attentes. Nous y serons attentifs samedi, puisque la chanteuse serbe s’est qualifiée. Sans nos votes, précisons-le, car elle a recouru à un peu trop de clichés eurovisionesques à notre goût de juges intransigeants. Changement de clé, de costumes, de décors et de rythme au même moment ? Drapeaux flottants au vent, petit tour sur soi-même, masques et manteaux blancs ? Cela fleure le pot-pourri, les personnes qui ont disséqué le Concours à la loupe. Bref, Bojana a rempli sa part de contrat et nous a offert ce que l’on attend toujours d’une prestation serbe : le retour à l’écran, souvent subreptice, de l’inénarrable Marija Serifovic, au regard et à l’apparence de plus en plus suaves…
La Hongrie
Ô temps, suspend ton vol ! Voilà le vers qui nous a trotté dans la tête durant les trois minutes de Boggie sur scène. Le temps et l’espace nous ont semblé s’immobiliser et s’étendre dans un ennui infini. Oui, madame, oui, monsieur, nous nous ennuyâmes à périr et baillâmes avec force et constance. La fixité du regard de la chanteuse nous rappela certaines belles heures de la mythologie grecque et d’autres de films de science-fiction où des extraterrestres mal intentionnés s’emparent de corps humains durant leur sommeil. Quant à Wars For Nothing, elle causerait des merveilles auprès des insomniaques chroniques. Au bout de deux minutes de ce vacuum, nous nous prîmes de regret pour ces fliquettes moldaves… Elles au moins, nous avaient fait rire… La dernière note exhalée par Boggie nous causa un vif et intense soulagement. Sa qualification nous fit lever les yeux au plafond : il nous faudrait la subir encore, samedi. Quelqu’un aurait-il le numéro de téléphone de la jambe gauche de Kati Wolf ?
La Biélorussie
De Charybde en Sylla : après le somnifère, la scie. Uzari nous chante que le temps file à la vitesse de l’éclair. Pas en sa compagnie, hélas. Nous reprîmes nos bavardages futiles sur canapé, tandis que les Biélorusses s’escrimaient, qui avec son micro, qui avec son violon. Finalement, chez Boggie, il y avait un message de paix universelle et de quoi voir : des kalachnikovs en pagaille qui se métamorphosent en arbre verdoyant, ça avait de la gueule, par comparaison. Ici, R-I-E-N, pour se distraire l’œil, aucune occasion pour laisser son regard dériver et admirer la beauté du décor ou la netteté des écrans LED. Sur ces entrefaites et ces considérations oisives, Uzari et la dame au violon étaient arrivés au bout de leur chansonnette. Suivant !
La Russie
Ah ! Ah, ah ! Notre intérêt se réveilla et nous sortîmes de notre torpeur. Enfin, une concurrente intéressante à se mettre sous la dent. Polina et sa ballade taillée sur mesure ! Nous fûmes régalés d’une présentation parfaite, grains de beauté inclus, de quoi nous convertir aux joies de l’hétérosexualité. Polina rayonnait sur scène autant que sa robe. Sa prestation vocale atteignit la perfection et nous comprîmes aussitôt que sa qualification ne serait qu’une formalité administrative. Le canapé se divisa alors : était-il éthique de voter pour la Russie ? La moitié gauche vota, parce qu’il s’agit d’un concours de chanson. La moitié droite s’abstint, parce que la politique n’est jamais loin en matière d’Eurovision. Bref, un million de voix, c’est certainement ce qui attend Polina samedi soir, en termes de votes. Assez pour une victoire ? À voir… Car A Million Voices manque tout de même d’audace et de cet inévitable facteur M, comme Mémorable. Le morceau est parfait, mais convenu, selon nous. Nous lui accorderions une deuxième place en finale. Plus, ce serait une faute…
Le Danemark
Et voilà l’autre déception de notre soirée, après Trijntje et sa grenouillère ! Attention : aucunement en termes de prestation. Mais bien en termes de qualification. Oui, nous avons aimé Anti Social Media. Oui, nous avons voté pour eux. Oui, nous y avons cru jusqu’au bout. Oui, nous regretterons de ne point les revoir samedi. The Way You Are nous a fait danser sur notre canapé. Nous avons apprécié son insouciance, sa légèreté. Léger, apparemment trop léger pour l’Europe. Nous aurions volontiers échangé le Danemark contre la Hongrie… Les Danois furent au final nos seuls favoris à se voir éliminés. Mais quel « sic transit gloria mundi » : vainqueurs il y a deux ans, hôtes l’année dernière avec une dixième place et cette année, à la trappe au bout de trois minutes ! L’Eurovision est parfois un jeu cruel…
L’Albanie
Elhaida fut annoncée la première des qualifiées et nous en fûmes surpris. Agréablement surpris. Nous aimons beaucoup Elhaida, sa voix, son charisme, ses prestations diverses et circonstanciées. Nous avions décidé de voter pour elle, quoi qu’il arrive. Imaginez notre perplexité : durant deux minutes, les deux premières minutes de son interprétation, la chanteuse nous sembla éteinte et comme perdue sur la scène. Sa prestation d’I’m Alive menaçait de tourner au naufrage, quand soudain, arrivée au pont, elle se ressaisit et éclata enfin. La scène s’illumina, sa voix s’envola et nous fûmes reconquis. Serait-ce cette mèche rebelle sur son front qui l’a ainsi distraite ? Nous espérons qu’elle se montrera plus en phase, samedi, et qu’elle nous cause moins de frayeur. Car figurez-vous que nous l’aimons beaucoup. L’aurions-nous déjà précisé ?
La Roumanie
Soupirs, soupirs et re-soupirs… La Roumanie enverrait une bouilloire siffler durant trois minutes, qu’elle se qualifierait quand même… Nous boudâmes en chœur sur notre canapé, car vraiment, Voltaj ne nous inspira que désintérêt et incompréhension. De La Capat date, mais ne fera pas date. Il y a bien sûr le message, ces pauvres petits nenfants roumains, ces drames de l’exil… Nos yeux sont pourtant demeurés secs comme le désert de Gobi. Nous nous sommes alors concentrés sur cet étrange bijou porté par le chanteur. En quelles circonstances un homme pourrait-il porter cet ornement de cou ? Pas pour aller faire les courses, c’est certain. Au bureau, non plus. En boîte, le samedi soir ? Mmmh… Et si nous passions à la chanson suivante ?
La Géorgie
Nina ! Ce que nous nous sommes amusés avec Nina ! D’ailleurs, nous avons décidé de nous déguiser en Nina pour Halloween. Notre guerrière géorgienne conclut la soirée en beauté et de façon magistrale. Il y eut dans sa présentation, toute une leçon de caractère et de tempérament. Ce Warrior-ci n’est pas la chanson du siècle, mais Nina a su la transcender de par sa prestation vocale magistrale, ses yeux de glace et son visuel époustouflant, certainement le meilleur de la soirée. Nous avons voté pour elle et avons eu des envies de cuissardes. À quoi s’attendre samedi ? Pas à l’Olympe, mais nous nous contenterons d’une nouvelle dose de la rockeuse géorgienne. Aux oubliettes, les Sopho !
Aurions-nous au final quelque critique à émettre ? Une, une seule, car nous avons repéré la résurgence d’un effet, que nous appellerions « l’effet Marlène Charell ». Nous le définirions comme « l’éclipse des candidats et chansons en lice par un facteur extérieur ». Ce facteur, selon nous, est Conchita en personne. Car Conchita est sublime, élégante, drôle, spectaculaire. La star, c’est elle. C’est elle qui éblouit, c’est elle vers qui tous les regards convergent… au point que l’on en oublie un peu le reste, les trois présentatrices tout d’abord, les concurrents ensuite. Serait-ce le « Concours Conchita Wurst de la Chanson » ? L’effet est indubitable : nous avons eu l’impression d’être invités par Conchita, chez Conchita, pour juger des chansons sélectionnées et présentées par elle. Cela rend les choses mémorables, a dû faire s’étrangler bon nombre de parlementaires russes et biélorusses et pavé la voie de la diva autrichienne vers un avenir télévisuel, car elle mériterait son propre show. Mais le Concours ! Le Concours avant tout ! Et quelle rude tâche pour le vainqueur de devoir succéder ainsi à une personnalité aussi emblématique et charismatique… Nous attendons à présent, avec la plus vive des impatiences, ce jeudi, pour la seconde demi-finale ! Nous vous retrouverons le lendemain, pour un autre compte rendu depuis Bruxelles. Sur ce, long live the Eurovision !
« Rhythm inside » ??? …. le comble du sublissime, de l’intemporel et nia nia nia… vous n’en feriez pas un peu trop pour une chanson qui, perso, me laisse perplexe : Qu’est-ce que cela vient foutre à l’Eurovision ???
Ah ça respire la joie de vivre et donne vraiment envie de faire la fête. Même le chanteur semble s’ennuyer en interprétant cette chanson.
Comme quoi nous n’avons pas tous les mêmes goûts… chacun son truc mais moi, vous l’avez compris je n’adhère pas du tout au choix de la Belgique cette année. Sans aucun partis-pris car j’ai des origines belges.
Bonne journée à tous et que la fête continue !!!
Cher Markan,
Vous aurez bien noté que cet article est une chronique et non un compte rendu journalistique. Nous y livrons nos opinions personnelles, depuis notre canapé bruxellois. Ces opinions n’engagent que nous et ne sont point le reflet d’une réalité objective.
Vous, plus que quiconque, devez comprendre les fans de l’Eurovision que nous sommes : lorsqu’ils se prennent d’affection particulière pour un artiste ou une chanson, ils s’adonnent souvent aux superlatifs. C’est notre cas avec Loïc. Vous nous pardonnerez donc nos excès littéraires.
Bien entendu, vous demeurez libre de vos opinions personnelles et nous respectons votre critique personnelle. Nous serions d’ailleurs fort curieux de connaître vos propres favoris. Nous déduisons de votre commentaire que vous aimez les morceaux spécialement conçus pour le Concours, qui sont joyeux et festifs et les chanteurs qui sourient tout au long de leur prestation. Auriez-vous donc voté pour cette chère Bojana ? À moins que les fliquettes moldaves… ?
Nous vous donnons rendez-vous dimanche matin, pour la conclusion de notre discussion. Car l’Eurovision étant un concours, les résultats finaux établissent une sorte de jugement définitif. La place de Loïc répondra ainsi à votre question. Et s’il se classe parmi les quinze premiers, il nous faudra convenir que sa chanson et sa prestation avaient tout lieu d’être au Concours…
Si il y a un style ‘eurovision’ comme tu l’insinue, je ne vois pas ce que tu fais ici… Pour moi l’eurovision est le concours le plus riche en variété musical et tout peut y être accepté! Si il faut qu’une chanson donne envie de faire la fête pour être à l’eurovision, je sais pas si il resterait ne serait-ce que 10 chansons cette année –‘ bref, je ne suis pas dutout objectif parce qu’on s’en prend un peu à mon pays là mais je trouve l’argument un peu inapproprié à la situation! cependant je comprends que certains n’aiment pas, ce ne serait pas marrant si tout le monde aimait la même chanson :p
Il y a certains points sur lesquels je ne suis pas d’accord.
La chanson de Loïc n’est en rien une révolution dans le monde de l’Eurovision. Loïc n’a rien enterré du tout et sa qualification n’en fait en rien le champion de la soirée. Il s’est qualifié grâce à une bonne chanson, une bonne voix et une bonne scénographie. Point.
Je ne suis également pas d’accord à propos de la Hongrie, en plus d’une prestation vocale sans reproches dans un des meilleurs anglais qu’on a entendu de la soirée et une mise en scène intelligente, avait le mérite de se suffire à elle-même et ne pas avoir besoin de fioritures. C’était un moment touchant et une qualification était évidente.
Mais ce que je comprends le moins, c’est pour la Roumanie. Cette chanson ne mérite pas autant de mépris. Elle est déjà belle, le refrain est accrocheur, l’émotion est présente, et surtout la prestation du chanteur était quasi identique à la version studio.
J’ai l’air de vous descendre mais ce n’est en aucun cas mon intention. Conseil pour es articles suivants cependant : vous savez écrire, c’est agréable de voir que quelqu’un sait utiliser la langue française à un niveau comme celui-ci. Attention à ne pas s’envoler dans le romantisme et également dans la critique gratuite.
Dans l’espoir que ce message sera constructif, bravo pour votre travail et le temps que vous passez à le faire.
Cher Franck,
Nous vous remercions infiniment pour votre lecture, votre fidélité, vos commentaires et vos compliments. Vous aurez noté, vous aussi, qu’il s’agit ici d’une chronique personnelle. Nous ne sommes pas journalistes et ne faisons donc pas oeuvre d’objectivité et d’impartialité. Nous avons au contraire laissé libre cours à notre plume, à nos émotions et à nos ressentis. D’où cet excès fatal de superlatifs et de compliments pour nos favoris. Et fatalement, ces commentaires acérés sur ceux qui l’étaient moins…
Nous espérons que vous nous comprendrez et que vous nous pardonnerez ces petits travers de notre chronique. Nous avions aussi l’ambition de l’humour, de faire sourire, voire rire, notamment par le recours récurrent aux fliquettes moldaves. Le reste est bien entendu laissé à l’appréciation de chacun et nous nous doutions que tous nos lecteurs ne partageraient pas nos avis. C’est ce qui fait la joie et l’intérêt de ce site et de l’Eurovision en général.
Nous sommes fort heureux pour vous que vos favoris se soient qualifiés. Auriez-vous vécu de votre côté, quelques autres bonheurs ou quelques autres déceptions ? Nous serions heureux de les connaître. Nous en profitons pour souligner un point important : nous n’avons trouvé aucune chanson, aucune prestation, aucun artiste méprisable. Le groupe Voltaj et sa chanson nous ont plutôt porté du côté de l’ennui et du désintérêt. Nous éprouvons par ailleurs le plus grand respect pour leur carrière et leur message.
Quant à notre ami Loïc et à votre remarque, nous vous fixons rendez-vous l’année prochaine. Si sa prestation a causé quelque révolution, nous ne le saurons que dans un an…
La chanson de Loïc sort des sentiers battus, et c’est ce qu’on aime. C’est aussi ce qui fait la force de l’Eurovision. Pouvoir proposer quelque chose de différent et de moins formaté. Cela dit, on aime aussi les belles ballades, les chansons pop et tout ce qui peut faire le succès de l’Eurovision.
Mais des chansons comme celles de la Belgique font avancer le Concours et nous font comprendre qu’il est bien ancré dans le XXIème siècle.
Moi, je suis fier de pouvoir faire écouter ce titre à des amis non fans et leur dire après : « ben c’est une chanson de l’Eurovision ». J’aime voir leur yeux s’agrandir de surprise, eux qui pensaient toujours que l’Eurovision, c’est paillettes et tralala. J’aime leur entendre dire : « Ah bon ? Je suis curieux, ça me donne envie de regarder ».
L’Eurovision n’est pas réservé qu’aux fans, sinon le concours n’existerait plus depuis bien longtemps. Il faut que notre Concours, pour sa pérennité, puisse proposer des choses, puisse oser aller de l’avant.
Je ne le rappellerai jamais assez. J’ai vécu l’Eurovision des années 80, les années où rien ne se passait, les années où pratiquement toutes les chansons n’étaient pas en adéquation avec ce qui se faisait à l’époque. Et je peux dire que ce sont ces années 80 (chères aux fans) qui ont bien failli avoir la peau de l’Eurovision, c’est à partir de là qu’on s’est moqué gravement du Concours. J’avais honte de dire que j’étais fan.
Aujourd’hui, on peut être fiers de voir tant de diversité dans les chansons, tant de styles, tant de talents. Il y en a pour tout le monde, et c’est tant mieux. Ne nous arrêtons pas aux seuls styles musicaux que l’on connaît : ballade, pop et dance.
Donc, non. Nous n’en faisons pas trop pour la chanson belge. Et on ne s’y trompe pas. Il suffit de voir le succès commercial de la chanson dans différents pays pour savoir que la RTBF a fait le bon choix.
Eurovista, je trouve vos commentaires tres critiques par rapport à cette premiere demi. Vous defendez surtout vos choix et demontez les autres.
Concernant la chanson belge, je suis desolé, mais c’est loin d’etre une revolution, la choregraphie est horrible, les paroles sont d’une pauvreté, le visuel est pas terrible du tout mais vous aimez Loic et c’est votre droit ,mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Je trouve dommage sa qualification en finale, une deuxieme partie de tableau j’espère.
Concernant la chanson bielorusse, tres melodieuse, le visuel n’etait pas si desastreux, avec le tracé electrocardiogramme sur l’ecran LED , mimant le rythme cardiaque entendu au debut de la chanson, puis les « eclairs » ou je ne sais quoi par la suite, c’etait pas catastrophique, certes ce n’est pas puissant vocalement mais ca donne envie de faire la fete, et c’est ca aussi l’eurovision. Ce n’est pas la chanson de loic qui va faire danser quelqu’un, et vocalement la belgique, c’est pas la Russie ou la Grece non plus.
Concernant les pays bas, ils sont completement passé à coté de leur mise en scene, car meme si les paroles sont pauvres et bien trop repetitives, la chanson est belle et j’aurai grandement apprecié de la retrouver en finale.
La chanson albanaise bcp trop criarde ne me plait absolument pas, la grece completement demodée, mais voix puissante je reconnais mais qui ne donne pas l’envie de l’ecouter en boucle, la russie, tres puissante, melodie plus sympa, mais je ne l’ecouterai pas en boucle non plus.
La prestation estonienne etait sublime concernant la mise en scene. Ceci dit, bien que la melodie soit belle, les voix ne sont pas puissantes.
Vous etes dur avec la roumanie, car c’est l’un de seuls pays qui chante dans sa langue, la melodie est belle, ils veulent passer un message, et c’est ca aussi l’eurovision. J’espere une belle place en finale
Je précise d’abord que ce n’est pas un article d’Eurovista.
Ensuite, on a le droit de pas aimer la chanson belge. Après tout, je trouve « Only teardrops » d’un ennui abominable, de même que toute une quantité de trucs nounouilles du même acabit que je ne me prive pas d’assassiner ici, parfois à tort, pas toujours… (J’ai dit du départ que Walk along valait pas un kopek et se planterait… Parfois je dis des sottises…)
En revanche, on ne peux pas nier que Loïc est 1er sur Itunes en ce moment, et que ça augure que du bon. Les Common Linnets ont fait pareil l’an dernier, mais plein de gens persistaient à dire que la chanson devait pas se qualifier et finirait dernière. Et puis ils sont arrivés 2ème. Qu’on aime ou pas, « Rhythm inside » est un choix du public. Point barre. Le public a pas forcément toujours bon goût, mais c’est comme ça…
Après, je vois pas trop pourquoi (et j’ai eu l’occasion de le dire moultes fois) on en fait tout un plat. « Rhythm inside est dans la veine de ce qui passe à la radio (d’ailleurs on compare à Lorde, et plein d’autres gens) et a proposé un tableau dans la veine de ce qui se fait en ce moment (d’ailleurs on compare à Sia)… Dieu merci, les télespectateurs sont plus au goût du jour que bon nombre de fans qui préfèrent des blondes qui miaulent des conneries en culotte à paillettes…
C’est le but de notre blog aussi de mettre en évidence que la musique de mémé, ça n’intéresse personne… « Rhythm inside » a rien de bien révolutionnaire. C’est une très bonne chanson pop avec un visuel bien construit, et ça plait aux gens. ils voient qu’on les prend pas pour des cons.
Cher Alexandre
De gustibus…, comme le disaient si bien de vieux chnoques antiques… Vous posez dans votre commentaire une question primordiale : qu’est-ce que l’Eurovision ? Vous nous répondez : tout !
Nous sommes parfaitement d’accord avec vous : l’Eurovision se doit d’être un mélange des genres, d’incorporer tous les styles, toutes les langues, tous les visuels, toutes les présentations, toutes les cultures possibles et imaginables, de sorte à composer une mosaïque musicale, un vaste kaléidoscope européen.
Partant, chacun y a sa place, y compris les jeunes chanteurs étranges, aux univers alternatifs et aux conceptions radicales d’une mise en scène. Quant au résultat, public et jurys sont souverains et ils ont choisi. Nous ne pouvons que nous incliner…
Allez Loïïïïïïïïïïïïïïïïc !!!!!!!!!!
J ai adoré le scenario du début avec Conchita comme ds la scene du titanic qui m ont donné des frissons .Dles superbes costumeset l annonce des candidats puis à nouveau la reprise de la chanson.Exceptionnelle!!!!!!!!L annonce des resultats un peu trop rapide qd meme……Sur France 0 , seulement 209000 spectateurs pour cette diffusion.Je vais changé de nationalité.Quelle honte.Sinon France 2 diffusait hier soir le show des 60 ans du concours à une heure du mat pour les insomniaques .En france on prefere passé les séries americaines..en prime..n importe quoi .Une semaine ds l annee on ne demande pas grand chose une semaine avec autant de couvertures médiatisques que le festival de Cannes qui comme dit un collegue fan est un non évenement.Bien content de m envoler demain pour Vienne et assisté à la finale ou j espere en entendra au moins une fois, une petite fois France 12 points ,si c est pas trop demandé car la derniere fois doit daté de Patricia Kass ou Amaury Vassili.La deleguation francaise espere un top 15 .Moi aussi 10eme serait inespéré.
Cher Steven,
Non ! Non, ne changez surtout pas de nationalité ! Restez Français ! Vous pourrez ainsi voter et revoter pour la Belgique…
Nous vous souhaitons un excellent voyage jusqu’à Vienne et surtout, une magnifique finale. Vivez cela le plus intensément du monde et revenez-nous, les yeux plein d’étoiles et la tête remplie d’inoubliables souvenirs…
Bravo pour ces articles, cela fait effectivement du bien de voir notre chère langue française maniée avec autant d’habileté (ce n’est pas si souvent que ça arrive!)
Je suis parfaitement d’accord avec la quasi-totalité des commentaires. Sauf pour l’annonce des résultats (bien trop rapide et bâclée), la scène (je ne suis pas très fan), ainsi que pour la Hongrie que j’ai trouvé magnifique. « Ô temps, suspend ton vol! » s’applique bien à cette chanson, mais pour moi, c’est dans le sens où Boggie a arrêté le temps pendant 3 minutes pour nous délivrer son message. Heureux de cette qualification.
Sinon, très très déçu des Pays-Bas. « Walk Along » était ma chanson préférée avant le show, mais après avoir vu la mise en scène catastrophique, j’aurais même été mal à l’aise si elle avait réussi à se qualifier. J’aurais par contre aimé voir le Danemark et la Biélorussie samedi, à la place des éternelles Grèce et Roumanie. Mais bon, c’est comme ça.
Et concernant la Belgique, je rejoins le camp des partisans de « Rhythm Inside ». C’est justement ce qu’il faut au concours pour le faire avancer et améliorer toujours plus son image. J’ai même fini par vous envoyer 2 petits SMS de soutien. Bonne chance pour samedi! 🙂
Cher Matt,
Nous vous remercions vivement pour votre lecture et vos compliments. Décidément, la Hongrie demeure un point de divergence récurrent… Nous pouvons vous l’avouer, à vous : depuis le début, nous voulions Iv. À la limite, nous nous serions contentés de la jambe gauche de Kati Wolf. La victoire de Boggie à « A Dal », nous a laissés une déception au fond de la bouche, que nous ne sommes jamais parvenus à surmonter… Néanmoins, les résultats nous ont donnés tort, puisque les jurys et les téléspectateurs l’ont aimé et permis sa qualification. Au final, c’est encore le plus important…
Nous vous sommes, enfin, très reconnaissants d’avoir voté en faveur de Loïc et de la Belgique. Cela nous touche énormément, nous, les p’tits Belges, car il faut bien l’avouer, en matière d’Eurovision, nous n’avons pas toujours été fort gâtés… Croisons à présent les doigts pour samedi ! Alleï, alleï, alleï !
Tout d’abord je voulais dire combien les articles postés sont excellents.
Bravo à vous…ah si j’avais un talent rédactionnaire comme le vôtre…mais non 🙁
Loïc n’est pas le premier à oser quelque chose de différent (Islande 97, Estonie 2010 notamment) mais c’est le premier avec une telle qualité et il « vit » sa chanson.
J’ai failli mourri aussi mardi soir, je n’y croyais plus et j’étais d’accord avec Maureen (commentaire rtbf) : « si on y était pas (en finale), on ne venait plus jamais » 🙂
J’ai cru vivre ma seconde plus grosse déception depuis que je regarde le concours (1981) après cette funeste fin de soirée du 24 mai 2003 à Riga!
Nous partons demain matin pour Vienne et nous supporterons plus qu’il ne faut ce « cute » Loïc.
Je crois au top 5.
Clin d’oeil au passage à la STIB (metro Bruxelles) qui diffusait mardi uniquement des chansons de l’eurovision (idem ce jeudi et plus que vraisemblablement ce samedi).
Et grand bravo à l’équipe de la RTBF pour ses beaux succès…il doit y avoir des jaloux du côté de la VRT 🙂
Un article que j’aime bien 🙂
http://metro.co.uk/2015/05/20/eurovision-belgiums-loic-nottet-goes-from-outsider-to-contender-with-entry-rhythm-inside-5206445/
Cher Picasso,
Nous vous remercions pour votre fidélité, vos commentaires et vos compliments qui nous sont allés droit au coeur. Nous vous souhaitons un excellent séjour à Vienne et la meilleure des finales possibles. Qu’elle soit pour vous la plus incroyable des expériences et qu’elle réponde à toutes vos attentes ! Soyez les plus fidèles des supporters belges !
J’ai regardé sur France Ô et je le dis maintenant pour ne pas oublier, j’ai apprécié les propos des commentateurs, hyper clean, merci France Ô. Merci aussi à France 2 qui se bouge plus que France 3. Nous avons chaque soir un rappel de l’Eurovision, l’espoir fait vivre… la preuve 🙂
Magnifique décor 2015 bien que je trouve que les cages à poule de l’année dernière et la tuyauterie de cette année ça a un côté étriqué mais je ne suis pas sur place, ça doit quand même être quelque chose.
C’est peut-être une idée que je me fais, j’ai l’impression que les trois présentatrices s’emmerdent…. et puis ces robes 🙁 On est loin du genre scandinave question ambiance, du coup je me suis mise à surtout écouter les commentateurs français. J’espère que la finale saura être grandiose, c’est aussi le 60ème anniversaire, ce serait bien que les organisateurs autrichiens ne l’aient pas oublié. Heureusement qu’il y a Conchita, beaucoup plus de classe que les présentatrices… cherchez l’erreur ! 🙂
J’aime bien la chanson moldave, je trouve que le chanteur a assuré, chanter et danser c’est du sport. Bravo ! J’avais quand même pas envie que ça prenne la place de quelque chose de mieux pour la finale. Et puis les flics en short, pas passionnant.
Je reconnais que la chanson arménienne est belle mais vraiment elle ne me fait ni chaud ni froid. Je trouve que la voix lyrique est la tâche de cette chanson, autant faire tout lyrique ou pas de lyrique du tout. J’ai l’impression d’entendre une chanson pour comédie musicale. Question harmonie des voix, mes oreilles sont plus sous le charme de l’harmonie des voix hongroises même si la chanson nous emporte moins.
La Belgique m’a bluffé. Ce Loïc va être un artiste majeur, j’ai l’impression de sentir en lui des capacités artistiques bien plus étendues que le chant. Pour moi ce sera ce que l’on a eu de meilleur à l’ESC 2015 en matière d’esthétique, d’originalité. Et bravo pour le chant couché !
Il me prend de rêver à une victoire finale. Il serait peut-être bon que je prévois du champagne 🙂 Son passage en finale conforte le sentiment que j’ai depuis ces quelques dernières années : les votants ont envie de soutenir autre chose que du vu 100 fois. J’ai été très fière de lire de nom de Beverly Jo Scott sous le titre de la chanson, j’ai tant écouté cette artiste ♫
Pays-Bas 🙁 La robe cisaillée était spéciale mais pas pire que cette tenue, ça faisait sac 🙁 J’ai réalisé qu’elle était très monocorde cette chanson, il aurait peut-être fallu la casser avec un pont qui aurait sonné tout autre pendant quelques secondes, on aurait eu le plaisir de retrouver ce refrain tellement « why ayayaye » et répétitif.
C’est dommage parce qu’elle est charmante Trintjtnnejenet, et super pro !
Merde alors, c’était bien parti pour les Pays-Bas avec Anouk et les Common Linnets.
La Finlande. Ça ferait presque peur. Je sais bien que ce genre de chanteur est habitué à chanter comme ça, mais j’ai craint sur la fin qu’il y ait du crachage de poumons. Je dois avouer que je me suis habituée à cette mélodie, si si y’en a une, si on se concentre un peu sur les guitares on la discerne mais trois minutes de cette chanson j’aurais eu du mal.
La Grèce : ça m’gonfle. C’était bien interprété mais vraiment ce genre de chanson, ces chanteuses blondes qui ont rêvé d’être Céline Dion, j’en ai ras-l’bol à l’Eurovision. Ou alors il faut qu’il se passe quelque chose…. je l’ai trouvé en Russie mais pas en Grèce.
Bravo l’Estonie ! Y’a un truc que j’ai adoré, ce sont les regards austères que ce duo s’envoie. Je félicite leur jeu d’acteurs et je me dis que ça ne doit pas être évident d’arriver à faire ça dans toute cette ambiance de fête qu’offre l’Eurovision. J’ai adoré aussi les ombres au sol. L’interprétation fut impeccable. Je ne sais pas si l’émotion de la chanteuse, bien perceptible à la fin, faisait partie du jeu d’acteur ou si elle était réellement émue…. réponse samedi 🙂
J’espérais la Macédoine en finale. J’aime beaucoup cette chanson, je préférais la première version, j’ai eu un peu de mal avec la remouture mais je me suis habituée à ce ralentissement de tempo, à la version anglaise. Et puis je réalise mardi soir que c’était peut-être un tort d’avoir modifié cette chanson. Je suis tombée sous le charme de la voix de ce chanteur, c’est mon coup d’coeur vocal de cette année et j’ai l’intention d’écouter ce qu’il a d’autre à offrir. J’ai trouvé que ça sonnait un chouilla faux parfois parce qu’il voulait trop pousser sur sa voix, ce n’était pas indispensable. Je trouve que les vigiles derrière avec leurs voix soul n’était pas indispensables non plus, vraiment la voix seule de Daniel qui se marie si bien avec les violons aurait suffit, ce n’est que mon avis. Là c’était un mélange soul, quelques pas de danse R and B… bof… un mélange qui n’a plus de sens, pas d’âme, déçue…. Voilà une chanson abimée d’avoir voulu toucher un maximum d’oreilles, c’est raté, je le regrette amèrement 🙁
La Serbie ça me gonfle comme la Grèce. Ça ne m’inspire pas plus que ça !
La Hongrie, mignon et gentillet finalement. Super agréable d’entendre ces voix. J’aime bien cette chanson mais je n’ai pas eu d’émotion en la regardant.
La Biélorussie, j’adore leur chanson mais c’était un peu creux. Il manquait quelque chose, je ne sais pas quoi. J’aurais quand même bien aimé voir cette chanson en finale. Le chanteur est absolument charmant, ça dormirait pas dans ma baignoire ça, j’vous l’dis 🙂
La Russie ça m’colle des frissons. C’est certainement la chanson qui m’exaspère le moins parmi les gueuleuses. Polina sait faire passer l’émotion. Elle chante avec ses tripes et du coup elle emmène, elle vient partager son émotion plus qu’elle ne vient se faire voir, et j’aime ce genre de chanteuse dont l’égo n’est pas étouffant. Elle est super belle et je me dis que ce ne sont pas toujours les plus belles les plus narcissiques.
Je n’ai aucune peine à imaginer une victoire finale mais ça m’fait peur, je ne le souhaite pas.
Je trouve que les p’tits danoisiens se sont bien défendus. Ils ont réduit le premier couplet, ce n’est pas mal vu, pourquoi pas ? Autant balancer très vite ce refrain entraînant. Ça n’a pas payé. J’aurais bien aimé que ce soit entendu en finale. Tant pis 🙁
J’ai trouvé l’Albanie pas top vocalement. Encore une autre chanson qui me gonfle.
Je suis contente que la Roumanie passe en finale. Merci de ne pas avoir tout chanté en anglais. La Macédoine aurait peut-être dû en prendre de la graine. C’est une chanson qui m’touche et en plus c’est pro. Contente 🙂
La Géorgie, ma purge. Vous me direz va bien falloir que j’envisage de me soigner avec toutes ces chansons qui me gonflent.
Je pense avoir été moins cinglante quand j’étais à l’heure des découvertes mais là, pour les directs, mes impressions s’affirment plus.
Les points annoncés si vite c’est désolant 🙁 On a peine le temps de réaliser qui va en finale. J’ai regretté de ne pas avoir encore reçu mon défibrillateur, j’ai entendu Serbia, Albania, Greece… l’envie de bouffer mon canapé…. et toujours pas de Belgium 🙁 Loïc annoncé en dernier, je crois que je vais me souvenir longtemps des résultats de cette demi-finale et de ce stress, cette trouille que la Belgique n’ait pas plu.
Je suis plus impatiente de voir la deuxième demi-finale que la première parce que j’ai hâte de voir Mélanie et Måns, parce qu’il y a plus de chansons que j’aime dans cette 2ème DF.
Et puis je suis soulagée, la Belgique est en finale. Je suis prête pour la suite.
Bravo, ça fait du bien de lire du bon français, et avec de l’humour en plus. C’est pas pour être désagréable mais certains commentaires font peur à voir parfois, il faut limite déchiffrer… j’ai pas une syntaxe parfaite mais bon y a des limites…
La Belgique est parfaite, et je n’y pensais même pas, mais ça me ferait super plaisir si elle pouvait gagner (vu quelle toppe dans les charts, et que c’est un brin original, peut être, mais je ne pense pas). Je leur ai accordé 1 vote et je leur en accorderait aussi 1 samedi, c’est sur !
Pas du tout d’accord pour la Hongrie, c’est même l’inverse, j’étais là « c’est déjà fini? Oh mais c’était trop court ! ». J’aurais bien repris du rab’ 😀
Je pense que tout le monde a compris a quel point la chanson de Polina (qui représente la Russie, mais ça peu importe) me laisse de marbre donc je ne vais pas en rajouter. Enfin si, l’année dernière je leur reprochais d’envoyer une chanson en catastrophe à Copenhague (donc un truc sorti du tiroir), et là je leur reproche d’avoir fait un truc trop étudié pour plaire. Quel paradoxe xD
Le reste, je suis d’accord (Roumanie… bof bof / Danemark plutôt sympa, mais vraiment en deçà de leurs capacités / Grèce, les poiiiiils ! / Géorgie belle surprise / Biélorussie mauvais décor, de même pour Pays-Bas)
Ah et un mot sur le reste : Conchita donnait vraiment l’impression d’être chez elle, c’est vrai. Les meilleurs moment c’était en sa compagnie. Je ne trouve pas les présentatrices si mauvaise personnellement mais face à Conchita, elles font pas le poids ! :’)
Par contre l’annonce en 2 minutes 41 top chrono (vidéo Youtube), du jamais vu… et j’espère du jamais plus revu ! :’)
Cher MrGreen,
Vos compliments nous sont allés droit au cœur et nous vous en remercions mille fois. Avoir des lecteurs tels que vous nous comble outre mesure, surtout quand ils appellent de leurs vœux, une victoire de la Belgique, notre mère patrie. Nous vous sommes très reconnaissants pour vos votes, passés et à venir. Nous vous souhaitons une excellente soirée, samedi, en compagnie de l’Europe et du monde !
Bravo à la Belgique qui mérite 12 points.
J’ai ressenti la même surprise et la même émotion qu’en 2003 quand la Belgique présenta Urban Trad chantant Sanomi. parce que c’est une chanson qui sort des sentiers battus et rebattus sur le plan musical et sur le plan scénique…
Urban Trad finirent 2èmes si je me souviens bien et j’aimerais bien que Loïc (craquant par ailleurs) remporte le même succés.
Merci Pauly pour cet article si bien ficelé que cela m’a donné des regrets de ne pas avoir vu cette 1ère DF en votre compagnie, j’aime Bruxelles et ses habitants, j’aime la dérision et la finesse de vos propos, un belle bande de copains ou copines qui craquent sur Polina, fallait le faire et surtout oser le dire !
Un peu dur parfois mais tellement proche de la vérité, de la réalité que pour moi ça passe telle une lettre à la poste, une liberté d’expression, d’exposer ainsi sur le net vos émotions, votre bienveillance ainsi que votre cynisme très aiguisé et bien plus caustique que ceux que vos voisins français auraient pu avoir en votre compagnie.
Tout a été dit , tel que vous l’avez ressenti et vécu, le temps d’une soirée,
Vous n’étiez ni des juges et encore moins des bourreaux mais tout simplement des amis des êtres humains qui s’expriment copieusement, réunis pour fêter ensemble, la récompense suprême, la qualification de votre Loic national, la Rtbf a compris qu’il n’était plus nécessaire de vouloir faire pleurer le public à l’eurovision mais qu’il était temps de jouer la carte de la modernité et cela a été payant !
Merci et bravo et je me réjouis de découvrir le prochain feuilleton des bruxellois en folie devant leur écran de télévision, pour la 2ème DF.
Belle soirée à vous tous et surtout n’abusez pas trop de half en half, sans quoi vous allez croire que vous pouvez encore voter ce soir !
Cher Nico,
Tu es un ange et nous te remercions mille et mille fois pour ta fidélité, tes commentaires et toutes les gentillesses que tu nous adresses. Si d’aventure, tu passais par Bruxelles, nous serions ravis de te rencontrer et de visiter notre chère capitale en ta compagnie.
Nous avons été fort chagrinés pour toi, pour Mélanie et pour tous les Suisses, de votre non qualification d’hier soir. Hélas, de Bruxelles, nous étions impuissants. Nous t’envoyons toutes nos pensées et nous demeurons convaincus que l’année prochaine vous verra remporter un bien meilleur résultat. Haut les cœurs !
Quant à la suite de ce feuilleton, elle arrive, elle arrive ! Notre journée est infernale, mais au moindre instant de liberté, nous rédigerons la deuxième partie de notre chronique. Avec un peu de chance, elle sera publiée demain matin. Dans l’attente, nous te souhaitons une excellente journée !