Au vu de la situation actuelle en Ukraine, la tension grondait dans l’Euromonde, et le couperet est finalement tombé: l’UER (Union Européenne de Radiodifusion)  suspend la participation de la Russie à l’édition 2022 du concours Eurovision de la Chanson à Turin.

Cette décision fait suite à une forte mobilisation des diffuseurs et de candidats eux-mêmes (comme le groupe Citi Zeni) à ne pas laisser participer la Russie au regard de la situation.

Certains diffuseurs (notamment ceux de l’Estonie et de la Finlande) menaçaient même de se retirer du concours si la Russie y participait.

Certains médias eurovisionesques étaient même prêts à ne pas couvrir le ou la representant(e) russe si il ou elle venait à être choisi(e).

L’UER justifie cette décision par le fait qu’une participation de la Russie cette année serait en elle-même politique, et donc contraire aux valeurs neutres que souhaite promulguer le concours en unissant les pays par la musique.

L’Eurovision 2022 se retrouve donc maintenant réduite à 40 participants.

La polémique trouve donc un dénouement, même si l’exclusion de la Russie du concours ne résout pas pour autant le conflit actuel.

La rédaction de L’Eurovision au Quotidien a évidemment une pensée très émue pour le peuple ukrainien face aux événements dont il est victime.

Samedi 26 février : désadhésion de la télévision russe à l’UER ? (MàJ)

La Société russe de Radiodiffusion et de Télévision (RTR) mettrait fin à son adhésion à l’UER. L’information reste à confirmer.

L’organisme de radiodiffusion a été informé par la RTR (composée du diffuseur Channel One). La suspension de la Russie au prochain concours en serait la cause. L’UER justifie la décision prise hier : elle estime que le maintien de la candidature russe dans la compétition aurait été contraire aux valeurs de l’Eurovision et aurait jeté le discrédit.

L’Union le réaffirme : elle s’engage à défendre les valeurs des médias de service public malgré les événements actuels qui s’intensifient. Sa priorité est de veiller à ce que tous les citoyens européens continuent à accéder à des informations crédibles et indépendantes. La liberté de la presse est garantie en toute sécurité sans discontinuité.

Malgré la situation compliquée, elle continue de travailler sans relâche afin de fournir des informations impartiales et rajoute que le soutien de la liberté des médias doit rester une priorité pour tous dans le conflit actuel…

Crédits photographiques : UER