Durant toute cette semaine Eurovision, Kris, Marie et Rémi seront vos envoyés spéciaux en direct de Liverpool. Moments forts, indiscrétions, … Le trio vous dira tout sur leur Eurovision 2023 (ou presque) !

Dimanche 7 mai. C’est en début d’après-midi, quelques heures après notre arrivée depuis Carcassonne et Paris, que nous nous sommes enfin retrouvés le cou ceint de nos accréditations de fan médias. Ou quand le rêve devient enfin réalité, et que nous le réalisons enfin.

15 heures. Destination le Turquoise Carpet. Dans une ville entièrement habillée aux couleurs éclatantes de l’Eurovision 2023, de la gare aux abribus, en passant par les rues, nous débarquons au St George’s Hall, dans la zone dédié aux fans médias internationaux, prêts à voir défiler les trente-sept artistes et groupes sous un magnifique soleil, parés de nos plus beaux atours (et des couleurs tricolores).

Mais avant d’y accéder, passage par le contrôle des accréditations, avant de suivre une personne qui nous escorte à l’endroit désigné pour pouvoir faire des photos et éventuellement interviewer les artistes.

Comme le défilé des artistes a duré 4h30, voici donc les moments clés ou les moments anecdotiques du Turquoise Carpet 2023.

Le défilé se déroule selon un ordre déterminé mais les artistes finissent par se mélanger en fonction du temps qu’ils mettent à arpenter le tapis turquoise (et à répondre aux nombreuses sollicitations de la presse et des eurofans) et l’ordre du début se retrouve complètement différent à la fin.

Le point commun entre tous les artistes ? Tous étaient vraiment ravis d’être là. Nous sentions cette douce frénésie qui nous étreint lorsqu’un événement majeur est sur le point de se dérouler. Quelques exemples :

  • Chris Hams, le chanteur du groupe allemand Lord of the Lost qui tente de danser le Cha Cha Cha avec Käärija
  • Blanka, la polonaise, qui se remontait le top vert fluo argenté en permanence de peur qu’il laisse entrevoir une partie de son corps qui ferait la une des médias eurofans
  • Blanca Paloma, l’espagnole, qui fait tomber son bracelet inspiré de la mythologie gréco-romaine
  • La Zarra habillée en reine de pique sortant tout droit d’Alice aux pays des merveilles mais à dire vrai, elle était plutôt reine de coeur et une des stars des défilés
  • Loreen et Käärija, les deux grands favoris, qui prennent la pose ensemble, tout comme l’ont fait Marco Mengoni et Andrew Lambrou
  • Blanca Paloma et ses danseuses qui ont gratifié certains du refrain céleste d’EaEa, tandis que M. Epic Malta Saxo Guy faisait danser la foule amassée contre les barrières

Côté délégations, la cheffe de la délégation espagnole, Eva Mora, portait la robe revisitée de Massiel, gagnante en 1968. Côté français, notre cheffe de délégation, en style années 30, avait opté pour un sac d’une grande marque italienne, oh, la vilaine !

Quelques anecdotes concernant l’EAQ :

Loreen qui embrasse notre administrateur Rémi qui la considère comme la reine de l’Eurovision et juste après Marco Mengoni qui pose avec lui. Le paradis en quelque sorte pour notre administrateur qui n’était plus dans son état normal. Quant à ma personne (Marie), j’étais tellement troublée que Marco Mengoni veuille faire une photo avec moi que je n’arrivais plus à mettre mon téléphone en mode photo mais Marco a pris les choses en main et a fait la photo lui-même sous l’oeil amusé de notre rédacteur Kris.

Notre moment coup de coeur est quand Rémi a réussi à émouvoir notre Zarra nationale avec ses paroles de soutien. Elle était tellement heureuse d’être soutenue par les eurofans français qu’elle a versé quelques larmes. La délégation française a dû lui refaire un maquillage minute sous les applaudissements et cris joyeux du public présent.

Après un très long mais très réussi défilé, nous partîmes satisfaits de nos photos et interviews. Petite anecdote : Remo Forrer , après avoir défilé sur le tapis turquoise quitta les lieux comme une personne lambda avec une bière à la main. Pendant que Pasha Parfeni, Albina et sa famille, et d’autres, se trouvaient à l’extérieur du St George’s Hall, verre et cigarette de la cérémonie d’ouverture à la main.

Après un parcours du combattant pour trouver de quoi se sustenter et avoir été refoulé d’un Eurovillage qui fermait exceptionnellement « tôt », c’est une bonne nuit de repos bien méritée qui attendait la #TeamLiverpool, qui vous donne rendez-vous tout au long de la semaine.

Crédits photographiques : Kris, Marie et Rémi