Après deux semaines passées loin de mon pays de coeur, revenons-y ! Oui, revenons à nos fondamentaux avec l’évocation d’une autre mythique prestation grecque. Une prestation qui m’aura laissé d’inoubliables souvenirs…. Retrouvons aujourd’hui le grand Giorgos Alkaios pour son mémorable Opa! de 2010.
L’EUROSTAR
Né Giorgos Vassiliou à Athènes en 1971, Giorgos est le fils du célèbre chanteur Giannis Vasiliou.
L’enfance de Giorgos sera marquée par le divorce très acrimonieux de ses parents et leur dispute judiciaire pour sa garde. À trois ans, Giorgos est définitivement confié à son père et montre rapidement un vif intérêt pour la musique et le sport. Il se produit en amateur dans les cercles qu’il fréquente et entame des études d’électricien.
Giorgos entre dans la lumière en 1989, lorsqu’il participe justement à Ela Sto Fos, l’une des tout premières téléréalités. Il termine parmi les vingt premiers et se lance alors dans une carrière théâtrale. Alors qu’il joue, il est repéré par BMG et signe un contrat d’enregistrement. L’année suivante, il participe au Concours de Thessalonique et remporte la victoire, au nez et à la barbe de Sakis Rouvas. Sa carrière musicale est lancée.
En 1992, Giorgos sort son premier album, emmené par le single Ti Ti, reprise du Didi de Khaled. Le succès est au rendez-vous et Giorgos devient une star de la chanson grecque.
Entre 1992 et 2008, Giorgos sort un album studio par année, à l’exception de 2002 (où il sort une compilation) et 2005 (où il sort un album live), avec toujours autant de succès. Seul changement notable : en 1998, il quitte BMG pour Sony, où il crée son propre label.
Idem en 2006. Giorgos quitte Sony pour Virus. Mais en 2008, il quitte Virus pour fonder un autre label, la Friends Music Factory.
L’EUROTUBE
Arrive 2010. La télévision publique grecque décide d’organiser une sélection nationale confrontant plusieurs artistes. Ce qui devait être un fleuve tranquille se transforme bientôt (comme souvent avec l’ERT) en saga à rebondissements.
Les dix participants sont officiellement présentés en décembre 2009. Parmi, Giorgos avec Opa, une chanson composée deux ans plus tôt par le chanteur et remisée dans un tiroir. Découverte par Giannis Antoniou, elle est présentée à la FMF et dotée de paroles. Giannis Antoniou, séduit, pousse Giorgos à l’enregistret et à la soumettre à l’ERT.
Deux semaines après cette annonce, la chanteuse Despina Ricci se retire pour des raisons d’agenda. Elle n’est pas remplacée. Un mois plus tard, les titres des chansons sont annoncés. Parmi eux, Enjoy The Day de la belgo-grecque Katerine Avgoustakis.
Mais il apparait qu’un remix de la chanson a été posté sur YouTube en novembre, ce qui va à l’encontre du règlement de la sélection. Katerine est disqualifée, sans être remplacée. Les candidats ne sont plus que huit.
Trois semaines plus tard, la chanson Tables Are Turning interprétée par Eleftheria Eleftheriou fuite sur Internet. La chanteuse est elle aussi disqualifiée et n’est pas remplacée. Les candidats ne sont plus que sept.
Tout cela a gravement compromis les plans de l’ERT. La date de la finale est repoussée à trois reprises. L’idée initiale d’une émission de présentation est lancée, écartée, puis maintenue. Néanmoins pour éviter d’autres fuites, les sept chansons restantes sont mises en ligne sur le site du diffuseur.
La finale se tient enfin le 12 mars 2010 dans les studios de l’ERT. La soirée est rythmée par les prestations des candidats chypriote, Jon Lilygreen, et bulgare, Miroslav Kostadinov. Katerine est invitée et interprète un medley personnel.
S’ensuit un vote combiné classique, moitié pour un jury d’experts, moitié pour les téléspectateurs grecs. La soirée se conclut par une surprise de taille : un triple ex aequo !
Ayant remporté le vote du public, Giorgos est couronné vainqueur avec son Opa. Faute de moyens financiers, l’ERT ne peut lui offrir qu’un vidéoclip assez simple et une tournée de promotion pour le moins courte.
L’EUROPRESTATION
À Oslo, Giorgos est versé dans la première demi-finale. Comme à la sélection grecque, il monte sur scène entourée de quatre danseurs et choristes, tous issus de la FMF : Iakovos Gogua, Evgenios Buli, Petros Zlatkos et Anastasios Kanaridis. Giorgos remporte le vote du public et termine deuxième au classement générale, derrière le Belge Tom Dice. Fait curieux : aucun des pays votants ne lui attribue de « douze points ».
En finale, Giorgos réitère sa présentation. Il termine alors huitième, avec 140 points et quatre « douze points » : ceux de l’Albanie, de la Belgique, de Chypre et du Royaume-Uni.
Après le Concours, Opa rencontre un certain succès dans la sphère hellénophone et un succès mineur ailleurs en Europe.
PAR LA SUITE
Giorgos sort un EP la même année, mais semble ne plus avoir goût pour sa carrière. Il se retire sur l’île de Milos et depuis, n’a plus sorti aucun album, ni effectué aucune tournée.
De leur côté, ses quatre danseurs ont poursuivi leur carrière. Iakovos est devenu chanteur à part entière et Anastasios est devenu l’un des piliers de la version grecque de Danse Avec Les Stars.
(avec la collaboration de Pauly)
J’étais à Oslo qu’elle ambiance avec Opa très bon souvenir j’aime quand la Grèce propose se style et surtout chanter en Grecque c’est une langue qui se marie très bien avec la musique hummmmmm
Si mon pays veut brille au concours cette année c’est vers Nikos ganos qu’il faut se dirige….une finale nationales avec choix des chansons… Pop…style giorgos…plus jeune
.
Mon cher RV ….je pense pareil que toi pour ce titre et les danseurs sont sublimes…..
– Cette chanson est un excellent souvenir pour moi : j’avais beaucoup aimé et si elle avait gagné le concours je n’aurais pas dit non.
J’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime j’aime…
Je ne m’en lasse pas.
Cette chanson reste pour moi la meilleure prestation grecque toutes éditions confondues.
C’est vif, joyeux, festif, entrainant, chantant, dansant… Et bourré de testostérone 🙂
En clair j’aime !
L’une des meilleures prestations grecques, avec tous les ingrédients pour réussir, et le résultat est là : un top 10.
Alors croisons les doigts pour 2020, mais sans doute pas avec Nikos Ganos qui volera sans doute vers d’autres opportunités…