Svala Björgvinsdóttir est née le 8 février 1977 à Reykjavik, capitale de l’Islande. Elle est la fille du chanteur pop Björgvin Halldórsson que nous avons pu voir sur la scène de l’Eurovision de Dublin en 1995, alors qu’il défendait la chanson Núna pour le compte de l’Islande.

Svala a démarré très tôt dans le monde musical. Son premier enregistrement, elle l’a fait alors qu’elle n’avait que 7 ans, en chantant comme choriste sur un album de son père. A l’âge de 9 ans, elle était déjà numéro des ventes de singles avec Fyrir Jól une chanson de Noël, interprétée en duo avec son père.

Elle réitère l’expérience à 11 ans avec une autre chanson de Noël, Ég hlakka svo til, qui devient également numéro un des charts islandais.

Svala a étudié pendant sept ans le ballet à l’Islandic National Theatre Ballet. Et pendant ce temps, elle composait des musiques avec un groupe qu’elle avait formé à l’école.

A 16 ans, Svala s’associe à deux DJ islandais pour former le groupe Scope, qui puise son inspiration musicale dans la house et le disco. Svala et Scope sortent au milieu des années 90 une cover de la chanson Was That All It Was qui devient un énorme hit en Islande, en même temps qu’un hymne pour toutes les discothèques du pays. Il n’en fallait pas plus à la maison de disques Skifan Records pour signer avec elle un contrat bien juteux.

Svala sort encore quelques disques avec Scope, avant de quitter le groupe pour aller en rejoindre un autre : Bubbleflies, spécialisé dans la dance indie funk. Elle écrit quelques chansons pour le groupe et part en tournée dans toute l’Islande.

Alors que Svala atteint sa dix-huitième année, le producteur écossais Ian Morrow va lui permette d’exporter son talent. Elle commence à écrire et enregistrer avec lui. Bien qu’encore étudiante en Islande, elle passe son temps faire des allers et retours à Londres et Glasgow pour enregistrer son premier album solo.

En 1999, Svala signe avec EMI et Priority Records nord Amérique un des plus grands contrats jamais signés par un artiste islandais et qui inclue la réalisation de six albums.

Elle déménage donc à Los Angeles en 2000 pour honorer le contrat. Elle sort alors son premier album, The Real Me au printemps 2001. L’extrait du même nom parvient à se glisser dans les 40 meilleures ventes de singles aux Etats-Unis. L’album devient disque de platine en Islande, alors qu’il est bien reçu en Allemagne, Espagne et Japon.

L’Islande manque à Svala, qui retourne s’installer dans son pays d’origine et commence à écrire pour son nouvel album. Celui-ci, The Bird Of Freedom, sort en 2005, produit par elle-même et son « papa chanteur ». C’est une nouvelle fois une réussite commerciale puisque l’opus atteint le disque d’or en Islande.

En 2006, Svala débute un nouveau challenge, cette fois avec celui qui deviendra son mari Einar « Mega » Egilsson et le jeune frère de ce dernier Edvard « Eddie » Egilsson. Ensemble, ils forment le groupe Steed Lord. Quelques mois plus tard, un autre des frères d’Einar se joint à eux :  Elli. Après quelques spectacles et un bon buzz sur Internet, la formation obtient un gros succès en Islande.

Le groupe familial prend la direction de Los Angeles l’été 2009 et s’y installe, poursuivant leur carrière.

Svala a aussi d’autres cordes à son arc. En 2012, sous le nom de Kali, elle sort une ligne de vêtements qui a eu un succès retentissant.

En 2013, Svala et Einar se marient enfin. La formation Steed Lord est toujours aussi populaire et la jeune mariée écrit les chansons de leur quatrième album studio.

En 2015, elle se voit confié le rôle d’un des quatre coaches dans « The Voice » version islandaise.

Cette année, Svala a donc décidé de suivre les pas de son papa et de représenter l’Islande au Concours Eurovision. Pour cela, elle a remporté haut la main la compétition nationale.

 

L’Islande participe à la première demi-finale.

You’re under the water
trying to pull me under
I reach for you
I reach for you

You can throw it all at me
I won’t give you up
I can handle all your pain
take it as it comes

I love you right
but you make me feel like

Paper
you cut right through
I’m stuck like glue to you
Paper
your darkness pulls
I lose control again

Drawing every bit of my truth
color me in with your blue

Paper
you cut right through
a thousand words for you

I know I wasn’t a part of your plan
I know you think that you’re being a man
tell me to leave you alone
tell me I would be so better off
but you don’t understand

I can’t leave you
baby
I can’t leave you

But you make me feel like

Paper
you cut right through
I’m stuck like glue to you
Paper
your darkness pulls
I lose control again

Drawing every bit of my truth
color me in with your blue

Paper
you cut right through
a thousand words for you

Paper
you cut right through
I’m stuck like glue to you
Paper
your darkness pulls
I lose control again

Drawing every bit of my truth
color me in with your blue

Paper
you cut right through
a thousand words for you

« Paper » est une chanson plutôt bien ficelée, un peu brute de décoffrage en ce qui concerne la musique. A l’instar de l’Albanie, on mise tout sur la puissance, tant vocale qu’instrumentale, rendant la chanson un peu trop froide. En même temps, pour une chanson qui vient d’Islande…

 

Antoine97 – C’est une chanson que j’aime beaucoup. La chanteuse n’est en effet pas fort souriante (pas du tout en fait) mais avec de telles paroles, elle va pas faire comme si elle galopait dans les nuages, telle une jolie licorne.^^ En plus, les paroles ont une réelle signification. Malheureusement trop peu de personnes prennent la peine d’essayer de les comprendre dans un premier temps et de deviner ce qu’elle signifient vraiment dans un second temps. :/ Je trouve que la chanson prend une belle ampleur en live mais j’espère qu’elle ne sera pas seule sur scène à Kiev, ça fait très vide. Pour les jeux de lumière, j’adore ce que j’ai vu lors de la finale nationale donc j’imagine que ce sera encore mieux en mai. 🙂 Je sais que le pays risque de se faire massacrer et de ne même pas accéder à la finale compte tenu des goûts généraux, mais il y a une réelle prise de risque qui mérite d’être soulignée.

EvaPaula – J’adore, j’adore, j’adoooore. Je suis complètement transportée dans son univers. La chanson est totalement à mon goût, c’est dans mon top 5 et j’attends avec impatience le choix de la mise en scène. Je suis comblée que cette chanson soit présente à l’Eurovision ! Très frais pour le Concours : ça change et j’aime beaucoup les ARTISTES avec un grand A et une identité musicale.

Denez – Je ne suis pas particulièrement fan de la voix, mais la chanson est intéressante et a du potentiel. Peut-être quelques petites modifications dans les arrangements ne seraient pas superflues. Ce qui est certain, c’est qu’elle a une grosse marge de progression en ce qui concerne la prestation scénique. A suivre donc, pour Kiev.

Maxime – Une bonne chanson, moderne et originale. l’Islande ne gagnera certainement pas, mais un bon résultat est à prévoir.

 

Mimi2 – Pas plus que ça pour moi ! C’est loin d’être mauvais mais ça n’m’emballe pas !

KaYan – La chanson est plutôt bonne, même si les arrangements datent un peu et font un peu électro cheap (la version acoustique est nettement meilleure). Elle chante bien. Par contre sur scène, je n’aime pas trop sa façon de bouger. Donc une finale n’est vraiment pas assurée. Son live à Kiev sera déterminant, je pense.

MrGreen – J’aime beaucoup le début, mais le refrain tue complètement la chanson. Pas de finale pour moi. :/

Daniel – Étant dans la demi-finale 1, les chances de qualification du pays sont très faibles. Pour moi, c’est une chanson moyenne que l’on retient, oui, mais qui n’est pas un coup de cœur.

 

 

Mic -Très fade !

Markan – Pour moi, ce n’est pas terrible. « Madame JEMELAPETE », même si le grain de voix est, il est vrai, plutôt intéressant. Je sais maintenant à quel moment j’irai faire la pause p…. Merci !

Sakis88 – Je lui donne avec beaucoup de cœur le prix de la prétentieuse et de vaniteuse de cette eurovision 2017. Réel, elle a une estime de soi, celle-là. Même toute sa scène avec une arrogance digne et le prix du copiage, sûr. On voit que cette chanteuse a bien copié Christine & the Queens sur scène. Next

Eric35 – Je n’aime ni la voix, ni la chanson… Mais bon, c’est pas mon truc. Je ne suis pas certain d’une place en finale…

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Recette loupée :

L’Islande participe depuis 1986 à la compétition et n’a jamais gagné le Concours. En revanche, elle a terminé à deux reprises dernière avec une recette brûlée et immangeable : en 2001 avec Two Tricky et en 1989 avec Daniel, le pourtant sympathique Daniel.

Recette gourmande : 

A deux reprises, l’Islande a bien failli gagner le Concours Eurovision. On se souvient de la belle Yohanna en 2009. Dix ans auparavant, à Jérusalem, Selma partait ultra favorite de la compétition avec l’une des chansons les plus enlevées et les plus modernes (et à l’époque il n’y en avait pas beaucoup) de l’édition. C’était compter sans la bluette suédoise qui a barré le passage à l’Islandaise.

Cerise sur le gâteau : 

On ne pouvait pas parler de l’Islande sans parler de la plus grande chanteuse du pays, mondialement connue. On se fait un petit It’s oh so quiet… ça fait tellement de bien !