En réponse à l’assemblée générale de l’UER, dans laquelle la majorité des membres de l’UER ont voté en faveur des nouvelles règles pour l’Eurovision qui comprennent la participation d’Israël, plusieurs pays ont annoncé leur non-participation à l’Eurovision 2026, créant une (petite) vague de boycotts du concours. D’autres ont en revanche confirmé leur intention de participer à l’événement.
Lors de l’Assemblée, et à la suite des discours de représentants de divers pays, les nouvelles mesures adoptées par l’UER et le Groupe de référence ont été soumises au vote. Les nouvelles règles ont été adoptées avec 738 voix pour, 264 contre et 120 abstentions.
Le résultat de ce vote démontre l’engagement commun de nos membres à protéger la transparence et la confiance dans le Concours Eurovision de la chanson, le plus grand événement musical live au monde.
Je tiens à remercier tous les Membres pour leurs contributions attentionnées, respectueuses et constructives au cours de la session d’aujourd’hui et tout au long du vaste processus de consultation entrepris cette année.
Ces discussions ont permis de modifier de manière significative les règles du Concours Eurovision de la chanson, afin qu’il reste un lieu d’unité et d’échange culturel.
Delphine Ernotte Cunci, présidente de l’UER et de France Télévisions
Plusieurs pays se sont exprimés depuis la fin de l’assemblée.
Les pays se retirant du concours cette année
Irlande
À la suite de l’Assemblée générale d’hiver de l’UER qui s’est tenue aujourd’hui à Genève et durant laquelle la participation d’Israël au Concours Eurovision de la chanson 2026 a été confirmée, la position de la RTÉ reste inchangée. La RTÉ ne participera pas au Concours Eurovision de la chanson 2026 et ne diffusera pas la compétition. RTÉ estime que la participation de l’Irlande demeure inadmissible compte tenu des pertes humaines effroyables à Gaza et de la crise humanitaire qui y sévit et qui continue de mettre en danger la vie de nombreux civils. RTÉ reste profondément préoccupée par les assassinats ciblés de journalistes à Gaza pendant le conflit et par le refus persistant d’accès au territoire pour les journalistes internationaux.
RTÉ
La RTÉ a aussi confirmé que le concours ne sera pas diffusé.
Slovénie
Plus tôt dans la matinée, Natalija Gorščak, la présidente du conseil d’administration de RTVSLO, avait déclaré à BBC News avant la réunion qu’elle s’attendait à un éventuel vote en faveur d’Israël et que si cela se produisait, la Slovénie refuserait de participer à la compétition ou de la diffuser. Elle insiste sur le fait que le diffuseur slovène doit suivre ses principes, et elle pense que c’est la bonne voie en disant que « Parfois, il faut être du bon côté de l’histoire ».
Dans son allocution aux membres avant la décision, Natalija Gorščak, la présidente du conseil d’administration de RTVSLO, a rappelé, entre autres, que l’UER avait refusé la participation du représentant russe la semaine suivant l’agression russe contre l’Ukraine, et que désormais l’organisation n’ose pas rejeter Israël. Elle ajoute qu’elle comprend la position du diffuseur israélien KAN, parce qu’elle se retrouverait sous pression du gouvernement israélien si elle se retirait du concours et laissait l’Eurovision devenir un simple festival de chansons. Elle précise qu’elle ne parle pas de ses convictions personnelles, car elle représente la RTVSLO, le public slovène et les artistes slovènes à l’UER.
Nos journalistes n’ont pas été et ne sont toujours pas autorisés à entrer à Gaza, où plus de 200 journalistes ont été tués. L’année dernière, nous avons constaté que la performance d’Israël était politique. N’oubliez pas qu’une performance similaire a été interdite par la chanteuse russe [Julia Samoylova NDLR] en Ukraine. En 2016, nous avons ouvert la boîte de Pandore à Stockholm lorsqu’une chanson politique a gagné [1944 de Jamala pour l’Ukraine NDLR], et depuis, nous menons la politique à l’Eurovision. […] Nous sommes tous piégés. Nous sommes des otages des intérêts politiques du gouvernement israélien. […] Pour la troisième année consécutive, le public exige que nous disions non à tout pays qui attaque un autre pays. Nous devons suivre les normes européennes de paix et de compréhension. Depuis le tout début, l’Eurovision a été un lieu de joie et de bonheur, interprètes et publics ont été rapprochés par la musique, et cela doit le rester. Notre message est : nous ne participerons pas à l’ESC si Israël est là. Au nom des 20 000 enfants morts à Gaza
Natalija Gorščak, la présidente du conseil d’administration de RTVSLO
Selon la RTVSLO, la Slovénie, l’Espagne, le Monténégro, les Pays-Bas, la Turquie, l’Algérie et l’Islande ont demandé un vote secret sur la participation d’Israël au Concours Eurovision de la chanson, qui n’a pas eu lieu car rejeté par l’UER.
Pays-Bas
AVROTROS a décidé de ne pas participer au Concours Eurovision de la chanson en 2026. Cette décision suit un processus minutieux au cours duquel des informations ont été recueillies auprès d’un large éventail d’acteurs : de l’ambassadeur israélien auprès d’Amnesty International, de l’UER à divers diffuseurs publics européens, et en interne de notre propre Conseil d’association, Conseil d’Entreprise et Conseil de surveillance, ainsi que des milliers de fans de l’Eurovision qui ont pris contact. Tout bien considéré, AVROTROS conclut que la participation dans les circonstances actuelles est incompatible avec les valeurs publiques qui nous sont essentielles. La décision a été prise en étroite consultation avec l’OBN, qui respecte et soutient cette considération.
Examen du processus
Le 12 septembre 2025, AVROTROS a indiqué que les graves souffrances humanitaires à Gaza, la suppression de la liberté de la presse et l’ingérence politique lors du dernier Concours Eurovision de la chanson sont incompatibles avec des valeurs qui nous sont fondamentales. Dans ce contexte, AVROTROS conclut que la participation du diffuseur israélien KAN cette année n’est plus compatible avec la responsabilité que nous portons comme diffuseur public. La fiabilité, l’indépendance et l’humanité sont nos principes directeurs.Réponse et développements
L’UER a reconnu que des ingérences politiques ont eu lieu lors de l’édition précédente et a annoncé des mesures supplémentaires pour prévenir une récidive. Cependant, ces mesures ne changent rien à ce qui s’est passé lors de la dernière édition. Aujourd’hui, l’Assemblée générale a décidé qu’Israël peut participer en 2026. Parallèlement, cette réunion a révélé que les inquiétudes concernant la neutralité et la nature apolitique du Concours Eurovision de la chanson restent fortes chez plusieurs diffuseurs européens.Conclusion
AVROTROS
Ce qui s’est passé l’année dernière ; la violation de valeurs universelles telles que l’humanité et la liberté de la presse, ainsi que l’ingérence politique lors du précédent Concours Eurovision de la chanson, signifient que nous avons atteint une limite. Cela reste primordial, quelles que soient les étapes ultérieures. De plus, la situation à Gaza reste extrêmement préoccupante et fragile. Il est actuellement trop tôt pour parler d’une amélioration substantielle et stable qui justifierait la participation à l’Eurovision en fonction de nos valeurs.
AVROTROS a également confirmé qu’elle ne diffusera pas le concours.
Ce n’était pas une décision facile, et nous ne l’avons pas prise à la légère. Le Concours Eurovision de la chanson est incroyablement précieux pour nous. La culture unit, mais pas à tout prix. Ce qui s’est passé l’année dernière touche nos limites. Des valeurs universelles comme l’humanité et une presse libre ont été gravement violées et sont non négociables pour nous. De plus, l’ingérence politique de l’année dernière a démontré que l’indépendance et la nature unificatrice du Concours Eurovision ne peuvent plus être tenues pour acquises. Nous choisissons les valeurs fondamentales d’AVROTROS et, en tant que diffuseur public, avons la responsabilité de rester fidèles à ces valeurs, même lorsque cela s’avère difficile ou délicat.
Taco Zimmerman, Président Directeur Général d’AVROTROS
De son côté, le NPO veillera à ce que le concours soit accessible aux téléspectateurs.
Espagne
La RTVE a annoncé le retrait de l’Espagne du Concours Eurovision de la chanson à la suite des votes tenus aujourd’hui à Genève lors de la 95ᵉ assemblée générale de l’UER, ce qui a conduit à ce qu’Israël reste dans le concours musical européen. Le conseil d’administration de la RTVE a convenu en septembre dernier que l’Espagne se retirerait de l’Eurovision si Israël participait. Le retrait du festival signifie également que la RTVE ne diffusera pas la finale de l’Eurovision 2026, qui se tiendra à Vienne (Autriche) le 16 mai, les demi-finales précédentes du concours, qui auront lieu les 12 et 14. La RTVE, avec sept autres pays, a officiellement demandé un vote secret à l’Assemblée. La présidence de l’UER a refusé la demande de la RTVE d’un vote spécifique sur la participation d’Israël. Cette décision augmente la méfiance de la RTVE envers l’organisation du festival et confirme la pression politique qui l’entoure.
RTVE
Alfonso Morales, secrétaire général de la RTVE, a expliqué que le diffuseur « reconnaît et valorise » les mesures adoptées par l’UER et le groupe de référence pour défendre les principes et valeurs fondamentaux du Concours Eurovision de la chanson. Il ajoute cependant que ces mesures sont insuffisantes et a également exprimé son inquiétude concernant la manipulation du vote dans les éditions récentes et l’absence de sanctions à l’égard d’Isarël.
Nous souhaitons exprimer nos sérieux doutes par rapport à la participation du diffuseur israélien KAN à l’Eurovision 2026. La situation à Gaza, malgré le cessez-le-feu et l’approbation du processus de paix, ainsi que l’utilisation du concours par Israël à des fins politiques, rendent de plus en plus difficile le maintien de l’Eurovision comme un événement culturel neutre. […] Nous ne devrions pas accepter les doubles standards. La neutralité et la transparence sont un objectif commun visant à garantir un résultat honnête qui respecte le public et les citoyens.
Alfonso Morales, secrétaire général de la RTVE
Pour cette raison, la RTVE a exigé un vote secret pour tous les votes prévus aujourd’hui à l’Assemblée générale, qu’ils soient prévus ou non, en lien avec l’Eurovision. Elle a également demandé un vote sur la possible suspension temporaire de la participation de KAN pour une période minimale d’un an, avec la possibilité d’une révision ultérieure à la fin de cette période, et a indiqué que si elle n’est pas approuvée, la RTVE ne pourra pas participer à cette édition. Morales a souligné que la direction de l’UER et de l’Eurovision « provoque l’une des plus grandes tensions internes de l’histoire de l’organisation. » et croit fermement que cette situation n’aurait jamais dû se développer. Il ajoute que la question des sanctions contre Israël pour son non-respect continu des règles du concours aurait dû être traitée au niveau exécutif et non en portant le conflit devant l’Assemblée, pour éviter la tension entre les différents membres. Enfin, il souligne que la RTVE maintient cette position « par respect et profonde inquiétude face à la situation complexe » dans laquelle ils se trouvent et dans l’espoir qu’ils pourront « avancer et rester unis au sein de l’UER ».
Les pays officiellement présents au concours
Israël
Après l’adoption des nouvelles règles du concours, Israël répondra bien présent à Vienne en mai prochain. Le KAN déclare être ravi des résultats du vote à l’assemblée générale de l’UER et remercie les pays qui ont voté en sa faveur. Le diffuseur israélien ajoute que le pays restera un acteur incontournable du concours.
Le représentant d’Israël sera sélectionné via le télécrochet HaKokhav Haba et la chanson sera choisie en interne, dont le processus a été revu pour que les auteurs-compositeurs ayant représenté l’État hébreu deux fois soient inéligibles pour la candidature.
Finlande
La Yle avait, plus tôt dans la matinée, posé quatre conditions pour confirmer sa participation à l’Eurovision 2026 :
- L’UER met en œuvre ses modifications proposées aux règles de concurrence, en surveille la conformité et évalue l’effet de ces changements.
- La sécurité des participants et du public doit être assurée.
- Le nombre de pays participants à l’Eurovision doit rester important, et l’Eurovision continue d’être un événement culturel qui rassemble la communauté internationale.
- Les coûts pour les diffuseurs participants ne doivent pas augmenter de manière déraisonnable.
Dans un communiqué de presse, la Yle a expliqué qu’elle avait voté en faveur des modifications de la règle aux côtés des diffuseurs publics nordiques, la SVT, la SR, l’UR, la DR et la NRK.
Nous soutenons la décision de l’UER de corriger les lacunes du système de vote, ainsi que d’autres mesures visant à développer l’Eurovision. Ces changements sont essentiels pour préserver la crédibilité et l’indépendance de l’événement.
Nous partageons un point de vue avec les diffuseurs publics de Norvège, de Suède et du Danemark. Les entreprises qui remplissent les critères d’adhésion de l’UER et respectent ses règles peuvent participer au Concours Eurovision de la chanson. Si ce n’est pas le cas, nous attendons naturellement de la direction de l’UER qu’elle intervienne,
Cependant, nous considérons qu’il est important de poursuivre les discussions au sein de l’UER sur la manière dont l’Eurovision peut être davantage développée. Cela signifie que les nouvelles règles et leur efficacité doivent continuellement être évaluées.
Marit af Björkesten, Président Directeur Général de la Yle
Le représentant finlandais sera choisi par l’intermédiaire de l’Uuden Musiikin Kilpailu 2026.
Portugal
Durant le journal télévisé du soir, la RTP a officiellement confirmé sa participation au concours.
Plus tard, la télévision publique portugaise a annoncé qu’elle a voté en faveur des nouvelles règles, car elle considérait qu’elles « permettent aux pays de participer à la prochaine édition de l’Eurovision avec un degré plus élevé de confiance dans les résultats des votes ». Sur la base de cette décision de l’UER, la RTP participera à l’édition 2026 du Concours Eurovision de la chanson.
Son représentant sera sélectionné via le Festival da Canção 2026.
Norvège
La NRK a confirmé que la Norvège ne boycottera pas l’Eurovision 2026.
NRK est un diffuseur public financé par des fonds publics. Notre travail est d’informer et de faire rapport, pas de prendre position ou de prendre parti.
Vibeke Fürst Haugen, Président Directeur Général de la NRK
Nous estimons que ces mesures sont nécessaires pour préserver la neutralité et la réputation du concours.
Vibeke Fürst Haugen, directrice de la NRK
En tant que chaîne de service public, nous sommes indépendants. Nous ne sommes pas un organisme politique et nous ne participons pas aux boycotts. L’impartialité est notre fondement et une condition essentielle à l’accomplissement de notre mission.
Camilla Bjørn, directrice des programmes de la NRK
Royaume-Uni
Malgré des appels au boycott, la BBC s’est exprimée auprès de notre confrère Callum Rowe du podcast The Euro Trip via un porte-parole et soutient explicitement les résultats des votes de l’assemblée générale, confirmant sa participation au concours.
Nous soutenons la décision collective prise par les membres de l’UER. Il s’agit de faire respecter les règles de l’UER et de favoriser l’inclusion.
BBC
Australie
La SBS choisit de poursuivre sa participation et couverture à l’Eurovision en 2026.
Notre position demeure inchangée : en tant que diffuseur public, fonder notre décision de participer sur l’inclusion ou l’exclusion d’un pays compromettrait notre indépendance et notre impartialité éditoriales.
La SBS est consciente des profondes inquiétudes suscitées par la guerre au Moyen-Orient et son impact, tant auprès de notre public qu’à l’international, comme en témoignent d’autres diffuseurs. Notre responsabilité est d’offrir aux Australiens une couverture complète, fiable et impartiale sur l’ensemble de notre réseau, et nous continuerons à le faire.
SBS
Les pays qui ne se sont pas encore décidés
Belgique
La RTBF prendra une décision finale sur la participation à l’Eurovision 2026 dans les prochains jours. Selon le diffuseur islandais RÚV, le retrait belge est attendu. Toutefois, la VRT diffusera bien le concours.
Islande
Suite au vote d’aujourd’hui à l’Assemblée générale de l’UER, le conseil d’administration du diffuseur islandais RÚV a confirmé qu’ils discuteront de la participation du pays nordique au Concours Eurovision de la chanson 2026 lors d’une réunion le mercredi 10 décembre prochain. Son retrait est attendu.
Suède
Michael Österlund, responsable de la division des programmes de la SVT, a confirmé que la SVT a voté en faveur des changements de règles qui ont rendu possible la participation d’Israël.
Pour que nous puissions participer, nous avons dit qu’il devait y avoir un soutien européen suffisamment large pour la compétition. Nous avons également dit qu’il devait être aussi apolitique et indépendant que possible. Il doit aussi être sûr de mener la compétition.
Michael Österlund, responsable de la division programmes de la SVT
Le diffuseur suédois ne sait toujours pas s’il se retirera du concours, il attend de voir si un grand nombre de pays s’abstiendront d’y participer.
S’il n’y a pas un large soutien européen, nous ne pourrions pas être impliqués. Mais jusqu’à présent, nous n’en sommes pas arrivés à cette conclusion. […] S’il y en a quelques-uns qui abandonnent, il faut noter qu’ils font jusqu’à présent une évaluation différente de la nôtre. S’il y avait plusieurs dizaines de pays qui abandonnaient, ce ne serait en pratique plus une compétition.
Michael Österlund, responsable de la division programmes de la SVT
MàJ du vendredi 5 décembre : plus de déclarations
Belgique
Contrairement aux attentes, la Belgique sera bien présente à Vienne en mai prochain.
Notre participation est donc accompagnée d’une prise de position claire pour dénoncer les entraves à la liberté d’informer, réclamer la protection de l’ensemble des citoyens et des journalistes, et garantir leur présence en sécurité sur le terrain. Parce que la culture n’est jamais un divertissement détaché du réel. Parce que le service public a le devoir de rester fidèle à l’humanité, à l’indépendance éditoriale et à la liberté.
Le Concours Eurovision est l’un de ces espaces singuliers, où la diversité, l’inclusion et la liberté artistique se rencontrent. Participer à l’Eurovision en 2026 ne peut se faire sans regarder le monde tel qu’il est, et sans rappeler que le devoir d’informer doit s’effectuer en toute indépendance, celui de donner les clés aux citoyens pour décrypter les enjeux du monde est un fondement démocratique essentiel.
Jean-Paul Philippot, administrateur général de la RTBF
La RTBF considère aussi que sa couverture de l’événement au moment du concours permettra de « rappeler les enjeux et les drames qu’endurent les populations ». Le diffuseur a pris acte des résultats du scrutin d’hier et soutient les nouvelles règles qui renforcent le cadre du concours. À l’instar de la VRT, qui diffusera le concours de manière encadrée, elle estime qu’il faut aller plus loin que ces nouvelles mesures proposées par l’UER pour répondre aux préoccupations exprimées. Le but est de donner des signaux clairs dans le cadre de la situation de Gaza concernant, entre autres, la protection des citoyens et des journalistes et l’accès des lieux à la presse.
Italie
Contre l’avis du syndicat des employés du diffuseur public la RAI, ce dernier a déclaré que l’Italie sera en compétition à l’Eurovision 2026 à Vienne.
En tant que membre des Big Five, l’Italie a toujours fait partie des pays qui ont cru et ont investi dans le Concours Eurovision de la chanson, contribuant de manière significative, également économique, à son développement et à son succès international. Ces dernières années, notre engagement a progressivement grandi, témoignant de la valeur que nous accordons à un événement qui représente l’événement musical international le plus ancien, capable d’unir différentes cultures dans une célébration commune. L’engagement de Raï dans ce concours confirme son désir de renforcer le rôle de l’Italie dans la promotion de la musique, de la culture et du divertissement au niveau international.
RAI
Enfin, la RAI a ouvertement soutenu la participation du diffuseur public israélien Kan à l’événement.
Croatie
Sans surprise, la HRT a réaffirmé que la Croatie sera bien au rendez-vous pour le concours à Vienne et ajoute qu’elle suit l’avis majoritaire au sein de l’UER.
Le diffuseur croate rappelle cependant que chaque membre de l’UER a le droit légitime de décider de manière indépendante s’il participe ou non au Concours Eurovision de la chanson et dans quelles conditions.
Géorgie
Dans une déclaration très brève, la GPB a soutenu la participation d’Israël à l’Eurovision, dans laquelle la Géorgie prendra part.
La liste des pays participants sera révélée le 10 décembre prochain.
[À SUIVRE]
© UER
J’avoue ne pas comprendre le maintien d’Israel à l’eurovision.
En 2022 l’exclusion de l’URSS+Biélorussie a été décidée avec cette justification :
« La participation de la Russie en tant qu’agresseur et violateur du droit international sape l’idée même de la compétition »
Je comprends donc le boycott décidé par 5 pays.
D’ailleurs…
D’ailleurs je me demande combien de pays auraient décidé de boycotter le concours si Israël avait été exclu de l’édition 2026 !
Ceci dit j’avais écouté et apprécié la chanson d’Israël en 2025, regrettant que le jugement parfois porté sur cette prestation ne se cantonne pas à l’artistique.
Voilà ce que j’avais écrit sur mon blog le 18 mai dernier :
« …Israël est encore et toujours un sujet sensible et polémique. Je ne m’attache qu’à la chanson et j’ose le dire, je regrette qu’on ait pris le soin, côté israélien, de préciser que Yuval Raphael était une rescapée des attentats du 07 octobre.
Sa chanson se suffit à elle-même pour évoquer ou illustrer la résilience. Sa voix devrait séduire sans que le propos politique avéré ou supposé n’interfère avec le plaisir qu’on peut éprouver à l’écouter… »
Et puisque Israël sera présent en 2026, j’écouterai, je jugerai et je partagerai mon jugement en me concentrant uniquement sur la qualité de la mélodie, sur le message et sur l’interprétation…
À la lecture des propos suédois de l’article et de la présence d’une trentaine de participants à cette édition 2026, la Suède va participer.
Je regarderai evidement l eurovision 2026, en esperant que d’autres pays ne le boycotte pas , pour ma part je respecte la decision de chaque pays .La perte de la slovenie , les Pays bas , l irlande , ne sont pas une grosse perte , il sont la majortairement jamais en finale , L Espagne de meme vu les dernieres année et leurs resultats , au moins il eviterons la derniere place MDR , et on n’aura pas se bashing des espagnols, ça c’est une bonne nouvelle.
On a beau savoir que l’UER n’a jamais rien eu à cirer de considérations « humanitaires » (après tout business is business), ça fait quand même mal. Est-ce que je regarderai le concours ? Je ne sais pas encore, je ne suis pas très motivé mais je vais quand même continuer à m’intéresser aux présélections d’ici-là.
C’est un clownerie les decisions à qgéométrie variable de l’EBU. Très pessimiste pour cette édition. Et surtout, des artistes vont-ils vraiment mettre en péril leur carrière pour participer à cette édition chaotique…
Merci beaucoup Betty pour ton article qui est très instructif.
Les grands perdants sont les artistes des différents pays. Mais nous aurons l’occasion de les suivre en dehors du concours pour ceux qui y participerons et ceux qui n’y participeront pas.
Les vrais bons artistes feront leur chemin et pour les moins bons ce sera un enterrement de première classe. Par le passé il y a déjà eu des boycots et des situations politiques. C’est regrettable car on s’éloigne de l’esprit qui a permis ce concours.
Je ne prends partie pour aucun bord car seule compte pour moi l’artiste et non le pays. Il est important de ne pas confondre valeur artistique et nationalisme. Cela peut paraître bizarre pour certains et c’est ma façon de soutenir les artistes.
Certains n’ont pas percé dans le concours et ont eu des carrières internationales.
Je suivrais les sélections nationales comme chaque années et même si je suis le concours depuis la fin des années 60, je remercie beaucoup ceux qui font, bénévolement, vivre la passion de ce concours.
Les instances internationales ont pris des décisions et on ne peux rien y faire.
Pour ceux qui suivent des valeurs « nationalistes » leur place n’est pas sur ce site mais ailleurs sur la toile. Il est décevant d’avoir à subir des propos et des avis qui n’ont pas leur place ici .
Certains n’aimeront pas ceci et penserons que je suis stupide mais cela m’est égal et je soutiens les personnes qui donnent de leur temps pour faire vivre ce site et leur passion.
Je trouve cette façon de voir les choses très saine bien que ce ne soit pas ma vision. J’aime bien cette idée de « pays » qui concourent les uns avec les autres. C’est d’ailleurs un concept qui plait à l’humain sinon nous n’aurions pas toutes ces compétitions inter-pays dans à peu près toutes les disciplines existantes. Là où votre point de vue coince pour moi, c’est que si on ne veut se baser que sur les artistes et non leur pays, alors on arrête de mentionner les pays et leur drapeau à tous les niveaux au risque de toucher à l’identité même du concours. Fini le tableau de vote tel qu’on le connait. Fini d’annoncer les points en mode « France, 12 points ». On arrête même de présenter les artistes en disant « tel artiste vient d’Albanie » ou « lui vient de Suède ». Si vous avez la grandeur d’esprit de passer au-dessus de ces informations, ce ne sera pas le cas de la majorité des gens et beaucoup continueront à voter pour les artistes en fonction de leurs origines.
Et j’aime bien cette phrase « Les vrais bons artistes feront leur chemin ». C’est en effet ce qu’il s’est toujours passé.
Même si certains points de vue divergent je te remercie pour ta bienveillance.
Merci Antoine 97.
De rien Philippe VARIN.
Malgré le contexte actuel et la stupeur de cette situation, il est important de vous informer de manière factuelle des informations liées à l’Eurovision, c’est l’objectif principal de L’Eurovision Au Quotidien. Nous allons bénévolement poursuivre la couverture du concours et des sélections nationales, y compris le Benidorm Fest qui reste avant tout un festival.
Tristesse… Je regarde le concours avec fidélité depuis 2006… Je n’atteindrai donc pas les vingt ans.
Tant pis. Ca sera sans moi cette année.
Je suis personnellement déçu, vu qu’il a été prouvé que Israël a voulu manipuler le concours et que ses preuves montrent que les reportages de la KAN ne respectent pas la neutralité en plus d’avoir une ingérence du Président Herzog.
Il y avait donc des moyens de le bannir comme le fut la Russie et la Yougoslavie, mais visiblement ça ne compte pas.
Il aurait fallu une règle pour écarter tous les pays en guerre comme ça c’était réglé.
Pour l’apolitisme, c’est mort depuis longtemps.
Déçu aussi que l’UER ait choisi de se passer de au moins 4 pays fiables et investis depuis de 30 à 60 ans pour un autre pays.
Déçu aussi qu’ils ont décidé de laisser l’éléphant dans la pièce et avoir l’ombre de la guerre pendant la saison au lieu de pacifier directement et d’avoir une ambiance plus calme.
Mon envie de suivre le concours a pris un coup, peut être ne vais je pas regarder la finale.
On ne va pas se mentir.Il y a un 2 poids 2 mesures à l’Eurovision.On vire la Russie et le Bélarus tout en acceptant Israël.
L’esprit « Eurovision » semble s’être arrêté qu’au Jourdain.
Comprend les ( tristes) décisions de l’Espagne,La Slovénie,L’Irlande et des Pays-Bas aux arguments respectivement tangibles.
Espérant les revoir au Grand Prix 2027.
Une Eurovision 2026 qui s’annonce un peu tristouille.
Mon avis ? Dépassé et gavé
Gavé des jurys qui veulent dézinguer des pays comme Israël
Gavé des pays qui osent aller loin
Gavé du public qui alimentent la diaspora politique
Gavé des positions politiques des pays, d’un côté comme de l’autre
Gavé de l’UER incapable de mettre le holà
Gavé des artistes qui n’arrivent pas à se tenir
Bref, en une phrase : ON EST TOUS EN TORT
Ouf quel soulagement, très heureux de la participation d’Israël. On se passera aisément de ces boycotteurs dont les dernières prestations ont été assez médiocres (sauf Pays-Bas qui proposent de très bons artistes en général). Ces donneurs de leçons me filent la nausée. Bravo à tous les pays qui participeront pour leurs valeurs autour de la musique.
Tout à fait d’accord avec toi.
Minable ces pays
C’est vrai qu’en terme de génocide, ceux qui boycottent Israël sont assez médiocres . Mais eh, qu’est ce qu’un génocide à côté d’un jolie prestation musicale. On appréciera le sens des valeurs de certains.
QUE DU GACHIS. UN CONCOURS SI CONNU ET SI POPULAIRE DANS UNE TOURMENTE TERRIBLE.
BIEN SUR QU’IL FAUT EXCLURE ISRAEL DE CE CONCOURS, ON NE PEUT CHANTER, DANSER ET S’ EXPRIMER
LORSQUE LES ARMES ONT LE DERNIER MOT. IL NE FAUT PAS JUGER MAIS RESTER IMPARTIAL.
ET LA L’IMPARTIALITE EN A PRIS UN COUP GRAVE.
PAS DE DOUBLE MESURE POUR UN PAYS EN GUERRE ET UN AUTRE.
POUR CE CONCOURS SON EXISTENCE RISQUE D’ETRE FRAGILISE SI DES PAYS LE BOYCOTTENT.
C’ EST UN MAUVAIS CHOIX POUR L’AVENIR DE CE CONCOURS QUI REPOSE BEAUCOUP SUR LA PAIX, VOIR
LE CONTEXTE EN EUROPE DE SA CREATION.
IL FAUT QUE L’UER REVIENNE SUR SA DECISION SINON JE CRAINS POUR L ‘AVENIR DE CETTE MAGNIFIQUE COMPETITION.
Je trouve vraiment dommage que des pays boycotte l’eurovision et surtout pour les 70 ans.
Pour ma part plus jamais je ne leur donnerai mes votes.
Un manque de respect pour l’Autriche.
VIVE L’EUROVISION ET NOUS PASSERONS DE BELLES SOUREES.
Personnellement, ce sera sans moi cette année. Je ne suivrais pas le concours et j’espère qu’un maximum de pays se retireront, c’est tout ce que mérite l’UER. On ne peut pas de draper dans les oripeaux du bon droit en excluant la Russie et admettre Israël dans le même temps, ça n’a pas de sens. Tant qu’Israël ne sera pas exclu, c’est terminé pour moi.
Concernant purement le concours, on ne serait pas dans cette situation s’il était stipulé dans le règlement que tout pays engagé dans un conflit armé (étant le pays agresseur ou agressé) devrait voir sa participation suspendue jusqu’à la fin de celui-ci, quitte même à offrir une invitation au pays agressé pour se produire hors compétition.
Et cela pour deux raisons :
1) La neutralité (supposée) politique du concours doit être préservée,
2) Le pays se trouve dans l’incapacité d’accueillir ou d’organiser le concours dans des conditions adéquates en cas de victoire.
Malheureusement, il est bien trop tard pour prendre ce type de décision mais c’est à regretter.
En tant que belge maintenant, est-ce que je souhaite un retrait de la Belgique ? Je ne suis pas contre mais si elle participe, j’espère que les nouvelles règles mises en place auront un impact significatif sinon je ne vois pas pourquoi ça serait la peine de continuer …
On ne va pas se mentir.Il y a un 2 poids 2 mesures à l’Eurovision.On vire la Russie et le Bélarus tout en acceptant Israël.
L’esprit « Eurovision » semble s’être arrêté qu’au Jourdain.
Comprend les ( tristes) décisions de l’Espagne,La Slovénie,L’Irlande et des Pays-Bas aux arguments respectivement tangibles.
Espérant les revoir au Grand Prix 2027.
Une Eurovision 2026 qui s’annonce un peu tristouille.
Et si le résultat ne vous plaît pas ? Si Israël a de nouveau le vote du public, vous ferez quoi ?
Il y aurait peu de pays dans ce cas alors …
« Elle ajoute qu’elle comprend la position du diffuseur israélien KAN, parce qu’elle se retrouverait sous pression du gouvernement israélien si elle se retirait du concours et laissait l’Eurovision devenir un simple festival de chansons ». Enfin quelqu’un qui fait la distinction entre KAN et le gouvernement israélien.
C’est vraiment dommage de perdre des pays pour la 70ème édition de l’Eurovision mais ce sont leurs choix et ils ont décidé d’aller jusqu’au bout. Tant mieux pour eux s’ils veulent respecter leurs valeurs. Du moment qu’ils ne gâchent plus l’esprit festif des autres.
Personnellement, je ne regrette pas du tout le retrait des Pays-Bas avec la sucession de chansons qui m’ont tapé sur le système que le pays a proposé ces dernières années (notamment 2022 et 2025). Donc, ce n’est pas du tout une perte pour moi.
En revanche, je suis super déçu de perdre l’Espagne. Le Benidorm Fest est l’une de mes sélections préférées de ces dernières années et ça m’attriste de savoir que le prochain vainqueur n’aura pas la chance de briller à l’Eurovision. J’aurais encore plus le seum si les chansons en compétition du BF sont excellentes… Un véritable gâchis 🙁
À part ça, je suis super content de savoir que la Finlande reste ♡ Perdre le pays et l’UMK aurait été un crève-cœur. C’est ma sélection nationale préférée.
À suivre pour la Belgique et l’Islande. J’espère qu’ils resteront mais je respecterai s’ils souhaitent se retirer.
Bah tiens… Si Israël est tolérée le bannissement de la Russie et la Biélorussie n’a plus de raison d’être alors !!! C’est un non sens total je suis outré par le maintien de ce pays, j’espère que d’autre pays se retireront de cette mascarade. Très déçu en tant que fan du concours l’édition à venir sera épouvantable quelle tristesse…
Les pays qui se retirent, se sanctionnes eux-mêmes et sanctionnes leurs téléspectateurs et les fans du Concours. Continuer à participer , c’est Continuer à résister. Ces pays se sont punis eux-mêmes à cause d’un autre.
Les gens vont répondre que l’éviction de la Russie est due à la non liberté de la presse, et par conséquent un non respect des standards de l’UER, mais on sait tous très bien que ce n’est pas la seule raison. L’UER n’en a que faire de la Russie. Par contre, pas touche à Israël sinon l’UER risque de faire bankrupt (MoroccanOil, tout ça tout ça). Pourtant, il me semble que nous ayons eu maintes exemples du télédiffuseur israélien servant bien comme il faut la politique de Netanyahu.
À nouveau, aucune prise de position politique dans mon commentaire ici présent, mais j’espère également que la Belgique va se retirer du concours qui tourne à la mascarade. Je préfère attendre de voir si les nouvelles règles instaurées par l’UER suffiront à empêcher Israël d’impacter l’intégrité des résultats. Si oui, alors je souhaiterai un retour de la Belgique. Dans le cas contraire, vaut mieux rester dehors.
Le public a voté pour Israël, ne vous en déplaise.
Oui, enfin bon… on repassera quant à la réelle représentativité de ces votes. Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons en criant partout « pas de politique, la musique avant tout » quand le vote massif pour Israël est politique. Vous le savez, je le sais, on le sait tous. Si les chansons envoyées par Israël ces deux dernières années avaient autant plu au public que les résultats ne le prédisaient, le soutien sur les plateformes de streaming auraient été immense. Hors il n’en est rien. La chanson de Yuval est tout juste dans le top 20 des chansons les plus streamées de l’eurovision 2025, c’est dire. Et je dis ça avec le plus de respect possible pour les artistes. D’ailleurs, je réitère que Yuval and Eden étaient objectivement dans mon top 10 en 2024 et 2025.
La campagne de pub menée par la KAN et l’agence gouvernementale a été extrêmement bien étudiée. Ils savaient le public qu’ils visaient et ils savaient qu’ils allaient tirer profit de la situation puisque, rappelons le une énième fois, on peut voter pour mais on ne peut pas voter contre un pays à l’eurovision. Alors certes, ils ont joué en respectant les règles du concours, mais arrêtons d’utiliser l’argument du « les gens ont voté pour Israël » en sous-entendant que c’est la qualité musicale qui a primé dans leur choix. Ce n’était pas le cas, en démontre à nouveau les commentaires que l’on peut retrouvé ici où des gens disent déjà pour 2026 « je vais voter pour Israël » sans même connaitre l’artiste ou la chanson.
Pour les clowns qui pensent que s’être « débarassé » des pays qui « politisent » le concours va permettre d’avoir une édition 2026 sans politique, vous allez appréciez ce qu’il va se passer en mai et je vais regarder avec un grand sourire. L’Eurovision et l’UER ne sont pas au bout de leurs peines.
Désormais, je souhaite les choses suivantes:
-Que le retrait de plusieurs pays, et notamment de l’Espagne, engendre des coups plus importants (même si le changement ne sera pas drastique) pour les pays participants et/ou pour le pays hôte. Peut-être que les pays qui s’étaient retirés car ric-rac financièrement et qui ont soudainement décidé de revenir cette année vont s’en mordre les doigts.
-Une partie de moi souhaite que les nouvelles règles mises en place permettent d’éviter l’atteinte à l’intégrité des votes du concours, que ce soit par Israël ou un autre pays, et que tout rentre en ordre. Une autre partie de moi n’y crois absolument pas et souhaite dès lors qu’Israël gagne en étant première au télévote pour voir le concours s’écrouler sous une situation incontrôlable.
PS: je rappelle que ce commentaire vient d’une personne ayant voté pour Israël en 2023, 2018 et, si elle avait pu, en 2014. Rien contre le pays et son peuple. Je n’échangerais d’ailleurs ma place avec la leur pour rien au monde. Tout contre ce que leurs représentants médiatiques et politiques ont fait de ce concours.
Effectivement, on sait tous qu’en temps « normal » Israël n’auraient pas d’office autant de point au télévote. Certes le pays est arrivé en tête du télévote en 2025 mais quand on regarde, par exemple, le nombre de streams réalisé par la chanson sur Spotify, on voit qu’elle n’arrive qu’en 17e position sur 37 alors que les autres membres du top 5 de cette édition se trouvent tous dans les 7 chansons les plus écoutées. On voit bien, dès lors, que la chanson n’est pas le seul critère pris en compte par les téléspectateurs lors du vote.
D’après ce que j’ai pu lire aussi, c’est parce que les nouvelles règles ont été adoptées qu’il n’y a pas eu de vote sur la participation israélienne hier. Ce qui montre que la problématique des votes est bien lié d’une manière ou d’une autre à la participation du pays.
Et enfin, je ne pense pas non plus que le problème soit réglé car si Israël vient à gagner en 2026 (ce qui est possible vu les résultats de cette année), est-ce que les télédiffuseurs oseront participer à un concours organisé en Israël ? Autant laisser participer un artiste israélien au concours est défendable autant participer à une édition organisée par le télédiffuseur israélien sur le sol israélien, c’est un autre pas à franchir et je ne suis pas sûr que tous les télédiffuseurs participants soient prêts à le faire.
Tout est dit et terriblement bien dit…
La Russie et la Biélorussie n’ont pas été attaqué eux et n’ont pas eu d’otages enlevés contrairement à Israël. C’est le Hamas (organisation terroriste Palestinienne) qui a déclenché cette guerre.
La Russie prétend être entrée en guerre contre l’Ukraine pour défendre les populations russophones du Donbass victimes d’une politique discriminatoire du gouvernement ukrainien post-euromaïdan et qui ont subi une répression militaire violente lorsqu’ils ont affiché leur volonté d’indépendance. On sait bien que cette argument est un faux-nez de Poutine qui veut mettre au pas les pays de l’ex-URSS, tout comme l’argument des massacres commis par le Hamas en octobre 2023 est un faux-nez de Netanyahu (qui a tout fait depuis 2006 pour assurer la primauté du Hamas à Gaza en empêchant la tenue d’élection et en emprisonnant les leaders palestiniens qui s’opposent au Hamas) pour assurer un nettoyage ethnique de la Palestine afin de pouvoir la coloniser.
C’est quand même un comble qu’une organisation de médias publics européens censés défendre la liberté de la presse approuve la participation d’un pays qui depuis quelques années porte atteinte de plus en plus gravement à cette liberté. Outre la centaine de journalistes palestiniens assassinés à Gaza alors qu’ils étaient identifiés en tant que tel, plusieurs plaintes ont été déposées dans de nombreux pays dont la France par des associations de journalistes pour dénoncer les entraves que le gouvernement israélien met à l’exercice de leur métier. En outre, le gouvernement israélien annonce la fermeture de plusieurs médias indépendants, et même la fermeture de la radio de l’armée israélienne, Galei Tsahal, accusée d’avoir des avis critique sur l’action de l’armée. Sans compter la tutelle impitoyable que le Gouvernement exerce sur le diffuseur public KAN.
L’hypocrisie des diffuseurs européens qui annonce continuer à participer à cet outil de propagande de la droite israélienne qu’est devenu l’Eurovision les déshonore (un peu plus s’agissant de France Télévision) et aujourd’hui, ce sont ceux qui refusent d’y participer qui sont les vrais défenseurs de la « réputation » de l’évènement (argument officiel qui a servi à justifier l’exclusion de la Russie).
Merci de placer les mots juste, là où il faut et avec éloquence. On essaie de faire passer ceux qui boycott pour les méchants dans cette affaire alors que ce sont ceux-là mêmes qui tentent de sauver l’intégrité du concours. Tout cela m’exaspère. Je l’avais annoncé le dimanche matin suivant la finale 2025 et je n’ai pas changé d’avis, je n’ai plus envie de suivre un concours qui prétend défendre des valeurs qu’il détruit année après année. Le plus terrible est que je reste attaché à tout ça, sinon je ne serais pas là pour en parler. Mon coeur se déchire à chaque décision incohérente prise par l’UER.
Il y aura au moins l’eurovision junior le week-end prochain pour me divertir un peu, loin de tous les problèmes liés au concours adulte.
D’ailleurs, j’aimerai qu’on boycotte la participation de l’Italie, parce que si les romains n’avaient pas bousillé le temps de Jérusalem et envahit tout le bassin méditerranéen, on n’en serait pas là.
J’ajouterai même, « au moins il y a l’Eurovision des Jeunes Musiciens », parce qu’on n’a pas de problèmes de fans, ni de billetterie et salle de dernières minutes, ni de cartes postales louches par ordinateur, ni d’instrument en playback, aucun soucis médiatique, parce que les gens qui regardent ce concours sont parfaitement calmes et sensés (ou très peu nombreux, ça dépend de votre vision des choses).
En plus sérieux, merci à Kochfo pour ce message que j’approuve comme Antoine97. J’ajouterai qu’on n’oublie pas ce qui est arrivé à la chaine Aroutz 1, qui a été fermée en 2017, comme quoi, cette mainmise ne date pas d’hier.
« Temple » et pas « temps » pour les romains. J’espère que mon message reste compréhensible malgré cette coquille.
Comme quoi, conquérir des territoires peut avoir des conséquences millénaires !