Uku Suviste
Uku Suviste est né le 6 juin 1982 à Võru, ville d’Estonie comptant près de 13000 âmes. Sa passion pour la musique et le monde du spectacle dès son plus jeune âge n’a rien d’étonnant : Son père Raivo est producteur de télé, sa mère Heli est chanteuse diplômée du Conservatoire de Tallinn, son oncle et sa tante Väino et Sirje Puura sont de célèbres chanteurs d’opéra.
C’est ainsi qu’à l’âge de six ans, Uku commence une formation spécialisée dans la musique à Tallinn. A la même époque, il intègre la chorale de garçon de Tallinn et la chorale de son école, sous la direction de Lydia Rahula. Elle est également son professeur de solfège et le prépare pour son entrée à l’école de musique de Tallinn. En dehors de la musique, Uku est aussi un grand sportif. Il pratique assidument l’athlétisme et le tennis durant sa période scolaire. En 1997, il obtient son diplôme de spécialisation en piano.
En 2000, il sort de l’école de Tallinn diplômé, avec mention en musique et en éducation physique. Après le lycée, il effectue huit mois de service militaire au sein du bataillon de la garde.
En 2001, année de la victoire de son pays à l’Eurovision, Uku est admis à l’École estonienne de technologie de l’information et, quatre ans plus tard, obtient son diplôme d’administrateur de systèmes informatiques. Un an après avoir rejoint l’école d’informatique, il intègre l’école de musique Georg Ots à Tallinn pour étudier le pop-jazz.
En 2004, il étudie pendant un an et demi au fameux Berklee College of Music à Boston, dans le Massachusetts, en se spécialisant dans le chant, l’écriture contemporaine et la production musicale. En raison de ses excellents résultats, il a été inscrit sur la liste du doyen chaque semestre en obtenant une moyenne générale de 3,8 sur un maximum de 4. Berklee lui a donné l’occasion de se produire avec de nombreux musiciens célèbres tels que Jennifer Holliday ou encore Jetro da Silva (claviériste pour Whitney Houston, Brian McKnight etc).
Depuis 2004, l’artiste participe au concours de chant et de composition musicale pour les jeunes baptisé « Uno Naissoo Song Contest », en hommage au compositeur Uno Naissoo décédé en 1980. En 2004, il reçoit un prix spécial pour sa chanson originale « Never Have To ». L’année suivante, sa chanson polyphonique a cappella « Sõbrad » par un ensemble de six voix remporte la deuxième place. En 2008, la chanson « Refreshing » écrite par Suviste et son ami Mairo Marjamaa gagne le concours.
En 2005, Suviste participe à un célèbre concours estonien Kaks Takti Ette, organisé par ETV. Il fait partie des finalistes de l’émission et remporte la troisième place. À la suite de ce concours, il a eu l’occasion de travailler au studio Rockhouse d’Elmar Liitmaa en tant que producteur de musique. En produisant des chansons pour de nombreux artistes estoniens connus, il a acquis une expérience précieuse et a également eu l’occasion d’enregistrer un grand nombre de ses propres chansons originales.
En 2005, il a autoproduit et sorti son premier album CD original, intitulé « It’s Christmas Time ».
L’année suivante, Uku intègre un groupe estonien de R&B et de musique disco des années 80 appelé Lament. Il devient le deuxième soliste vocal du groupe tout en jouant également du clavier.
En novembre 2008, il collabore avec Birgit Õigemeel, lauréate de la Nouvelle Star version Estonienne en 2007, et ensemble, ils sortent l’album « Ilus Aeg ». C’est Uku qui a arrangé tous les morceaux de l’album et a chanté quelques chansons en duo avec Birgit. Pour promouvoir leur album, le duo a donné un certain nombre de concerts.
En 2010, Uku s’envole pour la Russie afin de participer au célèbre concours de chansons « New Wave » où il termine troisième de la compétition.
En 2012, le chanteur produit le clip vidéo « Võitmatu », avec le soutien et la coopération des forces de défense estoniennes et du ministère de la défense estonien. Le clip vidéo a été dédié à tous les soldats qui ont servi dans les forces armées en Afghanistan et aux familles des militaires. Deux artistes invités ont fait une apparition au début de la vidéo, pour montrer également leur soutien aux soldats estoniens. Le premier est le lanceur de disque estonien et médaillé d’or olympique Gerd Kanter, et l’autre Justin Gatlin, un sprinteur américain et médaillé d’or olympique au 100 mètres.
À l’automne 2014, Uku participe à l’émission de parodie de la télévision estonienne « Sinu Nägu Kõlab Tuttavalt », version estonienne de « Un air de Star ».
Outre de nombreuses apparitions à la télévision, des concerts et des tournées, Uku Suviste a joué sur scène dans plusieurs comédies musicales, notamment dans « Oliver Twist », « Chicago » et dans « West Side Story ». Cette dernière a été produite par l’école de musique Georg Ots. Plus récemment, il a joué Danny Zuko dans la version estonienne de « Grease ».
En 2017, Uku pose sa première candidature à l’Eesti Laul. Avec la chanson « Supernatural », il a été éliminé en demi-finale.
En 2018, il se présente à la septième saison de la version russe de The Voice. Lors des auditions à l’aveugle, il interprète « Perfect », le tube d’Ed Sheeran. Deux coaches se retournent et Uku choisit Ani Lorak. Elle l’emmènera jusqu’en demi-finale, où il s’inclinera avec la chanson de Secret Garden, écrite par Rolf Løvland et Brendan Graham et sublimée par Josh Groban : « You Raise Me Up ».
L’an passé, il tente de nouveau sa chance pour l’Eurovision en présentant « Pretty Little Liar » qui termine deuxième de la finale remportée par Victor Crone et « Storm ».
Cette année aurait été la bonne pour Uku Suviste, qui remporte la sélection nationale et aurait donc représenter l’Estonie à Rotterdam.
What Love Is
Auteur : Sharon Vaughn / Compositeur : Uku Suviste
How mysterious this life can be Full of beautiful surprises I never really knew the man I thought was me Dreams that I believed Convinced my destiny I was meant to be alone But how can you know how a star looks If you’ve never looked at the sky I couldn’t have told you what blue is Till I looked into your eyes, Or how soft the feel of a cloud is ‘Till I was touching your skin The world is a wonder of wonders I’d never seen I never imagined the power I never imagined the need I never imagined what love is Now love is all I dream How wonderful was the awakening Now everything is the sunrise Painted in sounds of your breathing Colored by your signs I never knew What it was to – love Much too sensible too reasonable Ever to believe in miracles But now you’ve come to me Changed my destiny I’ll never be alone REF 2x I never imagined the power I never imagined the need I never imagined what love is Now love is all I dream I never imagined the power I never knew What it was to – love | Comme la vie peut être mystérieuse Pleine de belles surprises Je ne connaissais pas vraiment l’homme que je pensais être Les rêves auxquels je croyais Ont convaincu ma destinée J’étais fait pour vivre seul Mais comment savoir à quoi ressemble une étoile Si on n’a jamais regardé le ciel Je n’aurais pas pu dire ce qu’était le bleu Avant de t’avoir regardée dans les yeux Ou la douceur d’un nuage Avant de toucher ta peau Le monde est une merveille parmi les merveilles que je n’avais jamais vues Je n’avais jamais imaginé le pouvoir Je n’avais jamais imaginé le besoin Je n’avais jamais imaginé ce qu’est l’amour À présent je ne rêve que d’amour Comme le réveil était beau À présent tout est un lever de soleil Peint au son de ta respiration Coloré par tes signes Je n’avais jamais su Ce que c’était d’aimer Bien trop sensible et trop raisonnable Pour croire aux miracles Mais maintenant que tu es venue à moi Et que tu as changé ma destinée Je ne serai plus jamais seul REF x2 Je n’avais jamais imaginé le pouvoir Je n’avais jamais imaginé le besoin Je n’avais jamais imaginé ce qu’est l’amour À présent je ne rêve que d’amour Je n’avais jamais imaginé le pouvoir Je n’avais jamais su Ce que c’était d’aimer https://lyricstranslate.com/fr/what-love-ce-quest-lamour.html |
L’avis de nos lecteurs
Indice de satisfaction : 3,07/10 – 38ème/41
S’il passe en finale, ce sera un concurrent redoutable pour Tom Leeb en terme de sucrerie… |
Super classique, je ne pense pas que ça passera en Finale |
Mauvais choix pour l’Estonie, seule chose positive le physique du chanteur et rien d’autre. |
Dans l’absolu je ne trouve « What Love Is » pas trop mal. |
Pas vraiment de qualité ! |
Cette chanson est totalement insipide, sans la moindre originalité et je voudrais savoir comment elle pourra se distinguer de ses concurrentes ( quoique beaucoup de chansons vont se ressembler cette année…). |
Hummm choix moyen et chanson aussi datée que celle de la France c’est dire si j’aime héhé… |
Ce n’est pas mauvais du tout, ça reste une proposition convenable et Uku a vraiment du charisme. |
Uku est un chanteur exceptionnel et charismatique qui mériterait le plus grand succès. En direct, il arrive à donner vie à sa chanson plutôt convenue. |
Quelle déception, comment les Estoniens ont pu choisir une chanson aussi fade sans la moindre originalité, mille fois entendue ! |
C’est une power-ballad parfaitement calibrée comme on en a déjà entendu des dizaines à l’Eurovision, mais néanmoins un exemple redoutablement efficace du genre. |
L’air de la chanson, sans être original, me trottait dans la tête depuis un moment. Chanson vraiment efficace en tout cas. |
positif: Uku Suviste est un bon interprète. « What Love Is » est une chanson qui accroche dès la première écoute. Négatif: une deuxième écoute n’est vraiment pas nécessaire. |
L’indice de satisfaction est calculé en fonction des commentaires postés par nos lecteurs au moment de la découverte de la chanson.
Tout est Eurovision !
Lors de sa participation à The Voice, Uku a eu pour coach la célèbre chanteuse Ani Lorak, qu’on a applaudi à Belgrade lors du Concours Eurovision. Elle avait représenté l’Ukraine et avait terminé deuxième du concours derrière le russe Dima Bilan :
Bonus
Uku a écrit la chanson estonienne en compagnie de Sharon Vaughn, célèbre auteure suédoise qui a également collaboré à la chanson de la Grèce et de la Moldavie cette année. Elle a écrit pour de nombreux artistes. Parmi ses plus belles réussites, le tube international « Release Me » d’Agnes.
Crédit photo : eurovision.tv
Avec un tel talent, donnez-lui juste des chansons à sa hauteur, pitié! What Love Is est loin d’être détestable, mais bon, Uku mérite mieux qu’une potentielle 20ème place!
Je n’ai plus d’amertume envers la victoire d’Uku sur Jaagup à l’EL 2020 étant donné les circonstances actuelles et sa non-reconduction pour représenter l’Estonie l’an prochain. J’espère seulement qu’il reviendra avec une meilleure chanson en 2021. Et puis, je l’aime bien quand même, le Uku. Il est un bon chanteur 😉
Concernant « What Love Is », je l’aime mieux que lors de ma première écoute, mais je la trouve quand même assez classique et pas très audacieuse. À mon sens, même avec le talent d’Uku, cette dernière ne se serait pas qualifiée dans la DF2, bien qu’elle soit assez faible en terme de compétition.
Au final, je donne à l’Estonie une note de 3☆ sur 5*. Je classe le pays 17ème sur 18 dans mon classement des chansons de la DF2.
*Dans mon système à étoiles, les chansons ayant obtenu une note de 3☆ sur 5 appartiennent à la catégorie « Titre moyen, banal, écoutable, passable mais sans plus ».
P.S : comme Pascal, je suis très surpris de voir que la carrière d’Uku est aussi riche. Elle est très impressionnante. C’est toujours intéressant d’en apprendre plus sur le parcours personnel des candidats à l’Eurovision 🙂
– Je n’aimais guère cette chanson, mais j’aimais encore moins le favori… Je suis nostalgique de la chanson qu’il avait présenté l’an dernier qui était formidable. Cette année avec cette chanson sans âme et peu convaincante, je ne l’aurais pas qualifié en finale puisque je l’avais classé 14e.
Je ne pensais pas qu’Uku avait eu une telle carrière.
Pas étonnant que cette longévité lui rapporte autant de points au televote de l’Eesti Laul..
En ce qui me concerne, ce n’était pas le meilleur choix pour l’Estonie
A part son physique et ses yeux rien ne plus sa chanson est un désert sans fond pour moi… Lol
Je suis peut-être le seul mais j’adore ce titre que je place même dans mon Top 5. Carrément. La nouvelle tendance parle de guilty pleasure. Mais non, c’est excellent, c’est raisonné !