Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1982 avec Mess (AUTRICHE) qui a obtenu la 9e place du concours.
J’ai toujours du mal à apprécier les duos en général : trop souvent, il y a un maillon faible parmi les deux entités du duo, mais là, absolument pas, ils ont été parfaits à mes yeux.
A peine arrivés sur la scène, j’étais déjà conquis : ces deux jeunes chanteurs étaient charmants et inspiraient la sympathie avant qu’ils ne commencent à chanter. Une fois la chanson lancée, ça a été un feu d’artifice : une musique inoubliable et imparable pour sautiller dans tous les sens, les voix étaient irréprochables chez les deux chanteurs que ce soit séparément ou ensemble, leur complicité était totale et ça faisait chaud au cœur de les voir évoluer dans une telle harmonie, et au niveau de la chorégraphie, tout en étant très simple, la synchronisation était exemplaire quelque soit le geste ou le mouvement amorcé. Aucun temps mort dans cette chanson et un véritable plaisir des yeux et des oreilles durant l’intégralité de la chanson ; voilà pourquoi cette 9e place me parait bien sévère et de mon côté je l’aurais installée sur le podium.
Une nouvelle fois, la simplicité et le talent ont été déterminants : point trop n’en faut pour bien figurer au concours surtout dans ces années-là où la mise en scène était encore secondaire, voire inexistante.
Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.
Débutons avec l’avis défavorable de Pascal :
« Que c’est daté, répétitif et inintéressant. Je demande qu’on me rembourse les 3 minutes de mon existence consacrées à l’écoute de ce titre »
Continuons avec l’avis très positif de Rémi :
« L’Autriche 1982 ? C’est aussi frais qu’une première fois, aussi agréable qu’un dimanche de printemps, aussi ensoleillé et lumineux qu’un couple de jeunes chanteurs qui prend son pied musical sur la scène d’Harrogate, et partage son plaisir avec le public. Sonntag, ça pop aussi bien que ça swingue, sans ambages ni artifices, le tout pour un agréable et sympathique pas de deux. Quoi de mieux qu’un tel jeu musical pour nous filer la pêche et nous donner le sourire aux lèvres ? »
C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une.
Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)
Cher ZIpo
Je rappelle que je vote pour Engelbert HUMPERDINCK. Concernant MESS, je trouve que la chorégraphie est empruntée a celle de Bucks Fizz. BARDO pourraient s’en inspirer aussi. Concernant le dimanche, j’adore C’est aujourd’hui dimanche de Marcel AMONT et Sunday Afternoon des Kinks.
– 😆 😆 Je dois avouer que tu m’as fait bien rire ! Cette rubrique est très subjective : les chansons qui sont restées gravées dans ma mémoire, positivement ou négativement, c’est celles que je propose prioritairement ici, mais il est évident que tous mes collègues rédactrices et rédacteurs ne les auraient certainement pas toutes proposées. Mais c’est la spécificité de cette rubrique : faire renaître de ses cendres ou rendre hommage à des titres qui ont marqué le concours, qui sont restés dans l’ombre ou qui n’ont carrément pas franchi le cap de la sélection nationale
Ce que j’aime bien avec Zipo c’est qu’il me fait (re)découvrir des chansons alors que j’étais parfois totalement passé à côté.
Ce que j’aime bien dans cette propositions autrichienne, c’est qu’elle ne dure de 2’41…
C’est gentillet mais c’est un tantinet cu-cul !
La chanson a fini 9ème dans un concours d’une platitude et d’une inconsitance rares. Dans ma playlist personnelle, je ne sauve aucune chanson de cette édition-là.
Allez Zipo, next !
En cette année 1982, les titulaires de disques de platine (double ou triple) et de diamant en France, s’appellent : Michael Jackson, Simon & Garfunkel, Dire Straits, Phil Collins, Supertramp, The Alan Parsons Project, Toto et côté français Jean-Jacques Goldman, Julien Clerc, Téléphone, Johnny Hallyday !
Et tu voudrais nous vendre ce machin ?
Mon cher Zipo, s’il a entendu ce titre, dans son bureau de TF1, Pierre Bouteiller a du se dire qu’il avait eu bien raison de retirer la France de ce bourbier de mélasse qu’était devenu alors l’Eurovision.
Quelle caricature que ce duo autrichien nous livre là ! Sur une musique de fête foraine, deux artistes sautillent gentiment et…c’est tout !
Notre unique point d’accord, ce sera que le couple fonctionne vocalement. Mais avec une mélodie aussi simpliste, le mérite n’est pas extraordinaire.
– Je suis bien d’accord avec toi : tous les artistes que tu cites ont une autre pointure que notre duo évoqué ici. Mais là, il s’agit de les mettre en avant dans le concours 1982 où les participants étaient dans l’ensemble tous très moyens, et dans ce cadre-là et seulement celui-ci, j’ai l’intime conviction qu’ils ont fait le job très honorablement.