Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1983 avec Remedios Amaya (ESPAGNE) qui a terminé dernière (ex-aequo avec la Turquie) de ce concours.

Qu’on n’aime pas cette chanson, rien à redire ; qu’elle finisse dernière, à la rigueur pourquoi pas, mais avec aucun point, là, je suis vraiment très étonné !

Certes, cette chanson est très surprenante et atypique à l’écoute : non seulement vocalement avec une interprète très charismatique qui met sa voix en avant, d’ailleurs une voix très caractéristique avec des intonations très prononcées ce qui fait que j’avais eu du mal à reconnaître la langue espagnole. Après, je concède volontiers que c’est une chanson assez monotone surtout musicalement et qu’il est difficile de distinguer les couplets du refrain ; la mise en scène minimaliste avec la chanteuse omniprésente sur la scène faisant les cent pas de long en large a pu aussi « agacer voire heurter » les jurys. Pourtant, la prestation ne présente aucun temps mort et cette chanson, quoi qu’on en dise, a une structure et une configuration bien particulières qui en font une « œuvre » hors des standards habituels du concours.

Personnellement, je persiste et je signe : je trouve cette dernière place et ce zéro pointé profondément injuste.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous allons débuter avec l’avis radical de Marie :

« Je suis désolée pour Remedios Amaya qui est une artiste talentueuse mais sa chanson, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Elle est très répétitive, on a bien compris qu’elle ne sait pas qui mène son bateau (traduction du titre). Bien sûr c’est une image pour parler de sa vie mais cette chanson ne me transmet absolument rien. Par conséquent, je ne suis pas du tout surprise de sa dernière place. »

Nous continuons avec l’avis sans appel de Rémi :

« Il y a des chansons qui restent, d’autres pas, et je comprends mieux pourquoi celle de Remedios Amaya fait partie de la seconde catégorie. 1983, c’est avant tout Corinne Hermès et Si la vie est cadeau. Je ne suis pas certain que la proposition espagnole fut cette année-là un cadeau, tant par une proposition assez insipide que par la prestation approximative de son interprète. Wikipedia remercié, pas étonnant de retrouver l’Espagne à la dernière place de l’Eurovision 1983 … »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, une chanson de la fin des années 2010 qui a gagné le concours pour la première fois pour son pays.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)