Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 1974 avec le groupe Keveret (ISRAËL) qui finira 7e du concours.

Voilà une chanson qui me plait énormément et pourtant, je ne l’explique pas ; il faut parfois admettre la situation comme elle se présente sans toujours chercher une explication rationnelle.

Quand j’ai écouté l’intégralité du concours 1974, j’ai été marqué par la qualité des chansons proposées, évidemment par les vainqueurs (Abba), et par cette chanson en particulier. Rien que l’introduction musicale m’avait conquis immédiatement et je me suis laissé embarquer dans cette chanson qui ressemble à une comptine pour grands enfants, qui apparait comme une rengaine répétitive et qui présente le paradoxe d’être à la fois douce vocalement mais dansante musicalement. Vous le constatez : la description que j’en fait n’est pas aussi flatteuse que cela et malgré tout, une sorte de magnétisme s’est exercée sur moi : j’aime tout simplement cette chanson et son air reste en permanence dans ma tête si je l’écoute une seule fois.

Ca ne sera pas la seule fois qu’une chanson apparemment totalement ordinaire me séduira au point d’en faire un favori du concours : c’est ce qu’on appelle un coup de cœur tout simplement.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commençons par l’avis mitigé de Maxence :

« Une chanson purement dans l’esprit israélien. Le groupe parait sympathique et la chanson l’est tout autant. Finalement, les deux s’accordent tout à fait bien. Ce n’est pas ma tasse de thé ceci dit. C’est un peu trop plat et trop « vide » au finale, pas de quoi atteindre mon top 10. »

Nous poursuivons avec l’avis de Rémi :

« Baigné d’influences israéliennes traditionnelles, Natati La Khaiai est un titre à la construction et à l’exécution relativement simples (mais pas simplistes), et à l’ensemble fort sympathique. Certes, le tout sonne parfois comme un soupçon trop linéaire me concernant, et la setlist de l’édition 1974 ne le rend pas foncièrement inoubliable, mais ce que j’en retiens avant tout, c’est le fort et évident esprit de groupe qui se dégage d’une performance où la lumière est partagée et où la sincérité est le maître mot. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous jeudi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)