Chaque jour, un de nos rédacteurs vous fait partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui c’est ZIPO qui nous emmène en 2004 avec Aleksandra et Konstantin (BIELORUSSIE) qui ont obtenu la 19e place lors de la demi-finale unique.

Lors de cette toute première demi-finale dans l’histoire du concours de l’Eurovision instaurée en cette année 2004, il y avait quelques pépites dont certaines dans le sens vraiment négatif du terme et cette chanson biélorusse en est une à mon avis.

Déjà, le décor manque de relief : trop neutre et peu lumineux et vu le titre de la chanson, il aurait été bienvenu de voir davantage de scintillement. L’interprète est centrale dans cette chanson : non seulement pour sa voix que je trouve très nasillarde et particulièrement agaçante dans la durée et aussi pour sa tenue, même si ça a moins d’importance mais que je trouvais digne du feu prix Barbara Dex. Après la chanson est plutôt plate mais c’est dû en grande partie à la structure musicale assez monotone : une guitare qui semble être figée sur un même accord durant toute la chanson à peine accompagnée par un autre instrument plus mélodieux « dont je ne sais pas le nom »… Quant aux choristes, ils semblent plutôt implorer le ciel à défaut d’être un plus pour l’interprète.

Pour sa première participation au concours, la Biélorussie n’a pas brillé et j’estime que cette 19e place obtenue en demi-finale était tout à fait conforme.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Nous commencerons par l’avis sans concession de Pascal :

« Pour ses débuts, la Biélorussie nous a gâté. Non, pas vraiment…la prestation est assez apocalyptique, tout comme le stylisme et la mise en scène. Un naufrage intégral qui nous rappelle que le milieu des années 2000 n’était pas musicalement l’âge d’or du concours, loin de là… »

Nous terminerons avec l’avis nettement plus positif de Rémi :

« Là est l’un des mérites de la rubrique « Un jour une chanson » : nous faire remonter le fil de l’histoire de l’Eurovision et découvrir des titres qui nous étaient passés sous le radar. « My Galileo » est pile de ceux-là, qui plus est l’année où je découvrais le concours et ne regardais pas encore les demi-finales. La première prestation biélorusse de l’histoire du concours se solde certes par un échec en demi-finale, mais c’est une chanson et une prestation somme toute plaisantes et honnêtes qui nous ont été offertes. Bien que manquant de taille et d’un petit quelque chose pour viser la qualif – et s’inscrire durablement dans nos mémoires, « My Galileo » donne lieu à trois minutes d’agréable facture et d’étrange inspiration celtic pop dans les sonorités et l’intonation d’Alexandra. »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous jeudi pour un nouveau titre à la une.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)