Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1993 avec Patrick Fiori (FRANCE) qui a terminé à la 4e de ce concours.

Lorsque j’ai entendu cette chanson, j’ai été tout de suite séduit par la voix du jeune chanteur et j’étais loin d’imaginer la carrière qu’il allait entamer suite à cette participation au concours.

Si pour beaucoup de chanteurs, une participation au concours de l’Eurovision a freiné voire plombé leur carrière, ce ne fut pas le cas de Patrick Fiori. Sa performance au concours un certain soir de mai 1993 dans un petit village irlandais a certainement été un coup de pouce important dans le lancement de sa carrière qu’il poursuit de façon régulière et avec succès. Il faut dire que « Mama Corsica » ne pouvait passer inaperçu essentiellement grâce à la magnifique voix du jeune interprète même si la chanson reste assez classique excepté le refrain très fort et qui est le socle principal de la chanson pour quatre raisons : la puissance vocale de Patrick Fiori, la musique à la fois romantique et typique avec la présence de mandolines et les quelques paroles en langue corse très mélodieuse et la présence des deux choristes qui donne une importance accrue au titre de la chanson puisqu’ils interviennent principalement à ce passage de la chanson. De ce fait, la posture un peu (trop ?) statique du jeune interprète a pu être reléguée en partie au second plan.

Cette 4e place très encourageante était largement méritée selon moi et dans cette année assez faible, la France aurait même pu faire mieux avec un peu plus d’audace dur scène.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédactrices le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Pour commencer, voici l’avis très positif de Lolotte :

« En voilà une chanson qui 31 ans après fait encore les beaux jours des questionnaires sur l’Eurovision. C’est dire si elle a marqué. De plus, elle a lancé la carrière de Patrick Fiori, qui, mine de rien, est toujours là 3 décennies plus tard. Un joli hymne pour l’ile de beauté (et les mamans) qui a charmé les jurys puisque le titre a fini 4ème (comme Slimane, tiens !) sur 25 ! En tous cas, c’est toujours un plaisir de l’entendre, surtout dans la version live où on voit toute la conviction de Patrick pour défendre sa contribution ! »

Nous poursuivons avec l’avis encore plus enthousiaste de Juliette :

« Suis-je biaisée parce que cette chanson parle de ma chère Île de Beauté ? Complètement ! J’ai toujours éprouvé une joie non-dissimulée d’entendre du corse à l’Eurovision. Oui, bien sûr, il y a eu « Sognu » également, mais elle ne me parle pas autant, elle me paraît trop dramatique. Ici, c’est la Corse, en long, en large et en travers, dans tout ce qu’elle a à vous offrir de meilleur ! Et que dire de l’interprète. Notre cher Patrick Fiori, quelques années avant de se faire connaître en Phoebus dans Notre-Dame de Paris (et en voix chantée de Shang dans « Mulan », oui c’est une précision obligatoire!) faisait déjà briller la France, nous offrant une quatrième place bien méritée… À l’image d’un certain Slimane, n’est-ce pas ? »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, une chanson russe du début des années 2000 qui avait créé une certaine polémique.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)