Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 2019 avec Jonida Maliqi (ALBANIE) qui a terminé à la 17e place de ce concours.

Voici le cas très particulier de cette chanson : à la première écoute, je n’ai pas du tout été réceptif et au fil des écoutes, j’ai appris à l’apprécier à un niveau tel que je l’avais classée dans mon Top 10 sans la moindre hésitation.

Je ne m’explique toujours pas pourquoi j’avais délaissé cette chanson : peut-être parce que l’année 2019 regorgeait d’excellentes chansons et que celle-ci était restée en retrait… Mais ce ne fut qu’un rejet éphémère car lors de la 2e écoute, j’ai changé radicalement mon jugement et ça s’est accentué lors de la prestation en demi-finale pour plusieurs raisons : certes, il s’agissait d’une chanteuse à voix mais dans bon sens du terme ; la puissance vocale était utilisée à bon escient sans exagération. Pour la première fois, j’ai apprécié la langue albanaise que j’ai trouvée mélodieuse dans cette chanson et les choristes ont accentué cette impression de langue envoûtante que je n’avais jamais ressentie jusque là. L’élégance, le sérieux et l’implication totale de l’interprète devant le public vers lequel elle s’est avancée spontanément ont renforcé ce moment de grâce à mes yeux sans oublier le décor plein feu qui renforce le côté mystique de cette chanson albano-albanaise.

Pour tout dire, cette 17e place m’a déçu car j’ai du mal à croire que cette chanson soit passée inaperçue ; j’en reviens à ce que je disais au début, il y avait pléthore de bonnes chansons en 2019 et certaines ont été « sacrifiées » dont celle-ci.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Commençons par l’avis positif de Marie :

« L’Albanie est réputée pour sa forte concentration de divas et Jonida Maliqi n’y fait pas défaut. Chanson aux sonorités balkaniques très bien interprétée par une artiste talentueuse. Elle mérite tout à fait sa place en finale. »

Poursuivons avec l’avis également très appréciable de Chris :

« Première écoute timide, mais révélée plus convaincante par la suite. Une contribution albanaise comme on l’attend : voix et sonorités traditionnelles. Les percussions donnent de la profondeur à l’ensemble. Les refrains sont classiques, mais la fin « fredonnée » envoûte. Jonida donne de soi dans l’émotion. Un joli « retour au pays » (Ktheju Tokës dans le texte) bien interprété sur la scène de Tel Aviv. » 

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous lundi pour un nouveau titre à la une, une chanson vainqueur du concours au tout début des années 60 interprétée en français mais qui ne représentait pas la France.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)