Chaque jour, nous vous faisons partager un coup de cœur ou un coup de griffe. Aujourd’hui je vous emmène en 1961 avec Colette Deréal (MONACO) qui a terminé 10e de ce concours.

Avec une chanson courte et dynamique, Monaco avait fait mouche cette année-là à mes yeux et mes oreilles, mais les jurys n’ont pas jugé cette performance ainsi.

Dans une année 1961 où la majorité des chansons étaient plutôt calmes et lentes, la chanson monégasque sortait réellement du lot : la chanteuse arrive d’un pas décidé sur la scène cannoise et se lance dans une interprétation très énergique d’une chanson qui s’adresse bien sûr aux enfants. D’ailleurs, on peut déceler comme une sorte de tonalité professorale : une institutrice qui s’adresserait à sa classe en chanson avec l’espoir d’être mieux comprise qu’avec de simples paroles parlées. Un texte simple à la portée de tout le monde, une sorte d’hymne joyeux à l’arrivée du printemps, et quoi de mieux pour accueillir cette nouvelle saison qu’une chanson primesautière. Colette Deréal était à l’aise sur scène et en guère plus de deux minutes, elle a partagé son optimisme avec le public sur place et les téléspectateurs européens.

Très honnêtement, cette dixième place obtenue (et encore partagée avec deux autres concurrents) me parait sous évaluée.

Désormais, à vous de me dire si cette chanson évoque également un souvenir pour vous, ou au contraire vous laisse totalement indifférent. Mais avant, je laisse à deux collègues rédacteurs le soin de donner leur avis sur cette chanson.

Commençons avec l’avis enthousiaste de Maxence :

« Moi, je vis clairement pour ce genre de chanson, ce genre de boule de bonheur avec un instrumental enjoué. Ca rentre directement dans la tête. Un air redoutable que je prends plaisir à murmurer, voire à chanter. Des fois, la simplicité et la fraicheur sont tellement redoutables. Un plaisir coupable pas si coupable que je place en haut de mon top avec un grand sourire ! »

Poursuivons avec l’avis également positif de Kris :

« Une jolie ritournelle des années 1960 écrite par Pierre Delanoë, auteur d’une pléiade de chansons. « Allons, allons les enfants » est un peu répétitive par définition. La mélodie aux airs de « comédie musicale » accompagnée par la musique est sympathique. Une chanson dynamique qui donne le sourire. La joie d’être sur scène de Colette Deréal est communicative. Un assez bon choix pour Monaco à l’époque malgré un résultat médiocre… »

C’est à votre tour de vous exprimer ci-dessous dans la partie réservée aux commentaires ; rendez-vous demain pour un nouveau titre à la une, la seule chanson que m’avait réclamé un lecteur, une chanson française de la sélection nationale du début des années 2000.

Crédits photographiques : Maraaya (visuel EAQ)