Bienvenue dans votre rubrique du jeudi, consacrée aux statistiques du concours.
Le thème du jour est, chose rare, plutôt positif puisque nous allons parler de victoires.
Selon vous, sur les 42 pays participants actuellement à l’ESC, combien l’ont déjà emporté ?
La réponse est 23 ce qui veut dire que près de la moitié des pays présents n’ont jamais connu la joie de ramener le concours à la maison : 19/42 soit 45,23%.
Ces pays sont massivement arrivés dans le concours entre 1993 et 2008 : les 3 derniers débutants sont Saint Marin et l’Azerbaidjan en 2008 et l’Australie en 2015.
Quels sont les 10 pays qui attendent la victoire depuis le plus longtemps ?
1. Malte (début en 1971)
Bon d’accord, l’île n’a pas participé en 1973, 1974 et de 1976 à 1990 mais le pays d’Ira Losco a cumulé 32 participations infructueuses. On sent pourtant un réel intérêt pour le concours de la part du diffuseur qui tente des choses.
2. Chypre (début en 1981)
Chypre n’a jamais gagné mais a frôlé la victoire en 2018 grâce à Eleni Foureira. C’est le pays recordman en termes de participations sans succès avec 36 tentatives. Tout comme Malte, Chypre prend le concours au sérieux et investit sur des artistes et des compositeurs renommés.
3. Islande (début en 1986)
Jamais de victoires mais deux belles secondes places grâce à Yohanna et Selma. L’Islande n’a manqué qu’un concours depuis ses débuts, et encore pas de son fait (relégation en 1998 suite au mauvais classement de Paul Oscar l’année précédente).
4. Croatie et Slovénie (débuts en 1993)
Deux pays issus de l’ex Yougoslavie qui ont aligné chacun 25 participations sur les 27 dernières éditions. Contrairement aux pays sur le podium de la catégorie, la Croatie et la Slovénie n’ont jamais eté en position de l’emporter. Le pays des Maraaya n’a même jamais atteint le top 5.
6. Roumanie, Hongrie, Lituanie, Pologne (débuts en 1994)
Le concours 1994 vit les débuts d’une palanquée de pays de l’Est dont les 4 cités plus haut. Depuis, chacun bascule entre intérêt, lassitude, engouement et désaffection pour le concours mais aucun n’a trouvé la formule magique pour l’emporter. En 1994, on a vraiment vécu un changement d’époque car c’était la première édition sans le Luxembourg depuis 1959. On ne savait pas à l’époque que 25 ans plus tard, le grand duché ne serait toujours pas revenu parmi les pays participants.
10. Macédoine du Nord (1998)
Après l’édition 1994, le flux de pays entrants s’est tari si bien qu’il fallut attendre 4 ans de plus pour découvrir un nouveau participant. La Macédoine du Nord a inauguré son parcours tourmenté au concours avec Vlado Janevski, 19ème d’une édition restée célèbre pour la victoire de Dana International.
Et, parmi les pays l’ayant déjà emporté, quels sont ceux qui attendent une nouvelle victoire depuis le plus longtemps ?
1. Espagne (dernière victoire en 1969)
Déjà 50 éditions écoulées depuis la dernière victoire de l’Espagne. On comprend mieux l’engouement qu’un succès susciterait au pays de Cervantes et d’Edurne (le parallèle est un peu osé je l’avoue…)
2. France (dernière victoire en 1977)
La victoire des Pays Bas (qui attendaient depuis 1975) a permis à la France de gagner une place et de grimper sur la seconde marche du podium de ce classement dans lequel personne n’a envie de figurer. Je rêve de connaître l’ivresse d’une victoire française, du vivant de Marie Myriam de préférence !
3. Belgique (dernière victoire en 1986)
Ça commence à dater aussi du coté belge. Sandra Kim a désormais 33 ans de plus qu’à l’époque mais on ne voit toujours pas venir son successeur. Et si le plat pays triomphait l’année de l’organisation néerlandaise ? Ce serait fabuleux…
4. Suisse (dernière victoire en 1988)
Les pays francophones sont malheureusement très bien classés dans cette rubrique. Céline Dion fût d’ailleurs la dernière à faire triompher le français au concours.
5. Italie (dernier succès en 1990)
Deux victoires seulement pour ce pays pourtant si marquant musicalement parlant. La première en 1964, la seconde en 1990 grâce à Toto Cutugno. Le gouffre d’insuccès de 29 ans écoulés depuis doit être relativisé : seulement 13 participations depuis 1991 pour les transalpins.
6. Irlande (dernier succès en 1996)
7. Royaume Uni (dernière victoire en 1997)
Avec la fin de la règle qui imposait de chanter dans sa langue, l’Irlande et le Royaume Uni perdirent un énorme avantage concurrentiel. Ajoutons à cela l’arrivée massive des pays de l’Est qui modifia les équilibres et nous avons, au moins en partie, l’explication de l’absence de victoire depuis près de 25 ans. Sans doute aussi que les choix effectués depuis la dernière victoire manquaient singulièrement d’ambition….
8. Estonie (dernière victoire en 2001)
9. Lettonie (dernière victoire en 2002)
10. Grèce (dernière victoire en 2005)
On pourrait aussi ajouter la Finlande, la Serbie et la Russie (victorieuses en 2006, 2007,2008) dans cette catégorie des pays qui ont gagné pour la première fois le concours lors de la précédente décennie sans parvenir à réitérer ce succès depuis.
Même sans boule de cristal ou marc de café, vous pouvez répondre à ce petit sondage :
Merci de votre attention et à la semaine prochaine pour le dernier épisode de cette chronique qui portera sur le Melodifestivalen suédois. D’ici là portez vous bien.
C’est corrigé, merci de ta vigilance.
Je suis impardonnable car j’adore un des titres qui a fait un top 5 croate, celui de Danijela.
« Neka mi ne svane » (« puisse l’aube ne jamais se lever » en français, superbe titre..) m’a même procuré mes premières émotions d’eurofan lors du changement de tenue de la divine interprète.
Pour Chiara Siracusa, j’avoue ne pas être séduit outre mesure par ses titres d’où ma volontaire omission.
Au télévote, l’Australie a été 6ème en 2015, 4ème en 2016, 25ème en 2017, dernière en 2018 et 7ème en 2019. Trois excellents scores et deux mauvais. Ce n’est pas vrai de dire que le public ne veut pas de l’Australie au Concours 😉
Et en ce qui concerne les critiques acerbes des contempteurs de l’Eurovision, il y en a chaque année après la victoire d’un pays. Exemples. Pour Duncan, Maruv l’a critiqué pour sa mise en scène qu’elle trouvait « médiocre » (bien qu’elle trouvait sa chanson géniale). Pour Netta, beaucoup de critiques s’orientaient vers ses gloussements de poule sur « Toy » que l’on trouvait ridicules et stupides. Pour Salvador, son iconique « music is not fireworks » d’après sa victoire n’avait pas été très bien accueilli et a été beaucoup critiqué (notamment par Robin Bengtsson). Pour Jamala, on trouvait que sa chanson et sa victoire étaient politiques. Je passe pour Måns (je sais pas quoi dire xD). Et pour Conchita, sa victoire a bien évidemment déclenché une avalanche de commentaires acerbes, homophobes et autres de la part de contempteurs du Concours et de personnes fermées d’esprit. Ce n’est pas une victoire australienne qui changerait grand chose aux habitudes des contempteurs de l’Eurovision x)
Comme dirait Taylor Swift : « haters gonna hate ». Et nous, en tant que bons fans de l’Eurovision, we just have to shake them off 😉
Le télévote des années 2015 à 2019 a été très juste avec l’Australie. Et comme toi, ça me va également qu’il soit juste (à part peut-être pour Jessica, sa dernière place était assez cruelle).
Et puis, non, si tu veux savoir, je ne soutiens plus géographiquement l’Australie. C’est vrai qu’en 2017 je l’avait fait. Mais plus les autres années qui ont suivi. C’était stupide de ma part et j’ai arrêté ça. Pourtant, j’ai fait de Kate ma gagnante personnelle après la DF1 de 2019, ce qui pourrait contraster avec ce que j’écris. Mais elle le méritait. Sa prestation en demi était excellente. Je l’avais adoré, non pas par « soutien géographique », mais plus parce qu’elle m’avait émerveillé. Par contre, la prestation en finale de Kate m’avait deçu. Elle n’avait pas réussi à recréer la même magie qu’en demi, et du coup c’était Luca que je voulais pour la victoire (qui, lui, avait fait une prestation en finale aussi excellente qu’en demi). Si je soutenais encore l’Australie comme en 2017, je me serais borné à voir le pays gagner le Concours 2019 malgré la prestation en finale de Kate de moins bonne qualité qu’en demi. Le soutien géographique à la gréco-chypriote, ce n’est plus dans quoi je donne 😉
Pour les réelles raisons de l’UER à refuser certains pays au Concours et à encourager d’autres à y prendre part (comme l’Australie et le Kazakhstan). Je ne les connais pas, ça ne sert à rien de me poser la question. L’UER a ses raisons. De même que les pays qui ne veulent plus revenir à l’Eurovision, comme le Luxembourg (même si les Luxembourgeois veulent que leur pays revienne), qui ont eux aussi les leurs. C’est tout. Personnellement, je ne me préoccupe pas de cela. Plutôt que de regretter le retour des pays absents qui ont une raison de s’absenter, je préfère apprécier la présence des pays présents. C’est triste, mais bon, que peut-on faire d’autre ?
C’est vrai, je ne cite que ce que j’ai pu lire à partir des dires d’eurostars et d’eurofans. Mais si ces derniers ont pensé cela des vainqueurs que j’ai cité, je pense que certains contempteurs du Concours aussi. Mais c’est une supposition de ma part.
Après on ne peut vraiment savoir ce que va précisement penser le public lambda sur l’Eurovision et les critiques qu’il fera. D’ailleurs, pourquoi tu dis qu’elles sont « bien pires et souvent difficiles à démonter » ? Parce que cette année, j’ai fait découvrir la finale de l’Eurovision 2019 à l’une de mes amies rencontrée dans ma promo qui n’avait jamais entendu parlé du Concours : une lambda de l’Eurovision, en gros. Et en ce qui la concerne, elle a beaucoup aimé les prestations de Mahmood et de Victor Cröne. Alors que beaucoup de personnes n’ont pas aimé ce dernier (Victor). Et elle n’a pas aimé celle de Kate (parce qu’elle n’avait pas compris sa mise en scène, avant que je lui explique sa chanson), contrairement à beaucoup de personnes qui l’ont adoré. Elle n’a pas eu de propos dégradants pour exprimer ce qu’elle n’avait pas aimé. Tous les lamdas ne sont pas grossiers envers l’Eurovision. Et ils ne font pas tous des critiques « pires et difficiles à démonter » comme tu dis. Il ne faut pas tous les mettre dans le même sac.
Et puis, je confirme ce que j’ai dit plus haut. Les critiques des contempteurs du Concours, on ne devrait pas s’en occuper. On a mieux que ça à faire. Enfin, moi, je le fais. Mais je sais que quand l’Eurovision vaut vraiment la peine d’être défendu, je le défends 🙂
C’est triste ce que tu écris 🙁
Ça doit vraiment être dur de voir des amis anciens fans du Concours tourner le dos à l’Eurovision et le critiquer. Je n’imagine pas ce que ça doit te faire. Moi aussi j’aurais trouvé cela épuisant à la longue …
L’Eurovision a évolué et évoluera encore. Ils faut que tes amis s’y fassent. Certaines des décisions prises ces dernières décennies ont leurs points négatifs, c’est vrai, mais elles n’ont pas que des mauvais côtés. Elles ont aussi des points positifs. Comme par exemple, la simplification du système de vote, qui rend les votes plus intenses et ne nous spoile pas le pays gagnant comme en 2012, en 2014 et en 2015. Ou l’importance donnée à la mise en scène, qui a fait place à plus de créativité scénique et nous a quand même donné de superbes tableaux, comme celui de Conchita par exemple, qui était magnifique. Et puis, je ne vois pas en quoi « le recours à des auteurs compositeurs d’autres pays jugés plus efficaces » dérange tes amis. Le Luxembourg (et certainement Monaco, si je ne me trompe pas) faisait également appel à des auteurs compositeurs et à des artistes étrangers pour les répresenter. Ça a quand même permis la révélation de grands artistes et de grandes chansons. Comme France Gall et « Poupée de cire, poupée de son », par exemple (je ne connais qu’elle et Corinne Hermès comme représentantes luxembourgeoises). Pour ce millénaire, la Bosnie et le Monténégro ont eu recours à Zeljko Joksimović pour leurs participations de 2006 et 2015, et ça a débouché sur deux chansons magnifiques en langues nationales (et d’excellents scores). Le recours à des auteurs compositeurs d’autres pays jugés plus efficaces n’a pas eu que des points négatifs au Concours 🙂
Les autres décisions que tu cites ont sûrement elles aussi des points positifs, mais j’ai la flemme de les traiter donc je vais m’arrêter là 😛
Bref, c’est un peu bête de la part des personnes que tu côtoies (sans vouloir les offenser) d’arrêter de suivre l’Eurovision pour de telles raisons, elles manquent un concours extraordinaire et unique en son genre 😉
😀 😉 !
Australie avec Alfie….la Grèce avec Nikos ganos et la Chypre avec le beau et sublime Konstantinos christoforou….un daddy au charme fou…..mon cher pascal….je rajoute dans cette liste….un chanteur que j’adore donc le rêve fou est de faire le concours le magnétique Markus riva….
Un dernier rêve le beau shayne ward….pour Angleterre…. Lol..
Pour Islande c’est jonsi qui a rivalise mon coeur avec sa magnétique ballade…le moment de folie….et Malte aura son moment de gloire avec notre destiny nationale cette année donc…lol
Faites le ciel qu’un pays francophone gagne à nouveau ! Cela changerait mon regard sur l’existence…
PS : l’Eurovision étant un théâtre d’ironie grinçante, je suis prêt à parier que cette victoire viendra de la télévision belge néerlandophone avec une chanson en anglais… Mais enfin, on ne peut pas tout avoir dans la vie…
Si la VRT trouvait déjà la recette pour un top5 ce serait déjà un miracle !
– Un excellent article comme les onze précédents ; pas trop le temps de commenter en détail, mais parmi les pays qui ont déjà gagné et qui attendent depuis très longtemps une nouvelle victoire, je pense que l’Italie est largement en tête surtout que depuis deux ans, elle innove dans son style de chansons et se rapproche de plus en plus de la victoire.
– Et parmi les pays qui n’ont jamais gagné, je citerai sans hésitation Chypre : à part le » copiage » 2018/2019, ce petit pays a toujours présenté des chansons très différentes durant cette décennie et s’il continue sur cette voie, la victoire est proche.
– Je n’oublie pas que j’ai rêvé qu’en 2020, la République Tchèque devrait gagner ( ! ) , donc un nouveau vainqueur et parmi les pays qui n’ont plus ou jamais participé, je vois bien un jour Monaco gagner le concours ( Oui, je sais, c’est du chauvinisme local et de voisinage…)
Un article passionnant, un de plus de ta part, qui nous permet à la fois de tirer des bilans et de nous questionner sur l’avenir au concours. Quant on se rapporte à l’histoire récente du concours, il est intéressant de voir que sur la décennie 2000-2009, on a assisté à huit premières victoires consécutives (un record inégalé), dont la plupart émanaient de pays de l’Est récents au concours (intégration dans les années 1990, voire 2000), ou de pays ayant longtemps attendu la première (et seule) victoire, à savoir la Grèce. Depuis, les pays de l’Est ont largement marqué le pas, réalisant des résultats moins spectaculaires (exception faite de la Russie et de l’Ukraine, et même cette dernière est moins régulière dans la hauteur de ses classements), envoyant des candidatures plus faibles au concours et ayant été victimes de la mise en place du classement combiné (même si on voit également qu’ils sont beaucoup moins forts qu’avant au télévote).
Depuis 2009, retournement de situation: hormis l’Azerbaïdjan et le Portugal qui ont décroché leur première étoile, tous les pays à avoir gagné le concours sont sans exception d’anciens vainqueurs, et beaucoup d’entre eux ont attendu un certain temps avant de retrouver le goût de la victoire: 48 ans pour l’Autriche (dont on n’aurait jamais pensé une nouvelle victoire possible), 44 ans pour les Pays-Bas, 29 ans pour l’Allemagne, 20 ans pour Israël et 13 ans pour le Danemark, la Suède (seul pays de la décennie à avoir gagné deux fois, et premier à gagner deux fois en quatre ans depuis… l’Irlande dans les 90s). Sans parler des quelques années d’attente des portugais avant d’accéder au micro de cristal quasi par miracle eurovisionesque.
Je ne suis pas Madame Irma, dont on ne peut pas savoir de quoi seront faites les dix prochaines années au concours (et tout court), mais l’on peut s’attendre autant à la victoire d’anciens vainqueurs (et pour le coup, l’Italie est en pole position avec ses sept top 10 en neuf participations depuis 2011, avec deux podiums) qu’à des premières victoires. Et là, pour le coup, c’est plus difficile de cerner les candidats possibles, car ces derniers n’ont pas été très réguliers dans leurs bons résultats. Chypre a enchaîné cinq finales depuis 2015, mais un seul top 10 et une 13e place très récentes. Malte est un fidèle du concours, mais ses résultats ne sont plus aussi bons que dans les années 1990-2000: toutefois, on n’est pas à l’abri qu’ils dégainent la grosse artillerie avec le potentiel qu’ils ont. L’Islande ne compte qu’un très bon classement sur les dix dernières années pour quatre éliminations, tandis que la Slovénie, quoique de « retour » en finale, n’a jamais brillé. À mon sens, le danger le plus fort vient de l’Australie: quatre top 10 en cinq participations. Le télévote n’est peut être pas aussi généreux que les jurys, peut-être aurait-il du mal à couronner l’Australie car non-européenne, mais avec le système de vote, tout est possible, et hormis 2017 et 2018, le pays a réalisé de très bons télévotes. Et je crois que c’est de là que viendra la nouvelle première victoire au concours.
Quant aux « anciens », l’UK est mal barrée car incapable d’avoir une politique digne en termes d’Eurovision. L’Espagne tente diverses choses, mais ça ne marche pas pour le moment, et elle manque d’une chanson forte et internationale pour briller au concours. La France est en meilleur état qu’il y a quatre ans, mais nous sommes encore fragiles et il nous faudrait un coup de pied au derrière pour envoyer LA chanson et L’artiste. L’Irlande est mal en point. Par contre, l’Italie peut viser la troisième étoile et la Belgique peut devenir le premier pays francophone vainqueur depuis Sandra Kim, car elle est capable d’envoyer du lourd, du très lourd. Pour la Suisse, la renaissance est trop récente pour en conclure des hypothèses.
J’ai raconté dans une autre rubrique que dans mes déambulations oniriques chez Morphée, j’ai entrevu une victoire du pays du flamenco, de la paella et des fraises sans goût .
Que ce rêve ait une destinée symbolique ou prémonitoire, l’avenir le confirmera ou pas.
Mais si l’Espagne gagne de nouveau, ce ne sera pas forcément l’année suivante mais dans un avenir proche.
Notons que 100% des pays ayant participé entre la première année et 1971 ont fini par décrocher la timbale.
La persévérance paie donc.
Pour ma part je ne rêve jamais d’Eurovision.
Je signe des deux mains (euh moyennement pratique.. ) pour une victoire espagnole !