Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore notre petit pays, je souhaitais vous en parler plus en détail et vous faire découvrir ses paysages et quelques artistes locaux qui bercent en musique, cet été 2017 et vous pourrez également découvrir notre histoire. nos racines ainsi que des régions diversifiées entre nos magnifiques lacs et nos montagnes, sans oublier les alpes, des panoramas féeriques
Notre emblème, la montagne du Cervin, la rade de Genève, une ville internationale et son Jet d’eau, le château de Chillon qui surplombe le beau et gigantesque lac Léman et encore bien d’autres endroits rêvés pour se ressourcer, se reposer en harmonie avec la nature. Un beau pays dans lequel il fait bon vivre ! le sens de l’accueil, la bienveillance et le respect sont certainement les valeurs les plus démontrées lorsqu’on vient découvrir notre terre, notre culture et nos traditions avec un esprit libre.
Et puis bien sûr, l’historique de la Suisse à l’Eurovision qui est aussi son berceau, si notre pays n’avait pas figuré parmi les autres pays fondateurs, il est fort probable que l’ancien Concours Eurovision de la chanson n’aurait jamais vu le jour, N’oublions pas que celui qui l’a inventé n’est d’autre que Marcel Bezençon, l’ancien Directeur de la Télévision suisse dans les années 1950 qui avait forcément besoin de pays voisins et alliés pour mener son projet à bien et le faire exister jusqu’à aujourd’hui.
Alors belles découvertes et bon voyage à travers mon pays, la Suisse !
Le sud de la Suisse, une région magnifique avec des airs méditerranéens, le Tessin et sa capitale économique, Lugano et son beau lac ainsi que son voisin, le lac Majeur qui borde la ravissante petite ville de Locarno !
Ce sont avant tout des clichés mais c’est aussi la réalité, les suisses sont des épicuriens qui contrairement aux rumeurs ne sont pas si lents que ça, c’est un surtout une autre philosophie et un rythme,de vie plus posé, fort heureusement, encore aujourd’hui, nous avons le privilège de prendre le temps de vivre, d’apprécier la vie et les bonnes choses,
Nous sommes évidemment de grands amoureux de la nature, nous adorons en profiter à travers des randonnées, la marche et nous pratiquons beaucoup de sport de montagne, terrestres et nautiques. On mange du bon fromage, nous adorons la fondue et la raclette, Au delà du Gruyère et de l’Emmental, nous avons une quantité très variée de fromages qui proviennent de toutes les régions
Nous apprécions la bonne viande et aussi la volaille et consommons de plus en plus de produits biologiques de notre terroir, sans oublier le goût pour les belles choses, la qualité et la précision, les montres suisses qui sont de véritables bijoux, notre fameux couteau suisse et notre célèbre chocolat, qui est très souvent qualifié comme un des meilleurs au monde !
Certains l’ignorent peut être encore, mais notre pays est une terre idéale et fertile pour la vigne, grâce à un micro climat, nous avons d’excellents vins blancs, rouges et rosés, des cépages de qualité qui murissent sur nos coteaux, de grands crus réputés pour accompagner une cuisine à la fois traditionnelle et gastronomique. notamment dans la partie francophone, dans les cantons de Vaud, Valais et de Neuchâtel, Berne et de Fribourg.
Mais la suisse-allemande n’est pas en reste et possède également de nombreux vignobles et des vergers, notamment pour la culture des pommes, des cerises, des pruniers et des abricots. La Suisse est une terre agricole de grande qualité, on récolte le blé, le mais, le colza et de l’orge, des betteraves, des pommes de terre et des tomates et nous fabriquons aussi du sucre et du miel et même du tabac.
Mais notre plus grande fierté, c’est sans aucun doute, notre Roger Federer national, la référence absolue du tennis et le symbole de la réussite !
Notre pays regorge d’endroits somptueux, les alpes, et de très belles villes. telles que Berne, la capitale, Bâle, Lucerne et Zürich
La Montagne, les beaux chalets suisses et bien sûr la neige, un véritable conte de fée pour certains !
La Suisse actuelle compte 8,3 millions d’habitants. Environ 25 % d’entre eux sont des étrangers, plus de la moitié des personnes n’ayant pas le passeport suisse sont nés dans notre pays ou y vivent depuis au moins dix ans.
La plupart de la population étrangère provient d’un pays de l’UE ou l’AELE ( Les italiens 15 % de étrangers, les allemands 15 % et les portugais 13 % représentent la part la plus importante. ).
15 % des étrangers proviennent d’Etats non européens. La Suisse est un état plurilingue, elle compte quatre langues nationales à savoir l’allemand, le français, l’italien et le romanche. 63 % de la population parlent essentiellement l’allemand ou le suisse allemand, 23 % le français, 8 % l’italien et 0,5 % le romanche.
Mais d’autres langues sont également parlées en Suisse : l’anglais, le portugais, l’albanais (chacune d’entre elles par 3 à 5 % de la population), ainsi que diverses autres langues. Nombreuses sont les personnes qui indiquent parler deux langues comme langues principales.70 % des personnes habitant en Suisse sont de confession chrétienne. Dans quatorze cantons, les catholiques représentent la majeure partie de la population, dans trois cantons les protestants.
Dans les autres cantons, la situation est moins claire. Qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs,pour la plupart des habitants, la religion ne joue pas un rôle majeur dans la vie quotidienne. La proportion de personnes n’appartenant à aucune communauté religieuse est de 22 % et ne cesse décroître depuis des années.
La belle ville de Lausanne qui borde le lac Léman
Différents artistes suisses que l’on entend lors de belles soirées d’été, sur les terrasses, à la radio ou en boîte ou que l’on écoute chez soi en se prélassant !
La Suisse au Concours Eurovision de la chanson
Suisse au Concours Eurovision | |
Pays | ![]() |
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Radio diffuseur | SSR |
Émission de présélection | Die Grosse Entscheidungsshow |
Participations | |
1re participation | Eurovision 1956 |
Participations | 58 (en 2017) |
Meilleure place | 1er(en 1956 et 1988) |
Moins bonne place | Dernier en demi-finale (en 2004,2010, 2015 et 2016) |
La Suisse participe au Concours Eurovision de la chanson, depuis sa première édition, en 1956, et l’a remporté à deux reprises : en 1956 et 19881
La Suisse est un des sept pays fondateurs du Concours Eurovision de la chanson, avec l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas2.
Le pays participe donc depuis 1956 et n’a manqué au total que quatre éditions du concours : en 1995, 1999, 2001 et 2003. Lors de ces quatre éditions, la Suisse fut reléguée, à la suite des résultats obtenus l’année précédente1.
Depuis l’instauration des demi-finales, en 2004, la Suisse a participé à quatre finales du concours : en 2005, 2006, 2011 et 20141.
La Suisse compte quatre langues officielles : l’allemand, le français, l’italien et le romanche. De ses cinquante-cinq participations au concours, le pays aura présenté au total cinquante-six chansons, dont vingt-trois en français, onze en allemand, onze en italien, dix en anglais et une seule en romanche. Ses deux chansons victorieuses, Refrain et Ne partez pas sans moi étaient rédigées en français1.
La Suisse a remporté le concours à deux reprises.
La première fois, en 1956, avec la chanson Refrain, interprétée par Lys Assia. À cette occasion, la Suisse devint le tout premier pays participant et le tout premier pays hôte à gagner l’Eurovision1. Lys Assia demeure la seule Suissesse à avoir jamais gagné le concours2.
La seconde fois, en 1988, avec la chanson Ne partez pas sans moi, interprétée par Céline Dion1. Cette victoire demeure célèbre pour l’intense suspense qui y présida, la Suisse et le Royaume-Uni terminant à un seul point d’écart. Après le vote de l’avant-dernier jury, le Royaume-Uni affichait 136 points et la Suisse, 131. La victoire dépendit donc entièrement des résultats du jury yougoslave. Or, après l’attribution des cinq premiers points, la porte-parole yougoslave, Miša Molk, annonça: « Switzerland, six points ». Le public poussa un cri de surprise : la Suisse était désormais en tête, à 137 points, mais avec seulement un point de plus que le Royaume-Uni, alors qu’il restait encore quatre scores à attribuer. Miša Molk poursuivit son décompte : « Netherlands, seven points. Germany, eight points. » Lorsqu’elle annonça : « Norway, ten points », le public poussa à nouveau un grand cri, car la victoire allait être déterminée par le dernier vote du dernier jury. C’est alors que Miša Molk annonça : « And finally, France… », créant ainsi un ultime rebondissement et offrant la victoire à la Suisse. Par la suite, Céline Dion, jusque-là connue en France et au Canada, entama une très grande carrière internationale, qui la verra vendre des millions de disques partout à travers le monde3. En 2005, lors de l’émission spéciale Congratulations, Ne partez pas sans moi fut élue onzième meilleure chanson à jamais avoir été présentée au concours4.
Le pays a terminé à trois reprises, à la deuxième place (en 1958, 1963 et 1986) et à la troisième place (en 1961, 1982 et 1993). A contrario, la Suisse a terminé à la dernière place, à neuf reprises : cinq fois en finale (en 1964, 1967, 1974, 1998 et 2011) et quatre fois en demi-finale (en 2004, 2010, 2015 et 2016). Elle a en outre obtenu un nul point à quatre reprises : en 1964, 1967, 1998 et 20041.
La Suisse a organisé le concours à deux reprises : en 1956 et 1989.
En 1956, l’évènement se déroula le mercredi 24 mai 1956, au Teatro Kursaal de Lugano. Le présentateur de la soirée fut Lohengrin Filipello et le directeur musical, Fernando Paggi. Ce fut la toute première édition du concours. Ce fut également la seule fois que la soirée fut présentée par un seul homme et que les résultats ne furent jamais rendus publics2.
En 1989, l’évènement se déroula le samedi 6 mai 1989, au Palais de Beaulieu, à Lausanne. Les présentateurs de la soirée furent Lolita Morena et Jacques Deschenaux et le directeur musical, Benoit Kaufman3.
Désormais, nous attendons tous, que la Suisse se relève enfin pour renouer avec le succès, peut être que cette fois sera la bonne !
Lisbonne 2018 devrait inspirer notre délégation pour nous octroyer toutes les chances d’y parvenir, c’est en tous les cas, ce que j’espère.
Et si vous en avez encore le courage et surtout suffisamment de temps pour vous, découvrez une véritable leçon d’histoire :
Notre histoire, la naissance de notre petit pays !
Il y a à peu près deux millions d’années, les températures ont coulé et l’Europe a été couverte par des glaciers presque completément. A Lucerne, en Suisse centrale, l’épaisseur de la glace a atteint autant qu’à peu près 1000 m. Quand la glace a fondu et s’est retirée lentement il y a à peu près 30’000 années, les animaux et les hommes sont arrivés en Europe. Mais le centre de développement culturel est resté pour des milliers d’années dans le moyen-orient (Sumer, Babylon, Egypte). Les traces des premiers chasseurs (des armes et des outils faits des pierres craquées et des os d’animaux de proie) peuvent être trouvées dans plusieurs grottes naturelles partout en Europe, aussi en Suisse.
De de 400 avant à environs 400 après Jésus-Christ, plusieurs tribus celtes, entre eux un appelé les Helvètes colonisaient la Suisse. Une tentative à emigrer au sud de la France était arrêtée par le commandant romain et empereur subséquent C. Julius César en 58 avant Jésus-Christ. Les Helvètes étaient forcés à retourner à la Suisse. Les romains ont érigé des camps et des forts militaires à la frontière nord du Rhin vers l’Allemagne. Plusieurs villes et villages suisses ont été fondés par les romains, entre eux Bâle, Zurich, Genève et Chur. La bureaucracie militaire romaine a été établie à Avenches (Aventicum, Suisse Romande), qui était la capitale des Helvètes.
Le nom des Helvètes demeure sous forme de HELVETIA sur les pièces de monnaie et sur les timbres postaux, la Suisse officielle se presente comme Confoederatio Helvetica, la version latine de la Confédération Suisse. C’est pourquoi la domaine majeure d’internet de la Suisse est le .ch.
Histoire de la Suisse 400 av. J.C. – 400: Helvètes et Romains
Autour de l’an 400 des attaques sévères forçait les Romains de retirer leurs troupes, la populations civile celtique et romaine (veterans) en Suisse s’est retirée de la frontière du nord vers la Suisse Romande, le Valais et les Grisons. Le tribu germanique des Francs s’installait près de Paris et adoptait la langue latine qui est devenue au cours des siècles le français. Pareillement les Burgondes se sont établis le long le Jura en France et en Suisse en adoptant aussi la culture et la langue romaine. Les Alamans finalement ont infiltré l’Allemagne du sud et la Suisse du nord, ont essarté les forêts, ont érigé leurs propres petits villages et ont tenu à leur langue allemande.
Jusqu’ aujourd’hui la frontière entre les langues française et allemande en Suisse sépare plus ou moins les habitats principaux des Burgondes et des Alamans. Il ne reste pas de domaine avec un influence celtique spécifique ni des restes significatifs de leur langue en Suisse sauf quelques noms géographiques.
Histoire de la Suisse 400 – 800: Burgondes et Alamans
Au moyen age, la Suisse faisait partie de l’empire de Charlemagne et après de l’empire allemand. Son histoire était déterminé par le système féodal et par les monastères. Comme les Germains et les Celtes avaient petite expérience dans l’écriture, la science et les arts, l’Europe a pris plusieurs siècles pour regagner la connaissance de la culture greco-romaine. Ce travail a été exécuté par les moines dans les couvents, qui savait lire et écrire. Les monastères étaient fondés par des rois et par des nobles pour des buts politiques, sociaux et religieux: La politique de pouvoir, la mauvaise conscience et le pouvoir de l’église à imposer la pénitence lourde, la bataille contre les pouvoirs surnaturels, les relations publiques, le placement pour les enfants de nobles. Ils ont aussi contribué largement au progrès agricole et des affaires. La juridiction est un des côtés sombres du moyen âge: la torture pour extorquer un aveu, des punitions cruelles et des meurtres juridiques (surtout en brûlant des « sorcières » et des hérétiques soi-disant) étaient fréquents.
Histoire de la Suisse 800-1291: Le Moyen Âge
l’anienne Confédération Suisse commençait tout petit avec une nouvelle route de commerce au col du St. Gotthard. Pendant que le pacte fédéral de du 1er 1291 est un fait de l’histoire, le Serment au Grütli est une légende (tout de même bien composée). De la légende de Guillaume Tell, le héros national suisse, on a aucune évidence par document avant 1470. Mais la légende est devenue elle-même un fait historique qui a beaucoup influencé l’histoire de la Suisse entre 1500 et 1945. Les comtes de Habsbourg ont été battus à plusieurs reprises (Morgarten 1315, Sempach 1386, Näfels 1388) et devaient quitter leur château en Suisse.
La corruption avait privé l’Eglise Catholique Romaine de sa crédibilité pendant les derniers siècles du moyen âge. La réforme de l’église à Zürich par Huldrych Zwingli (1523), et en Suisse Romande parJean Calvin et Guillaume Farel venait un peu plus tard que la réforme en Allemagne par Martin Luther, mais elle avait une certaine indépendance et surtout elle était plus radicale. Les doctrines de Jean Calvin (1536) ont beaucoup influencé les eglises reformées aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
La réforme divisait la Suisse en deux fractions: les villes progressives (Genève, Neuchâtel, Berne, Zürich, Bâle) réformées, la Suisse Centrale (y compris Lucerne) conservatrice catholique. La controverse entre Zürich et la Suisse Centrale sur la prédication réformée dans les territoires communes donnait cause pour les deux guerres de Kappel (1529 et 1531) et les guerres de Villmergen en 1556 et en 1712.
Genève, Neuchâtel et Bâle devenaient des centres d’asyle pour beaucoup de Huguénots (réformés en France) et d’autres réfugiés reformés de l’Italie, de l’Espagne et de la Grande Bretagne. Comme ça, la Suisse occidentale devenait un centre de l’horlogerie et des banques.
Histoire de la Suisse: La Réforme en Suisse
Les ducs de Savoye, Genève et le Pays de Vaud
Dès le 11eme siècle, les comtes de Savoye avait étendu leur influence sur les routes del cols du Grand St. Bernard, du Petit St. Bernard et du Mont Cenis, y compris le Piémont (comté de Turin, Italie) et les deux rives du Lac Léman. Le Château de Chillon contrôlait le passage au Grand St. Bernard – et le Pays de Vaud, conqéré par Pierre I. de Savoye en 1266.
La ville de Genève était de temps en temps sujet de querelles entre l’évêque de Genève et le comte de Savoye. En 1519 une fraction de citoyens de Genève negotiait un pacte avec Fribourg, mais le duc de Savoye occupait Genève. Déjà en 1526 les citoyens de Genève signaient un nouveau pacte avec Fribourg et Berne. Un bloquage de Genève par le duc en 1534 menait à la conquête du Pays de Vaud par Berne en 1536. L’escalade de Genève failli en 1602 marquait le fin des aspirations de Savoye sur Genève.
Histoire de la Suisse: La Savoye, Vaud et Genève au 16eme siècle
République Hélvétique et Médiation (1798-1815)
L’ancien régime en Europe …
La Suisse est-elle la plus ancienne démocratie du monde? Un regard plus précis sur son histoire révèle que cela n’est pas vrai pour la majorité du territoire. L’histoire du changement à une vraie démocratie est celle d’une révolution armée, d’une occupation par troupes étrangères, d’une tentative de démocratie parlementaire echouée et d’une régénération a la longue. Le féodalisme médiéval avait fini par les formes absolutistes de royaume en Europe. La philosophie politique réagissait avec des nouvelles idées sur la société. Le programme démocratique « du Contrat Social » (1762) par Jean Jacques Rousseau (né 1712 à Genève) est bien connu.
… et en Suisse
En Suisse les 13 membres de la confédération étaient dominés par un petit nombre de familles, et la plupart de la population suisse vivait dans les territoires sujettés sans droits politiques et sans liberté économique. Diverses révoltes, entre eux la guerre des paysans (1653) contre les « seigneurs » n’avaient pas de succès, seulement au Toggenburg (1707) et à Genève (1707 – 1738) les citoyens pouvaient s’assurer quelques droits nouveaux. Au 18eme siècle, de plus en plus des personnages qui descendaient des familles dominantes commençaient à débater des nouvelles perspectives politiques dans la Société Hélvétique dès 1761.
La révolution en Suisse
L’histoire des révoltes en Suisse aux 17eme et 18eme siècles démontre que la revolution de 1798 en Suisse n’était pas du tout une simple copie de la révolution française – plutôt elle est la consequence logique du système politique corrompu en Suisse. Quand-même la revolution française avait une influence:
1) elle prouvait qu’une révolution est possible
2) on pouvait menacer avec une intervention extérieure
L’histoire de la révolution hélvétique coomence avec nombreuses pétitions de la population rurale en Suisse orientale comme en Suisse Romande dès 1790. Le Pays de Vaud et Frédéric-César de Laharpe jouaient un rôle clef. Laharpe demandait une intervention française contre le régime de Berne en 1797. Quand Berne envoyait des troupes, les Vaudois prenaient les armes et proclamaient la République Léman et des troupes françaises occupaient le Pays de Vaud comme libérateurs. La ville de Berne était occupée et saccagée le 5eme mars 1798. Entre janvier et avril, tous les autres territoires sujettés en Suisse étaient libérés sans force militaire.
121 députés de la Suisse orientale et occidentale proclamaient la République Hélvétique à Aarau le 12 avril 1798. La France avait annexé Genève, Neuchâtel, Bienne, le territoire du prince évêque de Bâle (=canton de Jura) et Mulhouse (Alsace, lieu associé a l’ancienne confédération suisse). Veltlin, Bormio et Chiavenna s’avait séparé des Grisons déjà en juin 1797. La constitution de la République Hélvétique était centraliste comme celle de la République Française, la tradition fédérale de la Suisse était éliminée. La Suisse centrale essayait de résister au changement, une révolte à Nidwalden était supprimé en septembre 1798.
L’ échouement de la République Hélvétique
Un pacte d’alliance militaire de la République Hélvétique avec la France voulait défendre la République contre la réaction, mais engageait la République Hélvétique dans les guerres de Napoléon et faisait la Suisse un théâtre de la guerre. La République Hélvétique devait faillir par diverses raisons:
- Attaques des représantants de l’Ancien Régime
- La guerre a suçait les ressources de la population
- Le système centraliste n’avait aucune tradition dans l’histoire de la Suisse
- Les paysans voulaient plutôt être admis au système que de changer le système.
- La liberté signifiait « ne plus payer des impôts » pour les gens simples. Mais cela ne fonctionnait pas …
La Médiation par Napoléon Bonaparte
On gagnait la seconde guerre de coalition en 1799, mais on perdait la paix: La France devenait une dictature miltitaire du général Napoléon Bonaparte, la République Hélvétique allait voir quatre coups d’état entre 1800 et 1802. Quand Napoléon retirait ses troupes en juillet 1802 les fédéralistes tentaient faire la contre-révolution avec une guerre civile, conquéraient l’Argovie et Berne et avançaient jusqu’à Payerne. L’intervention de Napoléon mettait fin à la guerre civile et organisait une consultation à Paris. Napoléon avait compris que l’état centraliste n’avait aucune chance en Suisse. Alors la constitution élaboré par sa médiation donnait la plupart des compétences au 19 cantons de la nouvelle fédération suisse, dont 6 cantons nouveaux: St-Gall, Grisons, Argovie, Thurgovie, Tessin et Vaud avec droits égales aux 13 vieux cantons. La constitution de la médiation conservait l’égalité politique et devant la loi pour tous les citoyens.
La Restauration
Après Napoleon avait été battu en Russie et à Waterloo, la Suisse retournait aux structures extrêmement fédérales. Cependant, les nouveaux cantons de 1803 restaient des membres libres de la confédération. Les cantons Valais, Neuchâtel et Genève qui avait été annexés par la France en 1798, retournaient dans la confédération suisse de 1815.
Histoire de la Suisse 1798-1815: La République Hélvétique et l’Acte de Médiation
La Constitution Fédérale de 1848
De 1815 à 1848 les libéraux pouvaient établir des petites innovations sur le niveau cantonal. La révolution de 1830 en France donnait du nouvel élan aux libéraux (époque de la régénération en Suisse). Dès le 18emesiècle il y avait des politiciens libéraux comme conservateurs dans chaque canton. La majorité d’un parti était petit. Pour cela les gouvernements conservateurs et libéraux se se succédaient dans beaucoup de cantons jusqu’à 1848.
La demande de la liberté devenait de plus en plus fort dans toute l’Europe occidentale. En Suisse les radicaux organisaient des marches de corps francs venants de l’Argovie et d’autres cantons sur Lucerne (le centre des conservateurs). Les cantons à gouvernements conservateurs réagissaient avec un traité secret (Sonderbund) avec l’Autriche contre les libéraux en 1846. Quand les autres cantons écoutaient de cela, une nouvelle guerre civile semblait inévitable. Grâce au commandant des troupes de la confédération Henri Dufour la guerre contre le Sonderbund durait seulement quelques jours. En 1848, la Suisse se donnait la constitution fédérale, basée sur la constitution américaine dans beaucoup de points (droits civiles, structure fédérale, autonomie cantonale, parlement national à deux chambres). De 1848 à 1874 (révision totale de la constitution) quelques instruments uniques à la Démocratie Directe suisse avec le référendum et l’initiative populaire etaient développées.
Histoire de la Suisse 1815-1914: La constitution fédérale suisse
Le système politique de la Suisse: La Démocratie directe
Le Comité International de la Croix-rouge (CICR)
Henri Dunant, un marchand suisse, choqué par le sort de soldats blessés dans la bataille de Solferino (1859) écrivait un livre. En 1864 le gouvernement suisse organisait une conférence internationale sur les aspects humanitaires pendant la guerre. 12 nations signaient les Conventions de Genève et établissaient le Comité International de la Croix-rouge comme une institution permanente et neutre pour s’occuper des personnes blessées ou emprisonnées dans la guerre.
L’industrialisation de la Suisse
La Suisse était un des premiers pays industrialisés. L’industralisation de la Suisse commençait comme en Grande-Bretagne avec la production de textiles et s’étendait bientôt à la construction de machines, aux produits alimentaires, chimiques et pharmaceutiques.
Histoire de la Suisse: L’Industrialisation de la Suisse
La Suisse pendant les Guerres Mondiales
Dès la conférence de Vienne en 1815 la Suisse est obligée à la neutralité. Pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918), cette obligation était assez claire. La suisse se tenait hors des batailles. La guerre endommageait beaucoup l’économie et produisait des conflits internes entre les régions et sociales. Le dernier menait au grève national de 1918, abattu par l’armée.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale (1939-1945), la Suisse était entourée par les troupes allemandes, italiennes et du régime Vichy en France, loyal aux Nazis. La neutralité militaire contrastait à une dépendence presque totale d’un coté. Aujourd’hui il semble que la Suisse pourrait et aurait dû faire plus en faveur des réfugiés juifs. De plus c’était une grande erreur des banques de recevoir de l’or volé des juifs par les Nazis.
Histoire de la Suisse 1914-1945: La Suisse pendant les Guerres Mondiales
Une société en prospérité (dès 1945)
Après la deuxième guerre mondiale, le progrès technique et la croissance économique ont atteint des nouvelles dimensions. La Suisse avec sa tradition industrielle et financière pourrait s’établir sur les marchés globaux. Au niveau interne, la sécurité sociale était beaucoup amélioré (assurance pour les personnes agées et assurance pour les personnes handicappées 1948). Un partenariat entre les employeurs et les syndicats a aidé à augmenter la productivité et la prospérité.
Création du canton de Jura
L’intégration du territoire de l’évêque de Bâle au canton de Berne en 1815 n’était pas une solution durable. Dès 1947 le mouvement séparatiste au Jura demandait un canton Jura. L’histoire de la séparation du canton de Jura de Berne montre la force de la démocratie moderne – et sa lenteur: En 1978 le peuple suisse acceptait le nouveau canton de Jura comme membre de la confédération.
Relations internationales
La Suisse n’est pas membre de l’Union Européenne, mais elle a quand même des relations intenses avec ses voisins. Les vainqueurs de la Deuxième Guerre Mondiale ne voulaient pas la Suisse dans leur club des « nations unies » et la Suisse était très isolationiste. Quand l’ONU se transformait dans une organisation de toutes les nations du monde au cours des années, la Suisse a dormi un peu. En 1986 le gouvernement suisse voulait entrer dans l’ONU, mais le peuple suisse attendait jusqu’à 2002.
Merci et à bientôt !
Nico
Ce soir sur France 5 des trains pas comme les autres en Suisse.
A bord du Pilatus un train a crémaillère et un train belle époque menant au lac Léman
Il y a un dicton qui dit à juste titre que venir vivre en Suisse, cela se mérite, une fois l’épreuve du feu passée, l’intégration s’avère beaucoup plus facile, mais je dois reconnaître que certains de mes compatriotes sont très réfractaires face aux étrangers, ce n’est pas vraiment du racisme et encore moins de la xénophobie c’est de la méfiance avant tout et elle est très souvent fondée sur des préjugés.qui tombe très rapidement aux oubliettes, une fois que l’on montre patte blanche, alors la confiance s’installe et les suisses s’ouvrent alors au monde extérieur. Une forme de sauvegarde d’une souveraineté que nous souhaitons préserver. Mais nous savons aussi être très chaleureux et accueillants, nous aimons partager nos valeurs et faisant aussi preuve de beaucoup d’hospitalité.
C’est sûr que les règles dans notre pays doivent être respectées à la lettre, une rigueur qui annonce très vite la couleur mais qui est tout à fait supportable lorsque l’on respecte la loi, les bonnes manières et que l’on applique un véritable savoir-vivre. sauf qu’il est vrai que cette qualité n’est malheureusement pas innée chez tout le monde.
C’est un pays particulier qui a longtemps vécu en autarcie et continue à vouloir conserver une forme d’autonomie et d’indépendance, alors il faut comprendre certaines réticences qui sont bêtement humaines.
Je ne suis pas une grande voyageuse et donc je n’ai jamais été en Suisse, mais ton article Nico est intéressant à lire.
La suisse me fait penser à Stephan Eicher et Patrick Juvet comme chanteurs.
Cher Tano, je ne vais rien pouvoir faire pour influencer l’image des français en Suisse, en réalité, je pense que les suisses n’ont absolument aucun problème avec nos amis français, c’est surtout l’attitude de certains frontaliers qui crachent dans la soupe et qui critiquent notre pays qui est agaçant, La Suisse est une terre d’asile et tout le monde peut avoir sa place, il suffit juste de savoir s’adapter à nos coutumes et notre système et de faire preuve de respect.. Ce que nous supportons pas, c’est avant tout la mauvaise foi et le cynisme mal placé qui je dois l’avouer est quand même assez représentatif d’une partie des français qui viennent travailler à Genève. Dans les autres régions, cela se passe beaucoup mieux, comme par exemple à Bâle où les alsaciens sont très bien accueillis. Pour la petite histoire, une grande majorité de mes collègues sont français et je n’ai jamais eu de problèmes avec eux, nous parlons la même langue et sommes tout de même sur la même longueur d’ondes et en tant que romands, notre culture est française.
Je n’ai pas le pouvoir de changer le monde et encore moins les gens mais j’estime qu’il faut faire attention de ne pas faire de généralités et de mettre tout le monde dans le même panier.
Mon cher Nico
Tout à fait d’accord toi. Et je te rassure. Même en France, la population dont tu parles constitue une honte pour l’image qu’elle véhicule en Suisse, et à l’étranger en général. Pour certains d’entre nous, c’est l’éducation même qu’il faudrait revoir totalement. Mais nous touchons là un problème qui dépasse notre bonne volonté commune, parce qu’elle est politique…
Juste 2 exemples qui me concernent personnellement et que je peux donc évoquer avec certitude : il y a quelques années, à Fribourg, les commerçants du centre ville m’ont tout simplement refusé de me faire la monnaie pour que je pusse garer ( vous dites « parker ») la voiture; une autre fois c’est au bord du Lac, près de Lausanne, que l’ont m’a refusé l’accès à un restaurant. Il faut dire que je possédais une Fiat Punto qui faisait tâche avec l’environnement ambiant. Lorsque j’ai repris ma voiture, un petit papillon-amende avait été glissé durant ma brève absence sous les essuie-glaces!
Mais je te rassure, j’aime toujours la Suisse et les suisses, et mon seul regret, c’est de ne pouvoir y aller plus souvent. J’affectionne de temps en temps la Fondation Genadda, à Martigny, parce que plus proche de nos frontières….
Ton pays Nico, qui est un pays frontalier pour moi, recueille un maximum d’atouts qui en font une heureuse et magnifique exception. Il est certain que ne faisant pas partie de l’Europe, son pouvoir est d’autant plus grand car il ne dépend pas, lui, d’une oligarchie, mais d’une vraie démocratie locale confiée au citoyen. En revanche, Nico, si tu pouvais influer sur l’image qu’ont les Français en Suisse ( c’est-à-dire qu’il ne soient pas systématiquement regardés comme des pollueurs en puissance ou des « envahisseurs » dignes de suspicion ) ce serait bien. Fais passer le message si tu peux. En France, nous faisons ce que nous pouvons avec nos petits euros, et, à l’exception de quelques clients privilégiés qui fuient notre pays, nous ne pouvons jouer les cadors dans les magasins de luxe ou les lieux privilégiés et aseptisés que compte la Confédération !
Comme Yoann, j’ai une nostalgie de ZOUC, de M-T Porcher, et d’un humoriste francophone dont le nom m’échappe, décédé aujourd’hui, qui a fait il y a quelques années, les belles soirées du festival d’humour de MONTREUX. Je l’avais découvert avec bonheur sur internet. Il n’avait pas vraiment trouvé sa place en France, mais avait participé à quelques émissions de « La classe » de Fabrice, et chez vous, des interventions quotidiennes à la télévision.
Quoi qu’il en soit, merci NICO, pour ce joli travail et ce petit voyage historique et musical en Suisse.
C’est marrant quand je pense à la Suisse, tout de suite me vient en tête… Marie Thérèse Porchet! Vrai de vrai!
Elle me fait tellement rire!!! Et puis son humour est beaucoup basé sur les « rivalités » géographiques de la Suisse, justement!
Le vieux Pont en bois qui traverse la ville de Lucerne est un des lieux les plus populaire dans le monde entier, De plus cette ville offre un choix très varié de montres suisses et de bijoux de luxe, Et il faut dire que l’office du tourisme de Lucerne a su s’y prendre beaucoup plus tôt que Genève pour attirer une clientèle riche et fortunée et a démarché il y a déjà plusieurs années tout le marché potentiel touristique des pays asiatiques, des USA et de l’Inde qui sont devenu de fervents visiteurs de la ville, un endroit incontournable, Genève a visé un tourisme plus axé sur les affaires internationales et s’est prise un peu plus tard pour attirer la clientèle que Lucerne possède déjà, Mais Genève est aussi une ville très visitée désormais par des touristes provenant des Émirats arabes unis, les russes, les chinois sans compter les nombreux européens qui viennent passer quelques jours pour découvrir la ville et ses environs. Jusqu’à présent, la ville la plus fréquentée était Zûrich mais depuis le début de l’année Lucerne arrive en tête, juste derrière on retrouvent Genève et Interlaken, Zermatt, , Bâle, Davos, Lausanne, Berne, et St-Moritz.
De toute manière, je pense que si vous souhaitez vraiment découvrir la Suisse, il faudrait faire le tour du pays .c’est possible en moins d’une semaine, en voiture ou encore en train. Chaque endroit est particulier et mérite le détour, tout dépend de ce que l’on recherche et attend lors de ses vacances.
– Merci pour toutes ces précisions que j’ai vite notées : j’ai mieux compris le leadership de Lucerne ! Comme quoi, savoir » vendre » sa ville et sa région est une des clés du succès.
– La Suisse est une de mes priorités car même de Nice, je peux m’y rendre facilement en train. Et je suis au courant que pour visiter l’essentiel du pays, voyager en train est facile : toutes les villes sont desservis régulièrement à des horaires cadencés et il existe des offres tarifaires très intéressantes et pour moi, ce serait un véritable bonheur de visiter la Suisse de cette façon. Et si j’y vais dans les années à venir, ce sera pour 15 jours et j’inclurai une petite escapade au Liechtenstein.
– Encore merci Nico d’avoir pris le temps de me répondre si gentiment.
Merci à vous tous pour vos commentaires ainsi qu’à Zipo qui a trouvé le mot juste, l’amour que j’ai pour mon pays, c’est vrai que j’estime avoir beaucoup de chance de vivre dans cette petite confédération qui nous offre une très bonne qualité de vie, notre économie se porte bien et malgré un taux de chômage assez faible,3 % de la population, il faut pas se le cacher, la classe moyenne et surtout celle en dessous souffre quand même de la crise, la vie est très cher, les loyers, les assurances maladies et les gens doivent faire beaucoup d’efforts et de restrictions pour tenter de s’en sortir, mais au moins, il existe des solutions pour y parvenir, des aides sociales, et beaucoup de mesures qui visent à l’insertion et la réinsertion professionnelle. Le temps partiel se démocratise ainsi que l’huberisation, la Suisse cherche à offrir un équilibre entre vie professionnelle et vie privée qui permet l’épanouissement de la majorité de ses habitants, alors je vais pas me plaindre d’autant que le climat politique est serein et que l’on peut encore se sentir un peu partout en sécurité.
Pour répondre à Zipo, je dois t’avouer que je connais mieux Lugano que Lucerne, mais ce sont deux villes à visiter absolument, le sud de l’est est époustouflant de beauté, il faut découvrir, la jolie petite ville de Lugano qui borde son lac du même nom, Locarno qui n’est qu’à quelques kilomètres sur les bords du lac majeur et Ascona, sans oublier Bellinzone, la capitable , une petite ville médiévale, le canton du Tessin est un petit paradis à ne pas manquer et beaucoup de personnes parlent le français qui est enseigné très tôt à l’école, tout comme l’allemand, alors que la langue locale est l’italien.
Lucerne est certainement la ville la plus visitée en Suisse, c’est très touristique et c’est un peu le Dysney Land des asiatiques, mais il faut la découvrir également, c’est plein de charme et de quiétude ! un havre de paix malgré la foule, la bienveillance des habitants et le sens de l’accueil.
– Merci infiniment pour ta réponse rapide mon cher Nico :jap: La Suisse est certainement un pays où il fait bon vivre malgré quelques difficultés, et je crois sincèrement que le fait qu’elle ne fasse pas partie de l’Union européenne l’a paradoxalement aidée à rester authentique et indépendante, tout en ne s’isolant pas et en développant son accueil et son tourisme.
– Concernant Lugano et toute le canton du Tessin, tu me confirmes ce qu’on m’avait dit : c’est tout simplement magnifique dans la simplicité. Ca me donne encore plus envie d’y aller. Par contre pour Lucerne, je suis très étonné par un point : j’étais certain que c’était Genève la ville la plus visitée ! Si c’est Lucerne, quels sont les critères qui la place en première place ?
– Merci beaucoup Nico de nous faire découvrir ton pays : tu te doutes qu’en tant que prof d’histoire/géo et voyageur, toutes tes rubriques de l’article m’ont vraiment intéressé.
– J’ai eu l’occasion de visiter un tout petit peu la Suisse : en fait, je connais trois villes : Genève, Lausanne et Bâle. Je n’ai pas été déçu d’autant plus que ces trois villes sont très différentes. Et je ne parlerai pas du chocolat, moi, un gourmand invétéré qui en ai mangé deux tablettes sur le bateau lors du tour du lac Léman ! 😆
– J’espère vraiment, comme de nombreux autres pays européens, pouvoir visiter d’autres villes suisses et les prochaines sur la liste seraient LUCERNE et LUGANO. j’ai un ami qui habite Lugano et qui adore Lucerne : connais-tu ces deux villes Nico ? Avoir un 2e avis d’un spécialiste serait le bienvenu. Vivement merci de nous avoir fait partager l’amour de ton pays.
Alma présentera son premier album, « Ma peau aime », sur lequel figure le morceau Requiem , samedi 12 août, à Allanche.
L’année 2017 a été celle d’Alma. La jeune chanteuse a défendu les couleurs de la France au concours de l’Eurovision, en février dernier, avec son titre, Requiem qui a connu un certain succès sur les ondes. Dans la foulée, elle a sorti un album « Ma peau aime » qu’elle viendra chanter à Allanche, le 12 août.
Comment avez-vous pensé ce premier album, sorti en mai dernier, qui parle d’amour, de rupture, de temps qui passe… ? Je voulais parler de moi. Parce que c’est comme ça que j’ai démarré la musique : en parlant des histoires qui me sont arrivées. C’était une façon pour moi de me délester de ce qui m’a fait un peu de mal. J’ai eu l’impression d’être libérée après avoir fait ces chansons.
Vous privilégiez le texte ? Le plus important, c’est le texte, le message. Ce qui me passionne, c’est écrire et dire ce que je ressens. J’adore la mélodie et les arrangements, c’est important aussi. Mais s’il n’y a pas de profondeur, de message dans le texte, ça me parle. Quand je chante, ce qui m’importe, ce n’est pas de savoir si j’ai réussi telle ou telle note, mais je suis imprégnée par ce que je dis et j’essaie de faire passer mon émotion et ma sensibilité.
Il n’y a pas uniquement ce côté sombre, il y a aussi des morceaux entraînants dans l’album. Même dans les problèmes et la douleur, j’essaie de trouver un moyen pour transformer ça et pour le vivre mieux. La vie est trop courte pour ressasser de mauvais moments. C’est quelque chose qui m’est intrinsèque : se relever des épreuves de la vie ! C’est pour cela que j’ai voulu mettre ce côté positif et lumineux dans cet album. Pour exprimer ce nouveau départ.
Quels sont les retours du public ? Je reçois beaucoup de messages de gens qui s’identifient. C’est gratifiant car ces chansons viennent d’une partie de moi qui avait besoin d’en parler… Ça me touche et ça fait avancer ma vie et ce que je peux ressentir. C’est une sorte de psychothérapie par la chanson !
Quand est-ce que la chanson est devenue une évidence ? C’était il y a cinq ans. J’avais un travail à Milan. Je me suis réveillée un matin en me disant que je voulais faire de la chanson. Donc j’ai tout quitté pour faire de la chanson. J’ai déménagé à Paris et j’ai pris des cours d’expression scénique. Je me suis remise au solfège, au piano… J’ai commencé à mettre mes morceaux sur YouTube et, au fil des rencontres, je me suis retrouvée à l’Eurovision et avec un premier album. C’est une belle histoire !
Qu’est-ce que cette expérience de l’Eurovision vous a apporté ? Cela a été incroyable et intense. C’est une compétition internationale de chanson. Il y avait 200 millions de téléspectateurs. C’est une opportunité et une chance de partager ma musique avec autant de personnes de pays différents. J’ai pris un plaisir fou de faire ce concours. Cela a été très bénéfique. J’ai appris beaucoup de choses dans la discipline. Je vais écrire de nouvelles chansons. Chaque expérience de la vie nous forge et cela va certainement m’influencer dans mon écriture. Mais ce que je garde le plus, c’est les rencontres, le melting-pot de cultures et de générations.
Vous allez présenter vos chansons à Allanche, comment avez-vous conçu ce concert ? J’adore la scène. J’adore le moment de rentrer en scène, j’adore le stress d’avant-scène, j’adore le partage. Vivre des moments aussi intenses avec les gens, cela reste gravé en toi à chaque fois. À Allanche, je serai accompagnée d’un musicien. Je ferai la plupart des chansons sur l’album, ainsi que des reprises. Notamment du chanteur Amir, qui m’a ouvert les portes de ce milieu. C’est un mini-hommage à celui qui m’a tendu la main. Je ne connais pas le Cantal, mais j’ai hâte d’y être. Ce qui m’importe, c’est que chacun passe un très bon moment. On va échanger des émotions en musique. C’est un partage ! J’espère que les gens apprécieront.
Petite interview d’Alma puisque elle est a Allanches et encore merci a nico de nous avoir fait découvrir la Suisse encore merci a lui
La suisse est un très beau pays mais que je connais mieux grace a toi en tout cas je me souviens du premier artiste que j’ ai écouté quand j’ avais dix ans et achete un album en plus il a fait eurovision pour ce pays DJ bobo Freedom There’s a party pray et pour euro Vampire are alive tout un souvenir merci pour ce super article très sympa
la Suisse est un tres beau pays. Je le parcours un peu chaque année et le mois prochain je visiterai Zurich et Berne.
L occasion sans doute de reperer les grandes salles de spectacle qui serviront à accueillir le concours en 2019 (ou dans pas trop longtemps je vous le souhaite !)