Yvan Franel

Yann SecrestLéo de RiedmattenCJ-Nicholson

Ce n’est plus du tout une découverte pour moi mais cela le sera certainement pour vous. Alors voilà de quoi vous réjouir, amateurs d’électro-pop-rock ! Je vais vous présenter un groupe genevois que j’ai eu l’occasion de voir en concert. Je peux vous dire qu’avec eux, ça déménage ! Voici leur histoire.
C’est à Genève, ville francophone et internationale qu’est né, il y aura bientôt 15 ans, le groupe Stevans.
Tout a débuté en 2003.  Yvan Franel, auteur, compositeur, chanteur, et multi-instrumentiste, décide qu’il ne doit plus garder ses mélodies imparables pour lui seul, mais les faire partager au plus grand nombre. Problème : être multi-instrumentiste dénote d’un talent certain, mais ne procure pas encore le don d’ubiquité. Il rencontre alors Bruno, bassiste rock à la recherche d’un groupe, et le duo enregistre « The Reversal EP ».
Mais il manquait à la formation quelque chose de percutant. Répondant à une annonce passée par Yvan et Bruno, ce quelque chose s’est vite appelé John. Batteur aux baguettes puissantes mais finement ciselées, son arrivée s’est vite révélée une évidence lorsque les trois hommes ont mis leurs influences musicales sur la table. En 2006, le power trio sort son premier album éponyme produit par Bertrand Siffert, producteur et ingénieur du son pour les Young Gods. Trois singles vont enflammer le public. Joués sur les principales radios helvétiques et devant un public conquis, dans de nombreux festivals, Rocky, Drunky Pervert, Emotional Cash et Monday’s Wedding vont propulser Stevans sur la scène internationale, de la France au Portugal en passant par Londres, Bruxelles et New York où le groupe sera invité au CMJ Festival.
Ils enchaînent les premières parties de prestige. Ils partageront même la scène de l’Auditorium Stravinsky de Montreux en Suisse avec Deep Purple, présentés par Claude Nobs comme des musiciens bourrés de talent. On peut lui faire confiance. Fort de cette expérience, de petites salles enfumées aux grandes scènes, Stevans retourne en studio en 2010, sous la houlette de Will Jackson, producteur britannique qui a déjà œuvré au son de Kaiser Chiefs et The Pigeon Detectives. Vodka Red Girls, premier single extrait de ce deuxième album, résume à lui seul la recette de Stevans : des mélodies efficaces, des rythmes groovy, une basse catchy, une guitare frénétique et des textes finement ciselés. Vodka Red Girls donnera déjà la ligne directrice du son à venir de Stevans.
Après plusieurs années de concerts au-delà des frontières de la Suisse, le génie de Stevans accouche en 2013 d’un Glamorous Nights rapidement couronné de succès. Le single servira de générique à « So Sorry! », série dans laquelle Yvan joue un des rôles principaux. Cette année-là, devenus pères, John et Bruno décident de prendre des voies différentes. Ce changement, fait dans la plus grande amitié, va obliger Yvan a reprendre sa casquette de multi-instrumentiste pour enregistrer ce troisième album mais promet un show étonnant sur scène. Il s’est en effet chargé d’enregistrer tous les instruments : batterie, guitare, piano, basse, synthé et bien sûr, les voix…
Rupture, l’ album, produit par Yvan Franel et Serge Morattel (Rec Studio), mixé par Yvan Bing, Laurent Vonlaten et Stéphane Chapelle (Kitchen Studio) et masterisé par Greg Dubuis (Studio du Flon) sort le 24 janvier 2014 et marque un nouveau virage pour Stevans qui se veut beaucoup moins rock avec des sonorités électroniques. Stevans a enregistré tous les instruments lui-même, un après l’autre, suivant le chemin d’artistes tels que Lenny Kravitz…
Le premier single « In the Backyard » sorti en France en avril, est déjà devenu un incontournable des radios nationales françaises (RTL2, RFM), avec plus de 5.000 passages en quelques mois. L’album « Rupture » est sorti en 2016 en Allemagne (Motor Music). Stevans travaille sur un nouvel album, dont le premier single « Diamond Rain » sort en France en janvier 2017 (Sony/Columbia). Une version française a été enregistrée en featuring avec Emji, lauréate de la Nouvelle Star 2015.
Je vous laisse découvrir le riche répertoire de Stevans, un univers déroutant qui nous embarque et nous fait chavirer entre des airs à la fois rock-pop et électronique inspirés des fameuses années du disco. Alors embarquement immédiat !

 

 

Diamond  Rain, leur dernier single officiel ! Voici la version originale, puis celle bilingue, en anglais et en français interprétée en duo avec une jeune artiste française Emji.

 

 

 

 

 

 

Le groupe a pris un nouveau virage depuis la sortie de leur album Rupture. Découvrez des titres remixés, beaucoup plus dans l’air du temps et vraiment fun !

Un remix de leur premier single et aussi un de leurs plus grands succès commerciaux !

En deux albums, Stevans aura marqué le paysage musical de son empreinte… Des chansons qui courent sur les lèvres (Monday’s wedding) des concerts sur les plus grandes scènes (Paleo festival, Montreux, Londres, New York, Paris, Lisbonne, Vietnam…) des premières parties prestigieuses (Kaiser Chiefs, Deep Purple, Snow Patrol…) des collaborateurs talentueux (Will Jackson, producteur de Kaiser Chief)… Stevans a tracé sa route jusqu’à l’orée de ce troisième album, «Rupture» qui, comme son nom l’indique, marque un tournant dans la carrière du groupe. Stevans emmène ses auditeurs dans des territoires contemporains où l’introspection n’empêche pas de danser, la fantaisie n’empêche pas de réfléchir, et où les affleurements de mélancolie laissent toujours filtrer un ironie euphorisante…
Miroir contrasté d’une époque, où le désenchantement post-moderne se colore d’un nouvel hédonisme lucide et d’une énergie créative sur laquelle s’appuient ceux qui veulent ouvrir de nouveaux horizons. On danse mais on n’est pas dupe. Sur une esthétique électro-pop aux chansons à la fois tendues et mélodiques, STEVANS réussit dans ce nouvel album à marier élégance et efficacité, pierre philosophale d’une musique où se croisent échos eighties et pulsations funky, envolées brit pop et ambiances électro. Au petit jeu de références se glissent dans le flight case Franz Ferdinand, Daft Punk, Nile Rodgers et Two Doors Cinema Club…
Un autre gros succès qui date de 201 4  et que je vous présentais déjà sur ce site à l’époque !

Une chanson qui a fait le tour de la planète et qui n’est pas sur le point de s’arrêter là ! En effet, le remix fait déjà pas mal de bruit du côté de nos amis et voisins français  !

Du glamour à profusion et de la vodka  !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le style de ce groupe a beaucoup évolué depuis leur arrivée sur la scène musicale suisse.  Des débuts prometteurs mais encore un peu timides avec des airs de déjà-entendu.  Mais le talent était déjà au rendez-vous car il ne s’invente pas et ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval.
En 2007, il interprétait cette chanson du côté de Zürich. Depuis, ils ont décidé de tourner un clip de ce titre qui fut aussi le début de leur succès dans cette belle aventure qu’ils vivent et qui est à mon avis encore loin de s’arrêter.

 

 

Stevans est un groupe qu’il faut impérativement découvrir en concert, en direct sur scène. Voici une prestation très récente qui date de cet été à l’Aréna de Genève, lors de la célèbre  » One Fm Star Night  » et d’autres prestations, au Stade de Genève.

 

 

 

 

Stevans et le Vietnam, c’est un peu une histoire d’amour. Les Vietnamiens adorent !


 

 

 

 

 

Yann, le leader du groupe, excelle également lorsqu’il se produit dans des concerts plus intimistes en acoustique !

 

 

 

 

 

 

 

Un concert très agréable et très apprécié par les nombreux adeptes de Stevans qui fêtait ce soir-là, ses 10 ans de carrière,  au réputé  » Bleu Lézard » de Lausanne.

 

 

 

 

 

Un  nouvel album est en préparation. En tous les cas, quel que soit sa couleur,  il est attendu avec impatience par les nombreux fans de ce groupe talentueux dont je fais partie !
Cependant, lorsque je découvre le nombre de vues de leurs dernières chansons sur YouTube, je suis un peu inquiet. Je constate que ce n’est vraiment pas très glorieux, Que se passe-t-il donc avec Stevans qui semble être apprécié mais dans un spectre vraiment beaucoup très restreint par rapport à leur talent et leur potentiel ?
Visiblement, j’ai cru comprendre que c’est une volonté de leur part.  Le groupe s’est recentré sur la Suisse et semble ne plus viser impérativement de faire une carrière à un niveau international.
Mais j’estime qu’afin de pouvoir asseoir leur notoriété et leur succès dans leur propre pays qu’est la Suisse,  il est sans doute temps pour eux d’envisager de devenir nos ambassadeurs devant des millions de personnes. Et ça, seul l’Eurovision pourrait leur permettre de pouvoir le faire plus rapidement qu’ils ne le pensent !
Reste à savoir si Stevans envisage de se lancer dans cette périlleuse aventure qui, rappelons-le, n’a pas vraiment bonne presse.
Pourtant, leur style et leur professionnalisme auraient toute leur place dans ce concours. Ils possèdent tout pour séduire la planète Eurovision, avec une excellente chanson qui décoiffe. Je parie que ce groupe arriverait facilement à nous envoyer du lourd et à se qualifier lors d’une finale internationale.
Je suis en contact avec un des producteurs du groupe qui m’a contacté dernièrement. Mais à ce jour, je ne sais toujours pas si Stevans envisage un jour de proposer leur candidature. Qui sait, peut-être que cet article va réussir à les influencer ? À moins qu’ils ne nous réservent une bonne surprise en ayant proposé une chanson pour Lisbonne ?  J’ai tout de même de gros doutes, car je pense que l’Eurovision n’est pas du tout dans leurs projets, car pas leur tasse de thé,  et pourtant … Moi je suis preneur et certainement pas le seul.
Et vous, quel est votre avis ? je suis vraiment curieux de savoir quel est votre sentiment par rapport aux éventuelles chances de ces artistes qui sont pour moi, excellents !?

http://stevans.net

Merci pour vos précieux commentaires !

 

Nico