Trois ans et demi, 160 numéros. Souvenez-vous, c’était le dimanche 4 juin 2017, c’était le premier numéro de mon Happy Hour, c’étaient mes débuts sur l’Eurovision au Quotidien.

Ensemble, nous avons fait le tour du monde, découvert des centaines d’artistes, exploré de nombreux sujets. Nous avons revécu de grands moments de l’Eurovision et des sélections nationales, retrouvé des Eurostars et des aspirants mémorables, cherché des futurs participants. Nos dimanches ont été nombreux, très nombreux et toujours, joyeux et partagés.

Le moment est venu aujourd’hui de conclure cette belle aventure et de mettre un terme, au moins provisoire, à cette rubrique qui m’a tenu à cœur depuis sa création. Chaque épisode m’évoque un souvenir particulier, une chanson, une image, un pays, un jour de ma vie. Chaque numéro m’aura demandé des heures de recherches. Certains m’auront causé des nuits blanches. Mais j’en ai été récompensé par chacune de vos lectures !

Je vous remercie infiniment pour vos commentaires, vos impressions, vos marques d’intérêt, votre fidélité et votre présence. Ils resteront gravés dans mon cœur. Je vous remercie tous, commentateurs bien connus et lecteurs anonymes. Grâce à vous, j’ai trouvé la force de poursuivre mon travail. Je ressens de la tristesse et de la nostalgie à mettre un terme à cette série, mais je pense que le Happy Hour a fait son temps. Nous avons exploré tous les sujets possibles et le moment est à présent venu de la réinvention !

Soyez rassurés : je demeure votre fidèle rédacteur. D’ailleurs, je vous retrouve ici-même demain pour une découverte ; mardi, pour une nouvelle révélation française et ensuite, pour mes sélections 2021. Je partagerai avec vous mes coups de cœurs musicaux, les dernières informations de la Saison et qui sait ? Peut-être trouverais-je d’autres idées de rubriques à vous proposer ?

Je vous remercie également pour les nombreux messages que vous m’avez écrit en privé. Je suis navré de ne pas avoir encore répondu à chacun d’entre vous. Ces derniers temps, ma santé était fragile et la fatigue m’a accablé. Dès que je le pourrais, je reprendrais le fil de ma correspondance et vous répondrais. Sachez que je réponds toujours, même si c’est parfois avec quelque retard.

Je vous retrouve donc très bientôt ! Passez un bon dimanche et continuez à prendre soin de vous. Et je vous quitte provisoirement sur une photo symbolique : Nikos Ganos, mon fantasme grec pour l’Eurovision, scrutant l’avenir de ses jumelles. Me voit-il à l’horizon ? Je l’espère…

(avec la collaboration de Pauly)