L’Islande, présente depuis 1986 au Concours Eurovision, n’a pour l’instant jamais remporté la victoire. Pour tenter de glaner le graal, le pays du nord compte sur un groupe loufoque et coloré.
[pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »30% »]Le groupe[/pullquote]
Pollapönk n’est pas un groupe qui a été créé spécialement pour l’Eurovision. Sa formation remonte à 2006, sur l’impulsion de deux enseignants, Heiðars Arnar Kristjansson et Harald Freyr Gislason, des amis d’enfance. Milieu des années 90, ils avaient déjà formé un groupe appelé Botnledja. Le succès fut immédiat, couronné par un premier disque d’or et une récompense aux Icelandic Music Awards 1995, 1996 et 1998.
En 2003, Botnledja participe à la sélection islandaise pour l’Eurovision et termine deuxième avec la chanson Eurovísa.
En 2007, le duo forme un quatuor avec l’arrivée de Arnar Gíslason (le frère d’Harald) et Guðni Finnsson.
Le groupe a déjà trois albums à son actif. Il chante principalement pour les enfants, avec des textes soulevant de délicats sujets, comme par exemple la chanson qu’ils vont défendre à Copenhague et qui traite du bégaiement et des moqueries que cela peut engendrer.
Galerie photos de l’Islande : cliquez pour agrandir
[pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »30% »]La chanson[/pullquote]
Cette année, l’Islande a décidé de jouer la carte de l’humour avec une chanson un peu loufoque.
Mais derrière cette chanson fo-folle se cachent des paroles pleines de sagesse puisque la chanson se dresse contre toutes les injustices et les préjudices de la vie. « Dégageons-nous du préjudice et de la discrimination; quel bonheur la tolérance. », chantent-ils.
Avec ce titre écrit et composé par Heiðar Örn Kristjánsson et Haraldur F. Gíslason, nous sommes en présence d’un phénomène bien connu à l’Eurovision : le je-me-fais-remarquer. On fait les clowns, ça fait rire la galerie et on espère recevoir des points. Parfois, ça fonctionne, d’autres fois, ça foire. Impossible de dire comment les téléspectateurs vont réagir.
La chanson est construite de telle façon qu’il est pratiquement impossible de ne pas retenir la mélodie après l’écoute de la chanson. Une bonne partie du titre est basé sur la répétition en boucle de la partition. C’est un avantage qui peut vite tourner en inconvénient si la mélodie agace l’oreille du téléspectateur. Ce qui n’est pas mon cas.
n’oubliez pas les paroles
Lala lalalala lala lalalala lala lalalala lala la
Life is way too short for short-sightedness
and tell me who has got the time
for narrow-mindedness
Listen to what I say
cause every-buh buh buh buh buh buh
body looks the same on the inside
And it puh puh puh puh puh puh puh puh
pays:
to wear a smile
Let’s do away with prejudice
don’t discriminate, tolerance is bliss
we got to get together on this
cross this problem off our list
I may stutter when I speak
(but) you don’t need to call me freak
it’s not trigonometry
inside we’re the same
HEY
Even if you’re taller
Or someone who is smaller
Or perhaps you’re thinner
Or one who loves his dinner
Listen to what I say
cause every-buh buh buh buh buh buh
body looks the same on the inside
And it puh puh puh puh puh puh puh puh
pays:
to wear a smile
Let’s do away with prejudice
don’t discriminate, tolerance is bliss
we got to get together on this
cross this problem off our list
I may stutter when I speak
(but) you don’t need to call me freak
it’s not trigonometry
inside we’re the same
buh buh buh buh buh buh…
HEY
Let’s do away with prejudice
don’t discriminate, tolerance is bliss
we got to get together on this
cross this problem off our list
I may stutter when I speak
(but) you don’t need to call me freak
it’s not trigonometry
inside we’re the same
Lala lalalala lala lalalala lala lalalala
Lala lalalala lala lalalala lala lalalala
Lala lalalala lala la
Let’s do away with prejudice
don’t discriminate, tolerance is bliss
we got to get together on this
cross this problem off our list
I may stutter when I speak
(but) you don’t need to call me freak
it’s not trigonometry
inside we’re the same
[pullquote align= »left|center|right » textalign= »left|center|right » width= »30% »]La tendance musicale en Islande[/pullquote]
En Islande, Pharrell Williams commence à perdre des places. Il était cinquième du classement des ventes la semaine dernière. A noter que la chanson des Pollapönk a été un réel succès commercial en Islande puisqu’elle a été classée numéro 1 des ventes pendant quatre semaines consécutives, dans sa version islandaise. C’est un anglais qui est numéro 1 en ce moment : Ed Sheeran avec I See The Fire, bande originale du deuxième opus du Hobbit. Côté islandais, on retrouve Mammút dans un titre envoûtant, Ströndin, à la cinquième place.
C’est sympa à écouter une fois mais pas plus, L’Islande nous souvent offert de belles chansons et là, ils jouent la carte de l’humour alors pourquoi pas mais ce titre ne restera pas longtemps dans les mémoires et risque bien de laisser indifférent pas mal de monde à Copenhague, ce sera mon cas !
Envisager une qualification n’est pas mission impossible mais permettez-moi d’être très sceptique, si ça passe, ça n’ira pas bien haut en finale mais je reste fair-play avec nos amis islandais et me dit qu’il faut aussi ce style de chanson à l’Eurovision !
Je pense qu’elle n’ira pas en finale, cette année.
Que dire, que dire … Je ne suis pas emballée par cette chanson. Je ne pense pas que ça passe en finale mais tout peut arriver.
Ça n’a plus rien à voir avec la chanson d’Eythor qui m’avait émerveillé 🙂
La première fois que j’ai entendu « no prejudice » c’était sur une vidéo live et j’ai pris ça par-dessus la jambe. Je me suis dis : « tiens les Teletubbies revisitent le générique d’Intervilles » 🙂
Et puis j’ai écouté (sans visuel) 😉 et je trouve qu’elle est pas mal du tout cette chanson ! Elle me rappelle des sons des années 90, je vais peut-être m’attirer les foudres mais elle me rappelle un peu « Foo fighters ». Je trouve qu’ils sont pas mauvais du tout ces p’tits profs 😉 J’adore particulièrement la fin de la chanson pour les cuivres et je regrette qu’ils ne soient pas présents plus tôt !!!
Je trouve que cette chanson vaut le détour. J’espère que le visuel ne lui prêtera pas préjudice ; toutes ces couleurs, trop de gesticulations pourraient attirer trop l’oeil et faire oublier cette chanson qui ne manque pas de qualités.
J’aime bien mais je ne pleurerai pas toutes les larmes de mon corps si l’Islande n’accède pas à la finale 🙂