Ici Juliette, pour vous servir, et entamer cette nouvelle semaine dans la compétition non-officielle de l’EAQ. Après une demi-finale 3 où vous avez voté comme des sagouins (Sérieusement, vous aviez un job ! Provoquer l’égalité parfaite entre KO KO MO et Chien Noir pour les qualifier tous deux en finale! ), il est temps de procéder à la toute dernière salve d’artistes.
Dans la demi-finale 4, ils seront 12 à se battre pour arracher les cinq derniers tickets qualificatifs, qui, on l’a vu, se paient très cher. Aujourd’hui, nous attaquons le groupe A, avec toujours plus de découvertes, et quelques gros noms, parce qu’on peut rêver (ce n’est pas interdit aux dernières nouvelles). Attachez vos ceintures, c’est parti !
Pour rappel : les deux premiers du groupe se qualifieront directement en finale. Les artistes arrivés troisième et quatrième seront repêchés dans l’épreuve des duels. Les deux derniers seront quant à eux malheureusement éliminés de la compétition.
Le vote est ouvert jusqu’au mercredi 27 septembre 23h59
Prêts pour un petit tour musical en six chansons ?
Albert Tawil – Ce soir
On commence cette demi-finale avec Albert Tawil, l’électron libre de la bande. Né à Paris de parents d’origine libanaise, Albert Tawil est violoniste de formation. Le classique est son univers (d’autant plus que sa mère, Rima Tawil, est cantatrice). Mais notre artiste, comme dit plus haut, est un électron libre qui ne s’impose aucune limite musicale. Il est influencé aussi bien par Jean-Sébastien Bach ou Charles Aznavour que par Booba ! Rap, RnB, jazz, musique du monde, tout le fascine. C’est en 2014 qu’il se fait remarquer grâce à une reprise d’un titre de Booba, que le rappeur lui-même repartagera. Sur Instagram et TikTok, Albert Tawil poste des reprises pleines d’originalité et d’humour, mais aussi ses propres compositions, comme le titre avec lequel il concourt dans notre compétition : Ce soir. Un titre hip-hop aux touches orientales, qui appelle à la fête.
Colours in the Street – Paralyzed
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Colours in the Street est un groupe très expérimenté. Si le grand public français ne les connaît pas tout à fait, les scènes étrangères se les arrachent, de la Chine à la Corée du Sud en passant par l’Allemagne et les Pays-Bas. Formé en 2009, le groupe se compose d’Alexandre (chant et piano), Noé (basse), Lucien (guitare) et Pierre-Élie (batterie). C’est en 2012 qu’ils se font repérer grâce à leur premier EP, Paper Child. De fil en aiguille, de tremplins en concours régionaux, les voilà en 2013 avec un EP réédité, des premières parties prestigieuses et des concerts aux côtés de MIKA ou Woodkid ! Leur premier album s’intitule Royaume. (Ah oui ! Parce que Colours in the Street ne se limitent pas qu’à l’anglais. Écoutez donc Aux Étoiles, c’est une merveille !). Suivent un EP (Tell The World), puis un deuxième album sorti en pleine crise sanitaire (All The Colours en 2020).
Actuellement, le groupe niortais défend son troisième opus, sorti cette année : Let’s Talk. Sur ce disque, on retrouve le single pop-rock Paralyzed, en duo avec le groupe australien The Faim. C’est précisément avec Paralyzed que les Colours in the Street comptent se qualifier pour la finale.
Laurie Darmon – Ornicar
C’est en 2016 que Laurie Darmon pointe son nez sur la scène française avec un premier EP : Mesure première. Ce premier EP sera suivi de Mesure seconde, paru en 2016, avant le premier album « Février 91 » sorti en 2017. Quatre ans plus tard, en 2020, Laurie Darmon change tout. Elle nous revient en fondatrice de son propre label, Lionne Records. Et elle n’arrive pas les mains vides, puisqu’elle offre au public d’abord l’EP Dévêtue, puis son deuxième album Femme studio. Son écriture se fait plus libre, plus malicieuse, sensuelle ou impertinente, elle s’y assume en tant que femme. C’est aussi en 2020 qu’elle partage plusieurs morceaux avec notre chère Alma, au sein du projet BB Jean. C’est avec le single Ornicar (sorti cette année) que Laurie Darmon est en compétition. Sur un beat électro et 90′s, la musicienne se sert des conjonctions de coordination comme fil conducteur de sa chanson. De quoi ne plus jamais les oublier !
Léa – Plus fort
La Star Academy vous avait manqué en série 3 ? Nous y revoilà avec Léa. Saura-t-elle atteindre la finale comme Louis et Anisha ?
Léa, opticienne parisienne de 24 ans, est repérée grâce à des vidéos postée sur Instagram. C’est ainsi qu’elle intègre la Star Academy. Elle s’y remarquer autant positivement (pour sa voix puissante) que négativement (pour son attitude de diva et ses lacunes en terme de culture musicale). Léa atteint la finale aux côtés de Louis, Enola et la gagnante, Anisha. C’est avec son premier titre, Plus fort (composé par Vitaa) que la jeune femme va tenter de vous séduire.
Pomme – Jardin
De loin, Claire Pommet est la plus célèbre de ce groupe A. Née près de Lyon en 1996, la jeune Claire prend d’abord une direction classique dans son parcours musical, avec l’apprentissage du violoncelle et du solfège. En 2013, sa voix se fait entendre pour la première fois sur le titre OK, en duo avec Matthieu Mendes. Mais c’est en 2016 avec l’EP En cavale, puis en 2017 avec l’album À peu près que la jeune fille commence vraiment à se faire un nom. Son univers naissant, mélange de chanson française et de folk américaine, séduit les oreilles curieuses des amateurs de nouveaux talents. Forte d’une excellente réputation suite à cette première expérience musicale, Pomme revient en 2019 avec Les Failles. Porté par les singles Je sais pas danser ou encore Anxiété, le disque permet à Pomme d’approfondir son univers. De la chanson pop-folk acidulée, l’on passe désormais à une pop douce mais exigeante et inclassable. Après le beau succès des Failles, c’est Consolation qui voit le jour en 2022. Pomme y poursuit son chemin pop, mais sème cette fois sur son chemin des graines plus électro (notamment grâce à l’apport de Flavien Berger, prodige de la pop expérimentale dont il faudra que je vous parle un de ces quatre). Multi-primée aux Victoires de la Musique, Pomme essaye de décrocher sa place en finale avec l’enivrant Jardin.
Ysé – Demain n’existe pas
C’est en 2018 qu’Ysé débarque sur la scène musicale. Sous le pseudonyme d’Ysé Sauvage, elle dévoile un premier EP entièrement en anglais, baptisé Scenario. Puis en 2022, adieu l’anglais, adieu Sauvage. Ysé, tout simplement, revient avec Les acacias, un titre pop chanté en français. Les médias sont séduits par cette pop sucrée mais pas trop, et la jeune femme, forte de ce bel accueil, vient de sortir l’EP Oser. Elle tente de décrocher sa place au soleil avec Demain n’existe pas, un titre électro-pop qui évoque l’état du monde et les réseaux sociaux.
C’est un beau groupe A, n’est-ce pas ? Et bien …
Vous avez jusqu’à mercredi, 23h59, pour départager ces six artistes. Le formulaire de vote pour voter est juste ici !
Rendez-vous jeudi pour les résultats, et pour découvrir les six derniers artistes de France 2024 – qui sera votre eurostar ?
Musicalement,
Juliette.
Info gratuite qui ne fait pas avancer mais qui aide pour les concours en grammaire, et fait « briller en société » comme on dit : « donc » n’est plus une conjonction de coordination mais « juste » un adverbe depuis quelques années.
Avant de vous enflammer sur les réformes sur la langue et partir en vrille pour une information aussi futile, essayer 1) au moins de vous renseigner pourquoi 2) de voir si va changer votre vie à ce point pour ça vaille la peine de s’énerver^^’
Si ça ne vous fait ni chaud ni froid, bienvenue dans le monde de la sérénité !