Bom dia !
Dans six jours se déroulera la première demi-finale du Festival da Canção 2021. À cette occasion, nous vous proposons de faire plus ample connaissance avec les candidat.e.s qui se présenteront sur scène samedi prochain.
Nadine
Originaire de Faro, c’est à l’adolescence que Nadine Bras découvre le fado, en apprenant un chant en guise de cadeau pour la fête des pères.
Après une résidence artistique, elle prend part au projet Discos do Povo en 2015, en étant l’interprète du dix-neuvième album de la collection.
Elle se produit à travers le Portugal et ses îles, ainsi qu’à l’étranger. Elle encadre le projet QUASE UM FADO, et a participé aux albums Plasticidades de Donna Maria sur le titre Fado Fatal et Simplicidade de ZukaTuga.
Egalement formée au haut-bois et diplômée de l’Ecole Supérieure de Musique de Lisbonne, c’est une habituée des scènes des plus prestigieuses maisons de fado du Portugal.
Alors qu’elle prépare la sortie de son premier EP pour 2021, Nadine interprètera sur la scène du Festival da Canção le titre Cheguei Aqui.
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Fábia Maia
Alors qu’elle rêve de faire de la musique depuis l’enfance, Fabia Maia se construit en naviguant au gré de divers styles musicaux, du rock au hip-hop, en passant par le métal. C’est sa rencontre avec Jimmy P. (finaliste du Festival da Canção 2020) qui lance sa carrière, puisqu’elle collabore avec lui sur l’album Essência et plus particulièrement le titre Má vida, en 2016.
Dès lors, l’artiste sort plusieurs titres originaux en 2017 et 2018 : O lugar, Benção x Sei quem sou et A Vibe Certa. Elle publie en parallèle de nombreuses covers sur sa chaîne YouTube.
En 2019, F. Maia publie trois titres : My Baby, BarcelonaParis et #nemsei.
L’année 2020 est ponctuée de home sessions qu’elle publie sur sa chaîne YouTube, et surtout de la sortie de son premier EP, Santiago.
Fábia Maia interprètera sur la scène du Festival da Canção le titre Dia Lindo.
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Sara Afonso
Suivant des cours de musique et de danse depuis l’enfance, Sara Afonso a fréquenté le conservatoire de Faro en chant lyrique et l’Algarve Dance Company. Après des études d’arts visuels, elle part s’installer au Maroc pendant trois ans, où elle fait partie du duo Duo Mezzo aux côtés du guitariste marocain Malik Lahlou et a vécu et tourné au Maroc à cette occasion. Elle évolue par la suite dans les milieux jazz (qu’elle étudie également dans son parcours académique) et soul de son pays.
De retour au Portugal, elle étudie le jazz au sein du Hot Clube de Portugal.
Elle rejoint ensuite l’Escola Superior de Música de Lisboa où elle a pour enseignant Filipe Melo, auteur de la chanson qu’elle présente au Festival da Canção. Elle publie en outre de nombreuses covers sur YouTube.
Sara Afonso interprètera sur la scène du Festival da Canção le titre Contramão.
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Valéria
Si Valéria Carvalho a multiplié les expériences dans une diversité de styles musicaux, c’est surtout en tant qu’interprète de fado qu’elle est connue et reconnue. Elle remporte notamment la première place au Concours Amália Rodrigues Fado en 2014, alors qu’elle n’est âgée que de dix-sept ans.
Elle a eu l’occasion de se produire dans de nombreux pays, ainsi que dans de célèbres maisons de fado portugaises.
En 2018, elle enregistre un titre avec le groupe Allamedah.
En 2019, elle prête sa voix à l’album Retrato du guitariste Ricardo Gordo.
En mai 2020, elle sort son premier titre en son nom propre, Dizem que Sim, où elle toujours accompagnée par les cordes de Ricardo Gordo.
Valéria interprètera sur la scène du Festival da Canção le titre Na Mais Profunda Saudade.
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#5 – IAN
Née à Moscou, Ianina Khmelik est violoniste classique de formation. Elle est actuellement premier violon de l’orchestre symphonique de Porto Casa da Musica. Après avoir remporté un prix à Moscou et étudié en Allemagne, elle s’installe au Portugal en 1999, où elle poursuit l’apprentissage académique de son art à l’École professionnelle de musique d’Espinho, et à l’École supérieure de musique et des arts du spectacle (ESMAE) de Porto.
Attirée par la musique contemporaine, elle compte à son actif plusieurs collaborations avec des artistes pop-rock, parmi lesquels GNR, The Gift ou Custódio Castelo, qu’elle accompagne au violon. Elle a en outre participé à des projets avec Remix Ensemble, le groupe de musique contemporaine de la Casa da Musica de Porto. Elle prend également part plusieurs années durant au groupe As 3 Marias, avec lequel elle collabore sur trois albums entre 2009 et 2017, dans une ambiance musicale oscillant entre les traditions des musiques portugaises et hispanophones et des sons plus actuels.
En 2018, elle se lance dans l’aventure solo à travers deux EP sobrement intitulés #1 et #2, dont le fil conducteur est un alliage d’influences musicales.
En 2019 sort le titre Boarding Now, extrait de son premier album Raivera, qui sort en 2020. Good Girl est d’ailleurs choisi comme générique de la série O Clube, qui reprend également plusieurs de ses titres.
IAN interprètera sur la scène du Festival da Canção le titre Mundo.
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Rendez-vous demain pour découvrir la deuxième partie des candidat.e.s de cette demi-finale !
Cette année, je trouve qu’il y a beaucoup de chansons qui se ressemblent dans cette sélection.
– N’ayant pas eu le temps de les écouter lors de la première parution, je viens de le faire et pour l’instant, on ne peut pas dire que je sois conquis ! Si je devais en retenir deux, ce serait IAN avec cette chanson anglo-portugaise bien que trop linéaire, mais celle que je préfère (et c’est déjà un bien grand mot !), ce serait celle de NADINE : grande voix, une jolie mélodie et un léger rythme juste pour ne pas s’endormir…
Une chose qu’on ne peut pas reprocher au Portugal, c’est la volonté, contre vents et marées, de promouvoir la culture lusitanienne !
Toutes ces chansons sont de qualité, mais, paradoxalement peut être trop typées pour séduire l’Europe : je ne crois pas qu’on puisse refaire le coup d’ « Amar pelos dos » !
Moi aussi je vote Nadine et regrette que Ian ait choisi l’anglais…
Dans un univers parallèle et lointain, je suis fan du FdC. Dans celui-ci, je le reconnais : des belles chansons, des artistes authentiques, de l’art lusitanien, mais un vaste océan qui nous sépare…
De ces cinq propositions, c’est celle de IAN qui me plaît le plus. Mais ce n’est point le gros délire…