JEUDI 5 NOVEMBRE
Nous voici à trois semaines de la finale de cet Eurovision Junior 2020. L’événement aborde un tournant important, puisque ses participants ont débuté l’enregistrement de leur prestation. L’occasion de découvrir les premières images du plateau, publiées par l’UER et la TVP.
La représentante espagnole, Soleá, a enregistré sa prestation à Madrid, dans les studios de la RTVE. Le diffuseur espagnol a diffusé une vidéo du montage de la scène et quelques images des répétitions.
La prestation de Soleá a été enregistrée au moyen de six caméras et dans les conditions du direct. Cela aura nécessité trois jours de travail et l’implication de cinquante personnes. À son terme, la représentante espagnole s’est déclarée très satisfaite. Cela aura été, selon ses dires, une expérience joyeuse et amusante, malgré les longues répétitions. Elle espère avoir transposé au mieux l’esprit de Palante et qu’ainsi, sa prestation plaira au plus grand nombre.
La délégation espagnole, de son côté, souligne que faute de public, la prestation sera moins spectaculaire. Néanmoins, pour compenser ce manque, la production a mis l’accent sur la scénographie et la chorégraphie.
Le représentant ukrainien, Oleksandr Balabanov, s’est lui rendu à Varsovie, dans les studios de la TVP, pour enregistrer ses trois minutes. Il y a croisé la représentante polonaise, Ala Tracz. Oleksandr était accompagné de ses parents. Comme les photos publiées l’indiquent, il sera seul sur scène pour sa prestation.
La représentante biélorusse, Arina Pekhtereva, a quant à elle enregistré sa prestation à Minsk, dans les studios de la BTRC. À deux journées de répétitions, dimanche et lundi, a succédé l’enregistrement final, ce mardi. Comme le montre la vidéo ci-dessous, Arina sera seule sur scène. Néanmoins, la production a enregistré des visuels supplémentaires qui, intégrés, donneront à sa prestation une apparence de vidéoclip.
JEUDI 12 NOVEMBRE
La TVP a débuté l’enregistrement des cartes postales de ce Junior 2020. Chacune des douze cartes montrera des danseurs effectuant une chorégraphie dans des sites touristiques de Pologne. Les danseurs sont issus de deux écoles de danse, la Swagg Juniors Dance Crew et la Swagg Egurrola Dance Studio. Les deux premières cartes ont été enregistrées à Katowice et Moszna ; la troisième au barrage de Solina, dont les employés ont publié quelques photos sur les réseaux sociaux.
Ces prestations enregistrées à l’avance nous propulsent dans une nouvelle dimension de l’Eurovision. Je suis de plus en plus curieux de découvrir ce Concours alternatif.
Je me demande au passage si l’UER a instauré des procédures de sécurité particulières pour éviter toute fuite intempestive…
– Un concours expérimental qui méritera qu’on s’y attarde dessus davantage pour l’organisation et les contraintes induites que pour les prestations sur scène qui seront bien maîtrisée qu’elle soient réalisées à domicile ou sur place. Je constate que le candidat ukrainien s’est déplacé contrairement aux deux autres : a-t-il moins peur des consignes sanitaires strictes ou les infrastructures proposées chez lui étaient insuffisantes et a préféré bénéficier de celles de la Pologne ?
– Justement, les cartes postales m’intriguaient dans le contexte actuel. Donc des jeunes danseurs polonais ont été choisis : pourquoi pas ? Mais en regardant bien ces trois photos, je ne sais pas si j’y vois bien, mais elles semblent être toutes prises au même endroit (ou presque…)